Archives de catégorie : communiqués de presse

Communiqué de presse du 27/10/2022

Le 28 octobre, les agents des services de soins intensifs (Réanimation, Néonatologie, Soins intentifs Cardio) seront en grève.

En effet, le décret 2022-19 du 10 janvier 2022 prévoit l’instauration d’une prime spécifique qui a « a vocation à reconnaître la spécificité de l’exercice des fonctions d’infirmier et de cadre de santé au sein des différentes structures composant les soins critiques. »

Cette prime est réservée aux cadres et infirmiers.

Or, dans ces services, les aides soignant(e)s, les puéricultrices exercent ces soins, au même titre que les infirmiers.

Cette prime, sous sa forme d’attribution, est discriminatoire.

Notre organisation avait interpellé Mme Six à ce propos et cela a fait l’objet d’une question au gouvernement de sa part le 8 février 2022.

Or, à ce jour, il n’y a eu aucune réponse permettant aux aides-soignant(e)s et puéricultrices de bénéficier de la même prime.

Alors que l’hôpital de Roubaix a de grosse difficulté de recrutement et peine à recruter, cette situation risque d’amplifier le malaise 

Face à cette injustice, l’ensemble du personnel s’est déclaré gréviste. Les agents non assignés se rassembleront le vendredi 28 octobre à 13h dans la cour de Barbieux (35-37 rue de Barbieux à Roubaix) et pourront répondre à vos questions.

Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Cordialement,

Article dans la Voix du Nord

https://www.lavoixdunord.fr/1246555/article/2022-10-27/les-aides-soignantes-de-la-reanimation-de-l-hopital-de-roubaix-en-greve-ce

COMMUNIQUE DE PRESSE : L’hôpital de Roubaix a besoin de vous !

La période qui est en voie de se terminer a été difficile pour les populations, l’hôpital s’est retrouvé au premier plan et ce n’est pas un hasard.

Depuis plus d’un an, les personnels hospitaliers tirent l’alerte.  SANS REPONSE !

Le strict confinement auquel nous avons été confronté n’est pas du uniquement au COVID-19, mais aussi aux graves manques à l’hôpital incapable de faire face aux situations exceptionnelles.

Urgences, Maternité, manipulateurs radio, manifestations du personnel médical et non médical des 14 novembre 2019 et 14 février 2020, l’hôpital de Roubaix n’a cessé de dénoncer le manque de moyens pour l’hôpital public.

Après les promesses, l’enterrement ?

Le Ségur de la santé ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices et ressemble plus à une nouvelle commission chargée d’enterrer un dossier. Aucune proposition gouvernementale, aucune négociation, juste une chambre d’enregistrement.

12 syndicats et collectifs représentant le personnel médical, le personnel non médical, les usagers ont fait un appel national le 16 juin afin qu’il n’y ait pas de retour à « l’anormal ».

Et sur Roubaix ?

Grâce à l’implication de tous les personnels, la crise a pu être gérée. Cela s’est fait au détriment de la santé des soignants (près de 100 agents ont été contaminés) et de leur fatigue.

Face à cette situation et à la volonté du gouvernement de renier les promesses faites par le Président de la République, la CGT des Hospitaliers de Roubaix appelle tous les personnels, médicaux et non médicaux, ainsi que tous les usagers de l’hôpital à se mobiliser lors d’un rassemblement dans le hall de l’hôpital Victor Provo le 16 juin entre 12h30 et 14h30.

Le rassemblement sera étalé entre 12h30 et 14h30, avec prise de parole toutes les demi-heures, nous invitons le personnel et les usagers  à ne pas rester plus d’une demi-heure dans le Hall de Victor Provo et à aller signaler leur présence auprès de nos représentants et surtout, à venir masqué.

VOUS NOUS AVEZ APPLAUDIS TOUS LES SOIRS A 20H, SANS NOUS RENCONTRER, VENEZ LE  16 JUIN NOUS SOUTENIR EN DIRECT DANS LE HALL DE VICTOR PROVO. UNE PETITION DE SOUTIEN SERA A VOTRE DISPOSITION PENDANT TOUT LE TEMPS DES ASSEMBLEES SUCCESSIVES. VENEZ LA SIGNER !

À Roubaix, grève du personnel de la maternité de Beaumont – Voix du Nord – 9 août 2019

Depuis le 6 juillet, une grande partie du personnel de la maternité de Beaumont à Roubaix est en grève. Cette dernière est majoritairement portée par les sages-femmes revendiquant une hausse des effectifs et de la sécurité au sein de la maternité.

