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Rassemblement le 12 septembre à 13H dans le hall de Victor Provo

Au-delà de la réforme du travail qui va nous toucher dès son application, les fonctionnaires sont encore les boucs émissaires du gouvernement.

Alors que jamais la situation n’a été aussi catastrophique, l’hôpital va encore subir de plein fouet les restrictions budgétaires appliquées à la fonction publique.

Tous les services sont en situation de « procédure dégradée », les situations de personnels en burn-out se multiplient.

Pendant que les « new-managers » cogitent sur l’organisation d’élections « mister » et « miss hôpital » ou sur les offres promotionnelles « une opération achetée, une opération gratuite », les besoins réels en personnel pour assurer un encadrement de qualité de notre patientèle sont oubliés.

Nous vous invitons à venir prendre la parole, parler de votre vécu dans le hall de Victor Provo le 12 septembre de 13h à 14h.

Un préavis de grève est déposé, une note de service est sortie, obligeant les cadres à vous permettre de faire grève, si vous le déclarez 48h à l’avance.

Par précaution, déclarez-vous gréviste, vous pourrez revenir sur votre décision mais en revanche votre cadre ne vous assignera pas (sauf bien sûr si il n’y a pas assez de personnel non gréviste).

Dans tous les cas, si vous n’êtes pas assigné, vous avez le droit de faire grève.

La déclaration 48h à l’avance ne remplace pas les assignations nécessaires pour assurer le service minimum.

Le dernier tableau des effectifs minimum par service, régulièrement présenté aux instances n’est à ce jour pas publié.

Syndicats CGT, Force Ouvrière et SUD du CH Roubaix – septembre 2017

Télécharger le tract: rassemblement le 12 septembre à 13H

Peut-être en grève, peut-être pas

Dans la note de service 2017/15 le directeur des ressources humaines indique « l’agent qui souhaite exercer son droit de grève a désormais l’obligation de se déclarer gréviste dans un délai de 48h avant la grève ». Cette obligation ne concerne que les agents qui peuvent être assignés. Elle ne sera exécutoire que lors que tout le personnel aura connaissance du tableau des effectifs minimum en cas de grève régulièrement présenté en Comité Technique d’Etablissement, en Commission Médicale d’Etablissement et en Conseil de Surveillance. Notre organisation a saisi la direction pour que le dernier tableau d’assignations régulièrement voté soit à disposition sur l’Intranet de l’établissement et que les cadres aient la procédure quand elle aura été régulièrement présentée en CTE. Si cette disposition va permettre au plus grand nombre d’exercer leur droit de grève elle pourrait entrainer des problèmes de gestion dans les services et entraîner une surcharge de travail pour l’encadrement :

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« Roubaix c’est trop frais » Un nouveau slogan pour l’Hôpital?

vente flash: une opération achetée / une opération gratuite Ou quand les « managers » se remuent les méninges ! (Extraits de la synthèse de la Dircom du « brainwriting » des «managers» sur l’avenir de l’hôpital)

 

