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Contractuel, ce n’est pas un statut

Le principe de la fonction publique hospitalière est une embauche sous statut, après concours. Néanmoins, l’embauche en CDD, CDI s’est considérablement développée. Notre action en 2017 vis-à-vis des emplois précaires a permis de régler de nombreux problèmes et a obligé la direction à fixer des règles.

Voir notre tract de 2017 :

La règle en usage sur l’hôpital, décidée par la direction, même si elle est en dehors des clous :

  • Pas plus d’un an en CDD sur poste vacant
  • Passage en CDI au bout d’un an
  • Passage stagiaire au bout d’un an en CDI
  • Titularisation au bout d’un an de stage

Cette règle en vigueur met en place une précarité dans notre établissement, il faut 3 ans pour être titulaire. De plus, cette règle, choisie par la direction est souvent contournée :

  • Vous êtes en CDD mais  « Vous n’êtes pas sur un poste vacant » : solution de facilité, avec le nombre de départs en retraite chaque année, il y a assez de postes vacants pour tous les CDD. On doit vous proposer un poste vacant, même si c’est dans un autre service. Après si vous préférez faire des remplacements dans votre service, cela doit être votre choix !
  • Vous êtes en CDI mais on vous oppose le fait qu’il faut attendre le prochain concours. C’est une façon pour la direction de vous garder le plus longtemps possible en CDI. Il est possible de mettre autant de place au concours que de CDI existants. De plus, certains métiers (aide-soignant, infirmiers, …) ne sont pas soumis à un concours mais à un diplôme. D’autre sont soumis à un « concours sur titre », qui est très simple à organiser (adjoint administratif, ouvrier, ASH, …).

Nous avons posé, à nouveau, la question des emplois précaires au prochain CTE (comité technique d’établissement).

Aidez-nous à mieux connaitre le nombre de situations précaires en remplissant

Même de manière anonyme, le questionnaire en ligne à l’adresse

http://www.medecinelibre.org/cgt/vitefait_prog/RQ_20200910092152813_prog

ou accessible directement à partir de votre smartphone avec le Flashcode en haut du tract.

N’hésitez pas à nous contacter directement par mail ou téléphone

Vous êtes titulaire, vous êtes aussi concerné :

Si vous connaissez quelqu’un en CDD ou CDI à l’hôpital,

soit dans votre service, soit dans votre entourage,

demandez-lui de remplir notre questionnaire afin de nous permettre de l’aider

La question sera abordée lors de notre réunion d’information le :

1er octobre, de 13h à 16h, amphi de Barbieux « 

Les 12 heures, Avant de changer, ECHANGEONS !!!

Très chers collègues.

Le passage à des roulements horaires en 12 heures est dans beaucoup de têtes et dans beaucoup de discussions actuellement. A la CGT des hospitaliers de Roubaix, nous le savons. Et  pour certains d’entre nous, nous le vivons.

Nous vous proposerons, dans les semaines à venir différents documents afin que, tous et toutes, vous puissiez y réfléchir posément.

Aujourd’hui, nous allons aborder la question des grilles horaires. Pour cela, nous allons étudier les roulements de nuit.

Pourquoi ? Parce que c’est un roulement fixe QUI CONCERNE TOUT LE MONDE. De jour comme de nuit vous le verrez.