PHOTO FRANÇOIS FLOURENS – VDN

Après la grève des urgences générales de Roubaix en juin dernier, c’est au tour de la maternité de Beaumont. Cette grève, démarrée le 6 juillet dernier et portée majoritairement par les sages-femmes, concerne aussi les aides-soignantes et les auxiliaires de puériculture. Cependant, étant donné l’obligation d’un service minimum, toutes les grévistes sont assignées et continuent donc à travailler.

Hausse d’activité mais effectif inchangé

Au cœur de leurs revendications, une augmentation de l’effectif en place avec le renfort d’au moins une sage-femme, un agent administratif et un agent de sécurité supplémentaires.

« La naissance est un moment très important. Il faut que ça se passe le plus sereinement possible et pas avec un personnel qui est débordé et qui court partout ».

Depuis le déménagement de la maternité Paul-Gellé à celle de Beaumont en mai 2017, l’activité ne fait qu’augmenter mais le personnel reste le même. En effet, le nombre des naissances est passé de 2 500 naissances en 2016 à 3 100 en 2018. D’après le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), pour fournir un service de qualité, cinq sages-femmes (en permanence) sont nécessaires pour 3 000 naissances. Or si ce chiffre soit respecté la journée, ce n’est pas le cas le soir où elles ne sont que quatre.

De plus l’accueil des urgences de la maternité est géré entièrement par une aide-soignante qui de ce fait a moins de temps à accorder à son travail d’origine. Enfin, si les nouveaux locaux sont mieux sécurisés, ils ne disposent d’aucun agent de sécurité. Cela a été particulièrement problématique lorsqu’un homme ivre s’est introduit dans le hall la semaine dernière.

« La naissance est un moment très important, nous explique une des sages-femmes en grève. Il faut que ça se passe le plus sereinement possible et pas avec un personnel qui est débordé et qui court partout. »

Du côté de la direction

Guillaume Couvreur, DRH au centre hospitalier de Roubaix, a répondu aux revendications. Concernant l’ajout d’une sage-femme, la direction attend de voir « le nombre d’accouchements qu’on aura en janvier », bien que les prévisions soient déjà à plus de 3 000 naissances. Pour l’agent administratif, le budget de l’hôpital étant limité, ils préfèrent avoir une aide-soignante qui peut gérer l’accueil plutôt qu’un agent administratif qui ne peut pas réaliser de soins. Enfin, depuis une semaine, un agent de sécurité est en place de 20 heures à 22 h 30.

Mais ces mesures ne sont pas suffisantes pour les grévistes qui comptent se réunir en septembre pour continuer le mouvement.

l’article sur le Voix Du Nord https://www.lavoixdunord.fr/623261/article/2019-08-09/roubaix-greve-du-personnel-de-la-maternite-de-beaumont

L’intérim de tous les dangers – communiqué

Si à ce jour l’arrêté de L’Agence Régionale de Santé n’est toujours pas sorti sur le remplacement de Madame Paul, les dés sont pourtant jetés, l’hôpital de Roubaix sera mis sous tutelle de l’hôpital de Tourcoing, jusqu’à la nomination du prochain Directeur dont la Directrice de l’ARS décidera du calendrier. Nous ne serions pas surpris que cette dernière fasse traîner !
Du jamais vu dans le monde hospitalier, Les habitudes concernant les intérims sont de les confier à des directeurs adjoints déjà en place, voire à des directeurs en mission. Comment comprendre que l’hôpital de Tourcoing, plus petit que celui de Roubaix, en prenne le contrôle ?
Les énarques qui nous gouvernent jouent au Monopoly et le Maire de Roubaix n’a pas hésité longtemps avant de sacrifier son hôpital.
Pour la petite histoire la commission médicale d’établissement, l’ensemble des organisations syndicales, le Conseil de surveillance se sont tous positionnés contre cette prise de contrôle de notre hôpital par l’hôpital de Tourcoing. Seul le maire de la ville, président du conseil d’administration, n’y a pas vu un loup.
Du côté de l’agence régionale de santé, avec la manière hautaine de sa représentante au conseil de surveillance qui entre deux SMS dénigrait tous les représentants des médecins, les politiques, les syndicats, nous savions que nous n’avions que peu à attendre.
Nous espérions du maire de la ville qu’il pèse de son poids pour éviter cette OPA. C’est raté !

Ça va pas le faire !