L’hôpital de Roubaix peut s’enorgueillir, il possède la crème des cadres (managers en anglais). Ceux-ci émaillent leurs discours : « de flyers (prospectus), de newsletter (lettre d’information), de VIP (invité de marque), de brainstorming (remue-méninges) et fashion tech festival (festival de la mode playmobil) », laissant sans voix les incultes ou mettant en exergue la pauvreté de leur vocabulaire. Cependant, n’en déplaise à cette intelligentsia : « La langue française est en vertu de la constitution, un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics (article 1 de la loi 94 665 du 4 août 1994) ». Donc mesdames et messieurs les cadres et non les « managers de proximité », grade qui n’existe pas dans la Fonction Publique, vous êtes priés d’utiliser notre idiome. L’usage de ses termes ne rend pas plus intelligent mais conduit sournoisement à adopter la pensée ultra libérale anglo-saxonne et nous conduit à l’acculturation (voir Bourdieu et Passeron). Enfin, la nouvelle caste des « managers » semble nostalgique d’un passé révolu : – Former les syndicats à la communication positive. A la schlag et SBAM. – Reprendre en main les interventions syndicales. Le retour de la censure et SBAM. – Pas de grève en continu (c’est un droit constitutionnel). En marche vers le SBAM. – Ne pas laisser les syndicats solliciter directement la presse, SBAM, SBAM et re-SBAM. – Vous n’avez pas vos 3 semaines de congés, vous devez travailler le dimanche à votre retour de congés, ne vous inquiétez pas, un kit de communication va vous être remis par la direction. Vous êtes fatigué par les orga de la maternité, de la réa, de la gériatrie, du CRRE : SBAM, c’est parce que vous ne faites pas assez de sport. – Recadrer les médecins de mauvaise réputation et encourager les médecins de bonne réputation (à l’Hôpital, sans prétention, j’ai mauvaise réputation…). Nous tenons à disposition le document reprenant les propositions des « news managers ». Si vous avez envie de rire, passez nous voir. – Autres propositions progressistes, tenue élégante pour les hôtesses, valorisation des agents qui reflètent l’image de l’Hôpital avec en point d’orgue l’élection « MISS /MISTER » Hôpital de Roubaix. Tout cela fleure bon la discrimination par le physique. Tout un programme que n’aurait pas renié le vainqueur de Verdun, ni le champion de la grande distribution : SBAM + en promo une opération achetée / une opération gratuite. Ce n’est plus l’Hôpital Victor Provo mais l’Hôpital Gérard. Avec de telles idées la ligne de vêtements de l’Hôpital devrait plutôt s’appeler : « Roubaix, c’est pas très frais ». Définition du SBAM, méthode que l’on doit à la famille Auchan (Mullier) : sourire, bonjour, au revoir, merci et à bientôt… pour l’opération gratuite. Cadre ou « manager », vous avez encore le choix !

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CDD, la double peine

Notre statut stipule que la totalité des emplois doivent être occupés par des personnels sous statut. L’usage permet d’embaucher en CDI dans certaines situations spécifiques.

Les agents sur un poste vacant doivent être sous statut, c’est la régle !

Seuls les agents sur postes de remplacement (maladie, maternité, accident du travail, formation…) peuvent être en CDD.

A l’Hôpital de Roubaix on est loin du compte et actuellement la stagiairisation n’intervient au mieux qu’après 2 ans de CDD, alors même que le projet social prévoit la stagiairisation à 1 an.
Cela concerne la plupart des 400 contractuels employés actuellement au Centre Hospitalier de Roubaix.
Il faut savoir que les syndicats n’ont jamais été consultés ni informés des changements de la durée moyenne des CDD. C’est toujours le fait du prince, ce qui en dit long sur le sens que donne la direction au « dialogue social ». La CGT qui n’a jamais été aux ordres n’entend pas laisser ce problème en suspend.

La direction, qui mime à merveille l’innocence et feint toujours la surprise quand le personnel sort de ses gonds, contraint à 2 ans de précarité les jeunes professionnels qui entrent à l’Hôpital. A cela s’ajoute l’année de stage. Ce qui porte à 3 ans la durée de probation de l’agent quand dans le privé la période d’essai est de 2 mois pour un CDI (4 mois pour les cadres) renouvelable 1 fois.

Pour les collègues en CDD, c’est la précarité, ils sont corvéables à merci et constituent la variable d’ajustement suppléant le manque de personnel. Ils subissent un chantage permanent à l’emploi et se voient contraints d’accepter les remplacements au pied levé, des horaires non réglementaires… Ils doivent mettre leur vie personnelle en attente dans l’espoir d’être stagiaires. Ils n’ont pas, pour exemple, accès au crédit, et ont également des difficultés à se loger… Les périodes de CDD réduites ne leur permettent pas de prévoir des congés, ne serait-ce que d’une semaine.

