61 % de la population demande le retrait de la réforme. Pourtant, ON NOUS ENFUME ! La retraite Macron c’est : • La fin de la solidarité nationale. • Une décote de la pension de 5% par an pour un départ avant 64 ans puis 65 ans. • La fin de la reconnaissance de la pénibilité. • Une baisse des pensions de 20 à 25 % à terme. • Un cadeau de 300 milliards aux fonds de pension rapaces tel que BLACKROCK . Pour la CGT la retraite c’est : E 60 ans à taux plein E 55 ans à taux plein pour les travaux pénibles (catégorie active). E Smic et retraite mini à 1800€ brut. E Cotisation selon ses moyens et retraite selon ses besoins. E Prise en compte des années d’études et de la précarité dans la retraite. Comment ? : Ø Egalité salaires Femmes/Hommes. Ø Emplois, notamment des jeunes. Ø Remise en causes des exonérations de cotisation sociale patronale (45 milliards d’€). Ø Taxer les revenus financiers (30 milliards d’€) Ø Augmentation des cotisations sociale à hauteur de 0,2 à 0,4 %, soit une augmentation moyenne de 1,60 € par mois pour les travailleurs et 2,40 € pour les employeurs. Jeudi 20 février 2020 RETRAIT DU PROJET DE CONTRE REFORME DES RETRAITES Journée de Grève et de Manifestation Nationale Intersyndicale et interprofessionnelle MANIFESTATION REGIONALE 14h30 Porte de Paris à LILLE
Alors
que la colère s’est développée dans tous les hôpitaux, alors
que plus de 1000 médecins ont démissionné de leurs fonctions
administrative, Madame la Ministre joue la montre. Elle n’a pas le
temps avant mi-mars !
Le
financement des hôpitaux n’a pas été revu à la hausse comme
demandé par toutes les organisations représentatives du personnel,
les syndicats de médecins, les associations de représentants des
usagers.
L’hôpital
public est en train de craquer et Madame la ministre répond par
quelques petites primes pour diviser le personnel.
Cette
situation aggrave les problèmes plutôt que de les résoudre. Le
choix d’un salaire décent sera lié à ces primes : faites
votre calcul.
Une
prime de 100 euros pour les urgences, annoncée à grand renfort
médiatique… Dès son application, on se rend compte que nombre
d’agents assurant ces urgences sont exclus.
Une prime EHPAD de 100 euros,
liée à la suppression d’une prime de 90 euros dont certains
agents bénéficiaient déjà.
Plutôt
que de soigner l’hôpital, on essaie de diviser les agents.
Sur Roubaix, tout le
monde sait dans quelles conditions il a fallu assumer le fermeture
de la maternité de Tourcoing.
Tout le monde sait aussi dans
quelle conditions s’est faite l’ouverture de l’aile hivernale
en dépouillant d’autres services.
Urgences, Maternité,
Imagerie : de nombreux services se sont mis en grève pour
tirer l’alerte.
Rien que la semaine dernière,
nos militants sont intervenus auprès du Président du CHSCT pour 3
services prêts à craquer (chirurgie vasculaire, oncologie,
traumatologie).
L’encadrement est en
souffrance et passe un temps infini à pallier l’absentéisme.
Les médecins n’arrivent
plus à avoir le personnel nécessaire à l’exécution de leurs
prescriptions
Çà
craque de partout, le gouvernement s’en fout !
Les
revendications intersyndicales peuvent être mises en place tout de
suite, il faut arrêter de nous balader.
Le 14 février journée d’action intersyndicale avec appel à manifester à Paris.
Manifestation régionale au CH d’Arras à 14h30
Rassemblement dans le hall de tout le personnel médical et non médical
Une étude récente de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche,
des Études et des Statistiques dépendant du ministère du Travail) indique
que :
« Les salariés de la
fonction publique hospitalière sont, globalement, les plus exposés aux risques
psychosociaux. Ainsi, 35,3% d’entre eux disent être en situation de tension au
travail (forte demande psychologique et faible latitude décisionnelle), contre
27,2% des salariés du privé, 23,4% des agents territoriaux et 22% des
fonctionnaires d’Etat. Par ailleurs, 18,5% du personnel hospitalier est victime
de “comportements hostiles”, contre un peu plus de 17% des fonctionnaires
d’Etat et territoriaux et 15,5% des salariés du privé.
