Olympiades : panem et circense

Pour le pain, nous n’y reviendrons pas, il n’est, théoriquement, plus gratuit au self depuis le début d’année.

Pour les jeux, après le séminaire cheval, stand up paddle, soirée dansante, offert, sur le temps de travail, à certains « managers » dans la baie de la Somme, la direction se propose d’offrir à la plèbe les jeux du cirque sur le temps de repos mérité (pas de rappels intempestifs pour venir bosser ces jours-là ?).

À ce jour, nous ne savons pas si les «imperatores» pourront décider de la mise à mort des «vernae» en tournant leur pouce vers le sol.

Alors que les Olympiades se déroulent chaque jour, dans chaque service, pour pallier le manque d’effectifs, pour pallier l’absence d’un nouveau collègue victime de burn-out, nos « gladiateurs des temps modernes » ont, selon la direction, validé cette organisation: « horodaté au vendredi 15, 18h, fin de la consultation . L’adhésion au principe de l’organisation d’une telle journée l’emporte par 120 voix ( soit 9% des votants ). Ce principe sera proposé au conseil de surveillance. (mail du lundi 18 juin 2018 11:14.) »

Nous apprécions, à sa valeur, ce grand moment de démocratie, la mise en place de ce sondage, réalisé sur un site allemand fiable et dont le résultat ne peut bien sûr pas être remis en cause. Tout de même 1341 votes, c’est quelque chose !

Et la réponse, en temps réel, alors que les agents attendent depuis 2 ans la publication des résultats de l’enquête QVT !

Chapeau bas !

La CGT, sûre du sérieux des méthodes choisies par la direction a décidé de prendre les mêmes outils (le site allemand https://strawpoll.de) et d’y réaliser, elle aussi un sondage qui ne pourra pas être, lui non plus contesté.

Une question « Voulez-vous virer l’équipe de direction du CH Roubaix », posée le 19 juin à 21:17 dans un sondage clôturé, horodaté le 21 juin à 21:26 dont nous vous présentons les résultats :

OUI 99.74 % (3029 votes) – NON 0.26 % (8 votes)

Ce sondage, de grande qualité et dont les résultats, à l’instar de ceux de la direction sur les « olympiades » ne peuvent pas être remis en cause, est directement accessible à l’adresse suivante : https://strawpoll.de/d92ar88 vous pourrez vérifier par vous-même qu’il n’y a aucun trucage.

Vos élus CGT mettront ce point à l’ordre du jour du Conseil de Surveillance du 28 juin, afin que le principe de sa mise en œuvre y soit exposé.

Le tract : Panem et circenses

Macron déclare la guerre à la Fonction Publique !

Cela fait des années que les Services Publics sont laminés par des réformes et des budgets  qui n’ont fait que détériorer leur fonctionnement et réduire leur capacité à mener à bien
leurs missions auprès de la population.

Aujourd’hui, le gouvernement Macron change de braquet et veut porter l’estocade sociale.
L’ennemi véritable de Macron, c’est le peuple, qu’il dépouille de ses droits et de ses biens :
augmentation CSG, réduction de l’ISF, ordonnances travail, SNCF, Fonction Publique (État
Territoriale et Hospitalière) Formation, protection sociale et retraite…

Attaque sur nos instances
– Menace de suppression des CHSCT : pourtant cette instance a pour mission de protéger la santé des agents et leurs conditions de travail. Le gouvernement va
même jusqu’à la suppression de la possibilité de recourir à l’expertise, qui permet de mettre en avant tous les dysfonctionnements. Cette instance gène la politique d’économie à tout prix, il faut la réduire au silence.
– Des Commissions Administratives Paritaires Locales gravement amputées de leurs prérogatives. C’en est fini du droit de regard des élus du personnel sur les
politiques d’avancements, de promotions, titularisations. Les CAP ne seraient convoquées qu’en cas de recours des agents, c’est la porte ouverte à tous les abus, aux passes droit, aux promotions à la tête du client.
La méthode est simple : fractionner les annonces en frappant vite, tout azimut et le
plus fort possible pour assommer la population sous l’avalanche des mauvais coups.

Nouvelle cible du gouvernement : les services publics avec toujours la même méthode,
frapper vite et fort. Enjeux : casser tout ce qui gêne à la mise en place du démantèlement, du morcellement et de la privatisation des services publics.

Avant de s’attaquer aux droits des agents de la fonction publique, à son statut, le
gouvernement s’attaque à ce qui permet aux salariés du public de s’organiser, de se
défendre, de revendiquer, et de contester abus et injustices.

La conséquence de la refonte des instances représentatives du personnel aboutira à une réduction drastique des moyens syndicaux et donc notre capacité à vous informer, à vous accompagner dans vos démarches et à vous défendre. Leur but unique étant de museler le personnel pour anéantir toutes velléités de contestation, de revendications individuelles et collectives

Ne nous laissons pas manipuler ni prendre de vitesse, il est temps de s’organiser et d’agir
ensemble. Les services publics ne sont pas une idée rétrograde au contraire, ils sont la
propriété du peuple, ils garantissent la réponse aux besoins fondamentaux quel que
soit la condition de l’individu, ils réduisent les inégalités et sont garants de la
redistribution sociale, ils maillent les territoires et sont au service de la population
et pas des intérêts d’actionnaires voraces.

