Archives de l’auteur : Jacques
Direct Matin Lille 23 juin 2016
G10 : Soyez acteur des 10 années à venir de votre carrière
INFORMEZ-VOUS
Afin que vous puissiez vous faire un avis avant de voter, voici tous les documents G10 en notre possession.
Présentation du GHT
Convention constitutive du G10
Projet médical du G10
Notre tract
VOTEZ
G10 : Pour nous c’est non
Les hôpitaux de Roubaix, Tourcoing, Wattrelos, unis, pour l’instant, au sein de la communauté hospitalière de territoire du versant Nord-Est s’apprêteraient à intégrer un Groupement Hospitalier de Territoire du grand-Lille intégrant 10 hôpitaux, dont le CHU de Lille. Ceci ferait de ce GHT le plus grand GHT français, dépassant de loin des structures comme les HCL (Lyon). Ce mastodonte, ingérable, dont Lille sera « l’hôpital support » n’a qu’un but : « rationaliser » la santé hospitalière sur la communauté de Lille.
Pour nos hôpitaux, ce ne sera pas de la rationalisation mais du rationnement !
Le décret n° 2016-524 du 27 avril 2016 relatif aux groupements hospitaliers de territoire nous donne un aperçu des réjouissances et ne vous inquiétez pas il y en a pour tous !
Commençons par les médecins : les propositions de nomination comme chef de pôle seront faites par le doyen, les pôles seront inter-établissement… Retour au fayotage ?
Pour les services de soins : la direction des soins serait partagée par la GHT et bien sûr, sur Lille. Bien pratique quand il manquera du personnel sur le CHRU on puisera sur les ressources des hôpitaux dépendants. Cher Roubaisien, bienvenu sur Lille pour la journée ! Si vous êtes loin des yeux, en revanche, vous serez loin du cœur !
Pour les services médico-techniques, logistiques et techniques, regroupement très rapide sur l’établissement support… Bienvenue sur Lille dans le meilleur des cas, en disponibilité (sans traitement) dans le pire.
Quand on voit l’échec et la gabegie financière de Stérinord d’où nous avons dû sortir, il y a de quoi s’inquiéter.
C’est pas grave… On y a va !
N’oublions pas les dégâts collatéraux, quand la DSL et les services techniques seront regroupés sur Lille, toutes les PME du versant Nord-Est qui travaillent et font travailler des habitants du versant Nord-Est, pourront se délocaliser sur Lille.
A ce jour, nous n’y croyons pas et espérons que les maires de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos et environs se battront pour la défense des hôpitaux de proximité sur le versant Nord-Est, mais attention toutes les décisions doivent être prises pour le 30 juin afin de profiter des vacances pour calmer le jeu.
Si nos maires, présidents des conseils de surveillance s’inclinaient devant la présidente du CHRU de Lille et acceptaient le démantèlement du bassin de santé du versant Nord-Est, nous appellerons leurs électeurs à s’en souvenir.
La CGT est totalement opposée à la création de GHT, elle soutient la nécessité de travailler ensemble sur le versant Nord-Est, à proximité des populations pour leur apporter le meilleur accès possible aux soins. Ceci n’exclue pas, bien sûr, le recours au CHRU de Lille et le travail initié en son temps par la CHULRT (communauté universitaire Lille-Roubaix-Tourcoing). Une conférence de presse versant Nord-Est sera tenue courant juin. Des courriers ont été envoyés à tous nos élus. Des actions seront menées dès la rentrée si nous n’étions pas entendus.
le tract g10
APPEL A LA MOBILISATION LE 14 JUIN 2016 Manifestation nationale et interprofessionnelle à PARIS
Pour nos emplois, nos conditions de travail, nos salaires et le maintien des 35 heures comme référence, nous exigeons le développement d’une politique de Santé de haut niveau par un financement solidaire et des SERVICES PUBLICS de PROXIMITÉ rendus par des professionnel-les qualifié-es, reconnu-es, répondant aux besoins de la Population.
Le hussard sur le toit
Notre nouveau Directeur des Ressources Humaines et de la Dialectique a su embrasser, dès son arrivée les dossiers brûlants.