Enfin, plus de la moitié (57,7%) des agents hospitaliers souffrent d’un manque
de reconnaissance, contre 49,3% des salariés du privé et 47,6% des agents
territoriaux… ».
Le 14 février, pour le maintien de la catégorie active
(pénibilité) pour l’emploi, pour pouvoir assurer pleinement les missions de l’Hôpital
public, pour gagner de bonnes conditions de travail et la reconnaissance à
travers une augmentation de nos salaires.
Pour
une retraite à 60 ans et 55 ans à taux plein pour la catégorie active
(pénibilité) utilisons notre droit de grève et de manifestation à ARRAS le 14
février.
L’hôpital
public traverse une crise sans précédent.
Face à un gouvernement sourd, plus
de 1 000 médecins hospitaliers ont démissionné collectivement
face au refus d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, d’ouvrir
des négociations sur le budget et les salaires.
Ils rappellent leur déception face au
plan d’urgence, annoncé par le gouvernement le 20 novembre : « Selon
nous, le volet national de ce plan devrait comprendre trois mesures
essentielles : une revalorisation significative des salaires, en plus des
diverses primes annoncées. »
Ils revendiquent aussi un Objectif
national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) 2020 n’imposant pas de
nouvelles économies aux hôpitaux. « Pour ce faire, il
manque 600 millions, en plus des 200 millions prévus par le nouveau
plan hôpital du gouvernement (en effet sur les 300 millions
annoncés, 100 millions sont attribués aux Ehpad qui en ont bien besoin) »,
écrivent-ils dans leur courrier.
Enfin, ils demandent « une
révision profonde du mode de financement » et de gouvernance.
Cette action intervient dans la continuité
de la lutte menée depuis des mois par les personnels hospitaliers, par des
manifestations et des grèves (grève des urgences, du codage, c’est-à-dire la
non-transmission des informations permettant à la direction de
« facturer » à la Sécurité sociale les actes effectués).
Vendredi 14 février grève dans les hôpitaux
« à l’appel des
syndicats, associations et du Collectif inter-hôpitaux »
MANIFESTATION Régionale
à ARRAS
à 14H30 entrée principale Hôpital d’ARRAS
« La régression sociale ça ne se négocie pas, ça se combat ! »
Les vœux de l’hôpital ont certes montré une évolution dans le
dialogue social et la CGT des hospitaliers de Roubaix n’a pas honte de soutenir
cette nouvelle position de dialogue, enfin, renouvelée.
Doit-on y voir une béatitude des
anges de la CGT devant Saint Morin ?
Non, vous le savez, notre CGT, votre CGT, c’est maintenant depuis
plus de 25 ans LE syndicat majoritaire de l’hôpital , LE syndicat
sans concession, LE syndicat qui, pour permettre l’unité des personnels, a su
travailler à l’unité syndicale, à l’unité des personnels de toutes les
catégories Médecins, cadres, infirmiers, aides-soignants, ASH, ouvriers, agents
administratifs.
Pendant plus de 25 ans nous avons su insuffler le chaud et le
froid, la joie et la colère, le simple désir du travailler ensemble.
Coluche disait : « La dictature c’est « ferme ta
gueule » ; la démocratie c’est « cause toujours ». Pendant
25 ans, les directions successives ont alterné entre démocratie et dictature,
sans que la CGT ne se perde.
La situation nationale des hôpitaux est catastrophique, le
gouvernement incapable de gérer la crise essaie d’éteindre les foyers à coup de
subventions et nous pouvons nous flatter d’avoir participé, par notre ténacité,
à l’évolution et la reconnaissance de notre hôpital. Cette reconnaissance,
c’est 1,3 millions de subventions qui, certes sont inespérées, mais restent
insuffisantes.
Une minorité d’entre vous nous
jugent excessifs :
Non !
C’est la pression budgétaire qui l’est.