Pourtant, au CHRU de Lille, nos voisins, la durée de CDD est de 4 mois avant stagiairisation. A l’APHP c’est 3 mois. Y’aurait il donc des hospitaliers de seconde zone alors que le statut est le même pour tous les fonctionnaires ?

Depuis Janvier, la CGT des Hospitaliers de Roubaix demande à s’aligner sur le CHR de Lille d’autant plus que nous faisons partie du même Groupement Hospitalier de Territoire (G10). La direction faisait jusqu’alors la sourde oreille et ne répondait pas (pas plus d’ailleurs sur nos propositions pour améliorer le remplacement de l’absentéisme par la création d’un Pool de Remplacement Général pour remplacer les arrêts longs et maternités dont la gestion serait mutualisée afin de se prémunir de la logique néfaste des pôles qui balkanise l’Hôpital).

Il aura fallu que la CGT mette pour condition, l’ouverture de négociations sur la durée du CDD et la création d’un pool mutualisé, à sa signature au bas du pacte heures supplémentaires pour débloquer la situation. Le principe étant acté il convient maintenant de se mobiliser pour que la réglementation soit respectée.

Il est urgent d’agir d’autant que nombre d’agents quittent l’Hôpital entre autre à cause de la précarité de l’emploi à laquelle s’ajoute des conditions de travail dégradées, il est urgent que la direction entende notre demande. Il y va du respect et du droit des agents comme de la bonne marche de l’Hôpital.

1ere étape : rendez-vous sur notre site pour répondre à notre questionnaire ou nous renvoyer celui qui se trouve au dos de ce tract.

Remplissez le questionnaire en ligne

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Faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie (déclaration confédérale)

Faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie

 

Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises confirment les risques pour la démocratie, les droits des salariés et des citoyens.

Ils sont les résultats des politiques libérales, des lois régressives, des remises en cause des droits, comme des renoncements des gouvernements successifs à œuvrer véritablement pour la justice sociale et la réponse aux besoins sociaux et environnementaux. Pour autant, depuis des mois, de nombreux salariés et citoyens contestent ces choix, s’opposent aux mauvais coups, tels la loi travail et la loi Macron et se mobilisent avec leurs organisations syndicales, notamment la CGT.

Pour la deuxième fois dans le pays, sous la Vème République, une candidature d’extrême droite, représentée par le front national, sera présente au second tour des élections présidentielles. C’est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail. Les gouvernements, qui depuis 2002 se sont succédés sans jamais répondre aux aspirations légitimes à plus de justice sociale, sans ouvrir de perspectives d’avenir meilleur, en portent une lourde responsabilité !

La CGT ne se résoudra jamais à accepter un tel scénario. Elle affirme que les salariés doivent, plus nombreux et plus fort, exprimer leurs attentes et leurs exigences revendicatives, faire grandir des mobilisations convergentes capables d’imposer un rapport de force pour gagner de nouveaux droits. Seul le progrès social favorise les solidarités, participe à combattre l’exclusion, les stigmatisations, les mises en concurrence.

L’utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l’homophobie, la préférence nationale ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires.
La CGT les combat et les combattra sans relâche ! Elle n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !

 

 

L’autoritarisme des gouvernements successifs, les engagements non tenus ou les reniements, le renoncement à une Europe sociale, les dénis de démocratie, l’utilisation à répétition du 49.3 et les politiques menées ont cultivé la désespérance et le fatalisme d’une partie de la population. Cela est renforcé par la casse de l’industrie et des services publics, la montée du chômage et de la précarité, l’abandon des zones rurales et périurbaines.

La CGT ne croit pas en l’Homme providentiel et c’est la raison pour laquelle, elle revendique une véritable démocratie et de véritables droits d’expression et d’intervention dans toutes les entreprises et les services. Elle propose des alternatives sociales comme, par exemple, l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, les 32 heures pour travailler toutes et tous, travailler mieux et moins.

La CGT appelle l’ensemble des salariés et des organisations syndicales à faire du 1er mai une journée de mobilisation, de lutte et d’expression revendicative exceptionnelle, une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs, le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.