Voir le tract en version intégrale

Journal des instances

Jeudi 28 août le CHSCT et le CTE ont été amenés à donner leurs avis sur l’ouverture de l’
UNITE de MEDECINE POLYVALANTE POST URGENCES (UMPPU).
La présentation du projet de l’UMPPU (service qui doit s’ouvrir le 31 août) nous pose problème sur la question de l’effectif calculé pour l’ouverture de ce service (la maquette) et l’effectif réel alloué à cette unité.
Ce projet de création d’un nouveau service a globalement notre approbation car il répond à un besoin pour l’Hôpital et devrait permettre une meilleure prise en charge des patients.
Néanmoins comment accepter, dans ce service ouvert 7 jours sur 7 et H24, que la maquette n’intègre pas un poste de brancardier et un poste d’ASH le weekend et les jours fériés ?
Quant aux effectifs réels ils sont inférieurs à la maquette présentée :
Maquette Effectifs réels du service
6,1 IDE 6 IDE
6 AS 6 AS
1,3 ASH 1 ASH
L’explication de la direction est que c’est le pôle CHIR/Urgences qui compensera le sous-effectif.
C’est de mémoire, la première fois que l’on nous présente un effectif réel inférieur à la maquette.
Congés formation, congés maladies courts, récupérations, CA/RTT, heures syndicales, c’est le pôle qui compensera !
Sauf que le Pôle n’en aura pas les moyens sans taper dans les effectifs des autres services en tension.
Jusqu’où la direction ira-t-elle dans la politique de sous-effectif programmé ? Les budgets ne sont pas à la hauteur des besoins certes, mais là on a franchi un cap, on marche carrément sur la tête.
Malgré la demande insistante de la CGT, le président a refusé de dissocier le vote du projet UMPPU en 2 votes

  • Un vote sur la maquette et l’effectif réel
  • Un vote sur le reste du projet.
    Cela aurait permis à vos représentants de s’exprimer favorablement pour l’ouverture de cette unité et de rejeter sa partie néfaste pour les agents et les patients.
    Dans ces conditions le CHSCT (comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail), qui a siégé avant le CTE, s’est majoritairement abstenu sur la globalité du projet.
    Quant au CTE (comité technique d’établissement) qui n’a eu aucune autre précision de la direction sur l’incohérence du calcul de la maquette et sur l’effectif réel sous évalué, a, après une suspension de séance demandée par la cgt, voté à l’unanimité contre le projet.
    Ce vote est la conséquence directe du refus de la direction de permettre à vos représentants de prendre position clairement sur le projet.
    Il aurait été absurde de voter pour un projet qui sera manifestement en sous-effectif et dont les effectifs réels sont inférieurs à la maquette.
    L’instance CTE traite des questions financières, des effectifs, de la formation…. C’est donc en toute logique que le CTE a donné un avis négatif sur un projet qui présente un déficit en effectif aussi flagrant.
    Vous voulez que ça bouge ? Rejoignez la CGT !

Réunion d’information – l’hôpital d’après

La cgt des hospitaliers de Roubaix organise une réunion d’information de tout le personnel (syndiqués et non syndiqués). L’occasion de débattre, ensemble, de tous les problèmes, locaux et nationaux. L’occasion de faire le point sur tous les différents problèmes des services. La crise du COVID nous a obligés à annuler notre précédente réunion et beaucoup d’entre vous se posent des questions sur l’hôpital de demain.

Discutons ensemble, syndiqués (quelle que soit l’appartenance syndicale) et non syndiqués, sans polémiquer sur le verre à moitié plein ou à moitié vide. Les avancées ne se font pas à coup de stylo, mais par l’information et la mobilisation au quotidien.

Nous avons pris notre responsabilité sur cette information au quotidien, en étant à vos côté pendant toute la période COVID (6 tracts entre avril et juin, interventions régulières auprès de la direction pour remonter les problèmes, grosse manifestation avec les médecins dès la sortie du confinement). Les évolutions se gagnent ensemble.

Si le gouvernement se félicite d’un accord majoritaire, les problèmes de l’hôpital sont loin d’être résolus. Derrière l’arbre des 183 euros se cache la forêt des mesures de restriction budgétaire au quotidien. La loi de financement de la sécurité sociale, votée en octobre, pourrait mettre un terme à toutes nos espérances.

Le « gain » de 183 euros, en mars 2021, loin de nos revendications communes d’une augmentation de 300 euros dès juillet 2020, doit renforcer en chacun d’entre nous l’assurance que nos revendications sont légitimes et qu’il reste encore des combats à mener.