Certains ricanent : « mais où est la
cgt ? mais que fait LE syndicat ?»… On leur répond, en 2019, elle a
été aux côtés des urgences, de la maternité, de la radiologie, du manque
d’infirmiers pour l’ouverture de l’aile hivernale… de tous les personnels en
souffrance… Les services qui ont bougé, les agents qui ont poussé notre porte
savent que l’action syndicale n’est pas vaine. On fait avec l’investissement de
chacun. C’est pas assez ? « OK, là-dessus on est d’accord, vient nous
rejoindre, tu es bienvenu ».
Un souffle nouveau anime les hospitaliers. Il a amené les
médecins, les cadres, à passer de l’observation à l’implication, nous
l’espérions, nous le saluons.
Les années passées ont été des années de résistance, 2020 et les
années qui suivent seront des années de conquête.
Nous avons su faire bouger les lignes. Un formidable travail en
CHSCT en 2019 a abouti à un plan de lutte contre les discriminations.
En 2020, nous accentuerons notre travail de lutte contre
l’absentéisme par le bien-être au travail en permettant aux équipes de se
reconstituer autour d’objectifs dont les cadres pourront être des éléments
moteurs, dès lors qu’on les aura soulagés des tâches administratives indues et
des réunions qui les empêchent d’être conscients de la souffrance de leurs
équipes. Avec le retour à l’emploi, le renforcement des pools de remplacement,
c’est notre conception pour un meilleur présentéisme.
Il reste, des nuages dans le ciel de Saint Morin, des décisions
arbitraires qui relèvent de l’ancien régime. Nous pouvons prier Éole de les
souffler, ou nous engager, ensemble à les balayer.
La CGT des hospitaliers, c’est
nous, c’est surtout VOUS
Sans vous, nous ne sommes rien, rejoignez-nous !
Médecin, cadres, infirmier, aides-soignants, ASH, techniques, administratifs,
avez-vous pensé à vous syndiquer à la
CGT ? Le 14 février grève dans les
hôpitaux
STOP aux RECULS SOCIAUX OUI à la RETRAITE à 60 ans !
OUI à la RETRAITE à 55 anspour la catégorie active (pénibilité)
COMBIEN ?
Pas de hasard pour ma retraite, je veux savoir quand et avec combien je partirai ? La VALEUR du point sera fixée et modifiée régulièrement par le gouvernement en fonction de la conjoncture économique et/ou de l’espérance de vie. Donc calculer le montant de sa retraite à l’avance sera impossible !
ALEAS DE LA VIE ?
Aujourd’hui, des périodes liées aux aléas de la vie ou d’inactivité subies entrent dans le calcul des retraites. Demain, avec la contreréforme Macron de retraite par points, ces périodes ne compteront plus. On passe ainsi de droits acquis et dus à tous, à des aides sociales pouvant être plafonnées ou soumises à conditions de ressources.
Base du calcul retraite ?
Pour les Hospitaliers, la retraite sera calculée sur l’intégralité de la carrière et non plus sur les 6 derniers mois. C’est à dire que les mauvaises années entreront dans le calcul. Cela provoquera une baisse immédiate et importante de nos pensions de retraite
Pénibilité ?
La catégorie active (dénomination juridique de la reconnaissance de la pénibilité dans la fonction publique hospitalière) permet de pouvoir bénéficier d’un départ anticipé à la retraite dès l’âge de 57 ans, au lieu de 62 ans à l’heure actuelle. Avec la retraite par points, c’est la disparition purement et simplement de la catégorie active. Cela va augmenter de fait la durée d’activité de 5 ans aujourd’hui, 7 ans demain et plus encore après-demain.
Jeudi 6 février journée d’action et de grève GRANDE MANIFESTATION
La situation actuelle est inédite : un conflit des
gilets jaunes qui s’éternise faute d’avoir été écouté, une grève dans les
hôpitaux qui perdure et se généralise, une réforme des retraites dans laquelle
chaque français(e) sait qu’il sera
perdant au profit des fonds de pensions
américains et assureurs français.
Les
vœux du Président du conseil de surveillance seront l’occasion de faire une rétrospective,
peut-être même des projets pour l’année entamée. Voici, pour nous, le point sur
la situation des hôpitaux, et particulièrement de notre hôpital.