Notre organisation, et nous l’avons rappelé en conseil de surveillance, n’a aucun à priori contre Monsieur Kaufmann, directeur de Tourcoing. Nous jugeons simplement que sur des dossiers aussi chauds que l’avenir de la Cardiologie, de la Neurologie, de l’imagerie, des soins continus, des blocs centraux, de la maternité, du centre d’éveil et d’autres services, il sera mal placé pour décider.
Alors que notre organisation, de très longue date, se bat pour un véritable réseau de santé sur le versant Nord-Est, par une collaboration étroite entre les hôpitaux de Roubaix-Toucoing-Wattrelos-Wasquehal, nous craignons que les décisions qui pourraient être prises dans les mois qui viennent puisse hypothéquer cette nécessaire collaboration d’égal à égal.

Notre hôpital, reconnu par toute la population de Roubaix et environ souffre d’un grave déficit de financement. Ce déficit engendre des états de crise ouverts dans de nombreux service. Grève des infirmiers anesthésistes, actions diverses en réanimation, en radiologie, mouvement de grogne dans de nombreux services, burn-out à la maternité de Beaumont où les personnels font face à une activité exceptionnelle sans avoir reçu les effectifs adéquats.

Le maire et la directrice de l’agence régionale de santé ont fait un choix, contraire aux intérêts de notre hôpital. Dès à présent, la CGT s’engage à défendre l’hôpital de Roubaix et mettra tout en œuvre pour cette défense.

Le jeudi 20 décembre, Monsieur Kaufmann, sera présent pour son premier conseil de surveillance à l’hôpital de Roubaix.
La CGT appelle, d’ores et déjà tout le personnel, tous les médecins, toute la population à venir témoigner de leur engagement pour un service public hospitalier de qualité au sein de notre ville.

20 décembre 2018 – 8H30 – Cour de Barbieux

 

le comminiqué en version pdf

Communiqué fédération cgt de la Santé et de l’action sociale: Les mots nous manquent….

L’abomination des attaques du vendredi 13 novembre laisse tout le pays et ses citoyen-ne-s en état de choc.

La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, ses militant-e-s, ses syndiqué-e-s, adressent leurs pensées les plus attristées aux familles et proches des innocentes victimes assassinées.

Leur douleur est celle de toute la France. Parmi les victimes se trouvent, des jeunes, des travailleurs, des syndicalistes, des camarades CGT. Aux centaines de blessé-e-s, nous adressons nos vœux de guérison totale.

Nous saluons, avec respect, le courage et le professionnalisme exemplaire de tous les personnels des services publics et associatifs, qui, sur les scènes des attentats ont pris en charge des centaines de personnes. Sans relâche, pompiers, forces de l’ordre, personnels de santé et hospitaliers ont œuvré, souvent spontanément, parfois venu-e-s en renfort depuis d’autres départements, toute la nuit et continuent encore d’être au chevet des victimes en mobilisant toutes leurs compétences.

Médecins, Samu, personnels soignants, techniques, administratifs, cadres, ont dû faire face à des scènes atroces et prendre en charge des victimes aux blessures de guerre. Une fois de plus, les personnels, les établissements publics hospitaliers ont été en première ligne de l’assistance, et démontrent l’aide et le rôle majeur qu’ils incarnent.

Le « Plan Blanc » a été déclenché pour les établissements de soins et ses personnels, la mobilisation de toutes et tous est extrême.

Nous nous associons au recueillement national, avec la population française, nécessaire après de tels actes. Nous suspendons notre journée d’action prévue ce 17 novembre 2015.

Notre Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale n’infléchira nullement sa bataille contre toutes les formes d’extrémismes et continuera sans relâche, auprès des salarié-e-s, à porter un débat qui éclaire sur les dangers des partis et organisations qui prônent la haine et la violence, d’où qu’ils viennent.

Nos armes pour protéger la démocratie restent la défense acharnée des droits sociaux, notre détermination reste intacte pour mener ces batailles.

Nous continuerons à combattre toutes les inégalités de tous ordres faites envers les salarié-e-s, pour un monde de justice sociale, solidaire et de paix.

Fait à Montreuil, le 15 novembre 2015

Communiqué de presse de Guillaume Delbar – Maire de Roubaix

com press delbar maire RX 14-4-14

Le dialogue avec la direction doit être rétabli

J’ai rencontré ce matin l’intersyndicale CGT Sud du Centre Hospitalier de Roubaix. En
tant que Maire, je préside le Conseil de surveillance du CH, et suite à la séance de ce matin
je ne peux que déplorer une absence totale de dialogue de la part de la Direction de
l’établissement.
Après avoir écouté attentivement le discours et les témoignages du personnel soignant,
toujours dévoué, je souhaite que le dialogue social reprenne dans les plus brefs délais….