Permettre à nos collègues en arrêt longue durée une reprise de travail méritée ? Que nenni, il préfère les payer à rester chez eux, il n’y aurait, selon lui pas de travail à l’Hôpital de Roubaix.
Faire cesser immédiatement tous les problèmes générant de l’absentéisme ? Que nenni, continuons les « procédures dégradées ».
Voici ses priorités :
La Première minute de Monsieur Cyclopède, la reprise en main des cadres :
« Dans notre communication aux agents, il faut bien que nous bannissions l’expression « congé enfant malade » pour préférer l’expression « autorisation d’absence ». « L’autorisation » a un caractère exceptionnel et doit être autorisée (par définition) par l’encadrement, contrairement au « congé » qui est systématique et de droit pour les agents. ».
Voilà la première pierre jetée dans la cour de la dialectique, décodons :
« L’autorisation doit être autorisée (par définition) », c’est beau, clair (comme du jus de citron), net, précis.
« Le « congé » est systématique et de droit pour les agents ».
Vous ne suivez plus ?
C’est un bouleversement total du guide du temps de travail, dorénavant, plus besoin de demander une autorisation pour vos congés annuels, c’est un droit et ils sont systématiquement accordés et au diable les refus pour nécessité de service, c’était avant. En revanche, mettons en place un tableau prévisionnel des maladies de nos chérubins pour éviter tout dysfonctionnement dans nos services.
Étonnant non ?.
La deuxième minute de Monsieur Cyclopède, le téléphone portable :
« L’utilisation du téléphone portable n’est pas autorisée, hormis en de cas de force majeure, après information préalable et autorisation de l’encadrement. Les téléphones portables doivent rester dans les vestiaires. » « Pendant la pause réglementaire de 20 minutes … l’utilisation du téléphone portable personnel est tolérée ».
Voilà la seconde pierre jetée dans la cour de la dialectique, décodons :
Avant, il ne vous serait probablement pas venu à l’idée d’utiliser votre téléphone portable dans le bloc opératoire, maintenant, en cas de force majeure (on vous appelle pour vous dire que votre belle-mère vient de décéder par exemple), vous prévenez votre cadre, vous lui demandez l’autorisation de décrocher, vous vous précipitez au vestiaire et là vous apprenez la mauvaise nouvelle. Si vous travaillez en altitude, pendant votre pause de 20 minutes, n’oubliez pas, deux allers-retours 5ème étage-sous-sol et vous pourrez profiter de votre portable toléré.
Étonnant non ?
Seule inquiétude : cette consigne s’applique-t-elle à nos directeurs préférés ou vont-ils pouvoir continuer à nous abreuver de leurs messages « envoyé de mon IPhone » ?
La troisième minute de Monsieur Cyclopède :
Dans un courrier aux brancardiers, Monsieur Cyclopède leur indique que le doublement des brancardages entre le bâtiment Lagache et Victor Provo ne change en rien leur charge de travail et qu’il ne va pas encombrer l’ordre du jour du CHSCT avec si peu. D’ailleurs, comme il le dit : « il est et restera des plus vigilants quant aux conditions de travail des personnels. ». Plus besoin d’instances, Monsieur Cyclopède est le cerbère de vos conditions de travail.
Étonnant non ?
Et si on lui faisait faire un brancardage chronométré des soins palliatifs jusque Victor Provo ?
Ces trois minutes nous ont été brillamment offertes par notre nouveau Directeur des Ressources Humaines et de la Dialectique.
A bientôt pour la remise spéciale et publique du prix du citron de l’oligarque le plus prometteur.
Le 28 avril rassemblement dans la cour de Barbieux de 13 h à 14 heures.
A QUAND le RESPECT !