Grève des urgences : la grève a
commencé en mai 2019 dans les hôpitaux de Paris ; elle s’est généralisée
dans toute la France. A Roubaix, elle a débuté début juin et les problèmes sont
toujours là. Madame Buzyn n’a pas su prendre la mesure des inquiétudes des
personnels. En instituant une prime ciblée de 100 euros elle a voulu éteindre
l’incendie avec un verre d’eau et a déclenché un mécontentement chez tous les
personnels aussi amenés à traiter les urgences mais non concernés par la prime
(personnels d’urgence obstétrique, de radiologie,…). Le budget alloué aux
hôpitaux en 2020 va à nouveau nous plonger dans la crise.
Grève des sages-femmes et du personnel de la
maternité : dès le mois de juillet, le collectif national sages-femmes
a rejoint le mouvement. A Roubaix, plusieurs actions des personnels ont alerté
sur les problèmes d’effectifs. La fermeture de Tourcoing n’a fait qu’accentuer
la situation.
Personnels
de radiologie : le collectif national manipulateurs radio porte haut
et fort les revendications salariales, le refus d’une fonction publique au
rabais.
Démission collective des médecins de leur
fonction administratives : du jamais vu, plus de 1000 médecins
hospitaliers ont fait part de leur décision à Madame Buzyn. Ce mouvement de
large ampleur touche aussi notre hôpital.
Un rassemblement inédit : le 14
novembre, plus de 200 hospitaliers de Roubaix, dont 60 médecins ont répondu au
large appel des médecins et des organisations syndicales pour sauver l’hôpital.
Des problèmes de recrutement jamais rencontrés
jusqu’ alors : pour la première année, faute d’effectifs, l’aile hivernale
n’a pas pu ouvrir à temps. L’hôpital public n’est plus attractif, les hôpitaux belges payent leur infirmiers 3
à 400 euros de plus, tout en leur offrant de meilleures conditions de travail.
La crise est ouverte :
le gouvernement va-t-il s’engager à soigner l’hôpital en 2020
ou continuer à le saigner comme en 2019 ?
L’inaction du gouvernement en 2019 laisse présager de la situation en 2020. Monsieur Macron, voyant la défaite annoncée des candidats investis ou soutenus par LREM aux municipales : « Je n’en tirerai pas de conséquence automatique sur le plan national ». Circulez, il n’y a rien a voir !
2019 – 2020 : tous en marche contre les projets
du gouvernement pour permettre
à nos enfants de bénéficier des mêmes conquis sociaux
que nous !
Manifestation Lille : jeudi 23 janvier 18h30 – porte de Paris
Vendredi 13 décembre à 16H00 :En soutien d’une initiative de défense de l’hôpital public, RDV devant Victor Provo pour réaliser une chaîne humaine
Mardi 17 décembre :
SANTE/HOPITAL, RETRAITE, EMPLOI, SALAIRE.
Manifestation régionale à LILLE à 14H30
porte de PARIS.
OU
Grande Manifestation Nationale à Paris
Contactez-nous pour vous rendre à Paris
(72913) !!!
Départ du CHU de Lille, station de métro
« Calmette » à 8H30.
Pour défendre
votre droit à être soigné dignement et à avoir une prise en charge de
qualité.
Pour stopper la
fermeture des lits, des services et des structures.
Pour obtenir
des effectifs à la hauteur des besoins afin que les personnels puissent
prendre soin des patients avec qualité et dans la dignité.
Pour une prise en compte budgétaire de la
paupérisation de la population et de ses conséquences notre hôpital (dernier,
et souvent seul, recours des Roubaisiens).
Pour la reconnaissance
de tous les personnels. Cela passe par la prise en compte de la pénibilité (dans la rémunération et la retraite), et la hausse des salaires (indice gelé + inflation = perte de salaire ! Le point
d’indice doit augmenter de 20% !!!).
Jeudi 19 Décembre à
8H30 :
Rassemblement du personnel
au Conseil de Surveillance de l’Hôpital
de Roubaix.
Centre médical Barbieux devant la direction générale.
Nous devons faire le
maximum pour dénoncer nos conditions de travail déplorables et le manque de
reconnaissance que nous subissons tous !
TOUS LES SERVICES (médicaux, paramédicaux, techniques, administratifs)
sont concernés !