Nous aurons un supplément de salaire de 1182 euros entre juillet 2020 et juin 2021, nous  demandions 300 euros, soit 3600 euros dans la même période… Alors gain de 1182 euros ou perte de 2418 euros? Les appréciations  peuvent diverger en fonction de l’implication de chacun dans les luttes. Toujours est-il que, si seules les discussions dans l’ambiance feutrée d’un bureau ministériel pouvaient faire plier le gouvernement, ça se saurait depuis longtemps.

Ne prenons pas cette augmentation comme un « solde de tout compte », n’acceptons pas les mesures rétrogrades inscrites dans le protocole.

La possibilité de signer des accords locaux dérogatoires au code de la santé publique doit nous renforcer au « tous ensemble », par la discussion avec les salariés.

Si la CGT des hospitaliers de Roubaix, majoritaire, a, à elle seule, la possibilité de signer ou non ces protocoles d’accord, notre poids, nous le devons à chacun d’entre vous et nous continuerons à vous associer, service par service, comme nous le faisons depuis des années.

La suppression de la prime de service, remplacée par une « prime au mérite », la mise en place de l’annualisation du temps de travail, la fermeture de lits et de services, remplacés par des unités temporaires, le refus d’embaucher le personnel nécessaire au fonctionnement de nos hôpitaux, toutes ces mesures néfastes nous ont contraints à ne pas signer le protocole Ségur.

Notre combat pour la reconnaissance de l’hôpital public ne s’arrête pas à la signature d’un brouillon, déjà critiqué, même par les signataires. Nous continuerons notre combat pour cette reconnaissance.

Personnel médical ou non médical, dès à présent, réservez votre premier octobre,

de 13h à 16 h pour participer à notre réunion d’information (amphithéâtre Barbieux)  

Syndiqué à la CGT ou non, votre participation à une réunion d’information est un droit.

Le temps de participation est reconnu comme du temps de travail.

Ségur, dur !

  Ce que les collectifs et organisations syndicales en action demandaientCe que les organisations signataires ont accepté (CFTD, FO, UNSA)
300 euros dès juillet 2020 pour l’ensemble des personnels90 euros à partir de septembre mais payés au plus tôt en janvier 2021 puis 93 en mars… Pas un centime en 2020
Plan d’emploi de 100.000 agents à l’hôpital public, 200.000 en EHPAD7.000 postes supplémentaires, embauches sur les 8.000 postes déjà vacants, soit une annonce de 15.000 emplois
Arrêt des fermetures de lits et d’hôpitauxNada
Résorber l’emploi précaireLancement d’une « étude d’impact »
Intégration des primes pour le calcul de la retraiteGroupe de travail sur les primes. Suppression de la prime de service remplacée par une « prime au mérite »
Embaucher assez de personnel pour arrêter les rappels intempestifsMise en place de l’annualisation du temps de travail, monétisation des heures supplémentaires, réduction à 11h du temps de repos quotidien. Rappel à la demande, « au volontariat ».
Harmoniser les règles de gestion des hôpitaux au niveau nationalMise en place de protocoles d’accords locaux qui pourront être dérogatoires
Améliorer les conditions de travailSuppression des CHSCT

Les belles promesses du Président de la République se sont évanouies dans le Ségur de la santé. La signature du protocole d’accord par des organisations syndicales représentant, aux dernières élections la moitié du personnel, le suivi de ce protocole réduit aux organisations signataires, pourrait, générer de nouvelles surprises.

Aucun financement réel n’est prévu à ce jour, tout est renvoyé en octobre à l’examen de la loi de financement de la sécurité sociale et toutes les belles annonces pourraient se métamorphoser en peau de chagrin.

La CGT a consulté le personnel, 80% du personnel considère qu’il ne fallait pas signer !

Certes, pour chacun d’entre nous, les 183 euros d’augmentation, c’est toujours bon à prendre… Mais c’est très loin de la demande unitaire de 300 euros et encore plus de la surenchère à 400 euros demandée par certaines organisations syndicales.

Les revendications des médecins ont été traitées avec la même négligence et on peut s’inquiéter de plus en plus de l’attractivité de l’hôpital.