Mercredi 20 avril, le personnel de nuit se rebiffe. Il refuse d’être mis en procédure dégradée pudiquement appelée « procédure d’entraide » par la direction. La direction qui ne prend même pas la peine de respecter les procédures qu’elle a mises en place. La procédure «d’entraide » des AS du Vert Pré stipule : • La Maquette de nuit : USLD, 2 AS pour 3 unités – EHPAD, 2 AS pour 3 unités (soit 4 AS pour 6 unités au total). • Pour les arrêts « au pied levé » de nuit : les 3 AS de nuit prennent en charge 2 unités. La direction passe outre et met de plus en plus souvent l’équipe de nuit en procédure dégradée pour dépanner sur d’autres sites. Ce que ne prévoit pas cette procédure décidée unilatéralement par la direction. Les 9 agents qui ont rencontré la direction avec la CGT, ont environ 900 heures supp cumulées. Un agent a à lui seul 300 heures supp et encore 12 CA de 2015 à prendre, mais on lui demande quand même de dépanner sur d’autres résidences ??? Reçus par la Direction (l’adjoint du DRH) le personnel et la CGT ont dénoncé le non-respect de la procédure de la direction et les conséquences sur les conditions de travail et la prise en charge des résidents. En attendant une réponse respectueuse de la sécurité, des conditions de travail des AS et de la prise en charge des résidents, le personnel avec la CGT maintient le mouvement et refuse de se mettre en procédure dégradée pour pallier l’absentéisme d’un autre site. Quel est l’intérêt de mettre en difficulté une équipe pour palier une autre situation dégradée !!! Au final ce sont 2 équipes et 2 sites en difficultés : UBUESQUE …
Le centre hospitalier de Roubaix sur la liste noire de l’absentéisme
Voix du nord
PUBLIÉ LE 22/04/2016
Pénibilité du travail, horaires difficiles, solidarité entre agents qui s’étiole, passage aux 35 heures : les syndicats de l’hôpital n’ont pas de mal à avancer des raisons expliquant l’absentéisme des agents hospitaliers. Mais ces motifs n’aident en rien à comprendre pourquoi à Roubaix, plus qu’ailleurs dans la région, les agents non médicaux se mettent plus souvent en arrêt.
Pour Jacques Adamski, de la CGT, il convient de chercher du côté d’une spécificité de l’établissement : « Il accueille 400 lits en gériatrie, soit autant que le CHRU de Lille. Or, c’est un secteur très difficile. » « Avec la réforme des Ehpad et des unités de soins longue durée fin 2014, près de 45 postes d’aides-soignantes y ont été supprimés progressivement, ajoute pour sa part Patrick Desmet, pour Sud Santé. C’est justement le domaine où l’absentéisme est le plus fort au sein de l’établissement. »
Coups de chaud et difficultés socio-économiques
Marie-Christine Paul, directrice de l’hôpital, se rallie à l’argument. Et en ajoute un autre : l’activité même de l’hôpital de Roubaix, irrégulière car fortement liée aux urgences. « On a des coups de chaud aux urgences, qui retentissent dans d’autres services, note-t-elle. Sur 24 heures, nous devons faire face à des variations de 25 % de la charge de travail. On essaie d’adapter les effectifs, mais ces variations pèsent sur la charge de travail. Le risque d’absentéisme est plus fort dans ce contexte. »
Le contexte socio-économique roubaisien, difficile, participerait aussi à l’absentéisme, avec une représentation importante de jeunes femmes à faible qualification, comme les agents de services hospitaliers. « Ces difficultés pèsent sur nos propres personnels », explique Marie-Christine Paul. Concrètement, les autorisations d’absence pour enfants malades, par exemple, sont importantes. « Certains personnels se retrouvent sans solution de garde pour les dimanches et nuits », ajoute la directrice.
Autre spécificité roubaisienne, selon les syndicats : le grand nombre de dossiers d’agents qui restent en arrêt maladie longue durée dans l’attente de retrouver un poste aménagé. Surtout, « l’absentéisme est un cercle vicieux. Le fait de ne pas remplacer les absents use encore plus ceux qui restent », illustre Jacques Adamski. « Les agents qui restent en poste en font forcément plus. Au final, ça donne des situations difficiles, qui peuvent aller jusqu’au burn-out », note M. Duez, le secrétaire de FO, qui compte sur l’arrivée d’un nouveau DRH en début de mois pour juguler le phénomène.