Attaques de notre statut – recours accru d’agents sous contrat avec
fléchage de missions entières où, par principe, le recrutement de fonctionnaires
serait banni pour laisser place aux contractuels et donc à la précarité. Ce qui se
dessine, c’est donc l’arrêt du recrutement statutaire dans des pans entiers de la
Fonction Publique. C’est la mise à mal d’un des principes fondateurs du statut.

Ensemble Public/Privé

Grève et manifestation à Lille Porte de Paris
Statut, Emplois, Droit du travail, Salaires, Conditions de Travail, Services Publics, Droits Fondamentaux :
Le 19 AVRIL 2018, TOUS dans la RUE !

le tract tract1 action 19-4-18

Des agents fatigués et inquiets interpellent le maire et la direction de l’hôpital (voix du nord 30/03/2018)

Une centaine de personnes étaient réunies ce vendredi matin derrière les syndicats pour développer face au maire une longue liste d’inquiétudes et de revendications. Photo François Flourens

Elle vient du Togo. Elle n’a pas de papiers, pas de logement. Et c’est à l’hôpital de Roubaix qu’elle a accouché cet hiver d’un enfant d’à peine un kilo. «  On est face à des mamans en grande difficulté. Comment on fait ?  » Comment on fait sans les assistantes sociales du département qui n’exercent plus à Beaumont, reportant leurs missions sur le personnel de la maternité ?

C’est une des très nombreuses questions qui ont été soumises ce vendredi matin à Marie-Christine Paul, la directrice de l’hôpital, mais aussi à Guillaume Delbar, maire et président du conseil de surveillance, par une centaine d’agents de l’hôpital, appelés à la grève par les syndicats CGT et Sud. «  Il reste cinq maternités sur vingt dans le département où il y a des assistantes sociales. Il y a une question d’équité territoriale  », a admis Karima Zouggagh, élue roubaisienne mais aussi du département, qui a relayé une interpellation au président du conseil départemental. «  Nous avions cinq assistantes sociales ; vous avez écrit pour en réclamer au moins deux. On sait comment ça se passe, ils n’en donneront qu’une  », ont déploré Frédéric De Rycker (CGT) et Patrick Desmedt (Sud).

l’article en entier article voix du nord

Accélération inédite de la casse de notre hôpital !

Pour Agnès Buzyn,,, ministre de la santé, 30% des dépenses de l’assurance maladie ne sont pas pertinentes. Et dans les tuyaux du gouvernement, la casse du statut des fonctionnaires, la suppression de 120 000 postes.

La mise en place d’un système de santé tourné vers contre le patient

Sur les événements en cours :

• Réanimation, Urgences, Pédiatrie, Vaguemestres, Magasin Central, Transport/Déchets, Pédiatrie, Ehpad-USLD, Cuisines, Maternité : problème d’effectifs, de charge de travail, situations de crise. Il y a aussi la cardio, la neuro, la pneumo, le court séjour gériatrique, les Blocs opératoires et tant d’autres services en souffrance…

• CRRE changement des maquettes, remise en cause du financement du Centre Guy Talpaert.

• Service social : le Département supprime 5 assistantes sociales petite enfance, gros problèmes dans la nouvelle maternité, on demande à nos assistantes sociales de compenser au détriment du suivi social des autres services.

• Plus aucun remplacement des arrêts longue durée.

• CDD pendant souvent plus de deux ans engendrant précarité et abus en tous genres.

Voici, un aperçu des points évoqués en CHSCT qui nous font tirer l’alarme depuis plusieurs mois.

Un outil de démantèlement des hôpitaux locaux la mise en place du G10 (groupement hospitalier de territoires métropole Flandre intérieure). Les documents remis dans les instances prouvent la mise en œuvre accélérée des mutualisations et l’ampleur des restructurations :

• Acté : mise en place d’une cellule de gestion des appels d’offres sur le CHU, fin de l’autonomie des établissements

• Acté : mise en place d’une équipe commune en charge des systèmes d’informations dès le second semestre 2018

• Acté : mise en place d’applications informatiques sur le GHT (remise en cause des installations en cours)

• Acté : mise en place d’une équipe commune sur les secteurs logistiques suivant : laboratoire, Pharmacie, Biomédical

• Acté : mise en place d’une équipe commune de support (interventions informatiques bien sûr mais aussi probablement services techniques, transports, magasins, …). On comprend mieux pourquoi pour l’instant on laisse pourrir les situations.

• Acté : mise en place d’un service unique de cardiologie sur le GHT

• Acté : une direction des affaires médicales, un service formation, un IFSI pour la GHT

• Acté : mise en place d’équipes médicales et paramédicales par secteur d’activité. Demain votre service ira de Roubaix à Hazebrouck et l’on pourra vous demander d’aller dépanner dans votre spécialité dans l’un des dix hôpitaux

« Je suis serein, ça ne se fera pas »… nous direz-vous. Pensez-vous vraiment que l’on va réduire les budgets de 30 % sans que vous en soyez victime ?

Si vous vous posez-des questions, venez entendre les réponses des politiques et des tutelles au Conseil de Surveillance du 30 mars 2018 à 8H30, Cour de Barbieux.

Venez sur votre temps de repos ou déclarez vous grévistes auprès de votre cadre (nous vous conseillons de le faire au plus tard mercredi pour marquer le coup).

Si vous n’êtes pas assigné, vous pouvez venir, même si vous êtes victime de pression au dernier moment.

Vendredi 30 mars à 8H30 Tous au Conseil de Surveillance, dans la cour de Barbieux

le tract en version pdf tract 30 mars 2018

L’Hôpital Public, Notre bien COMMUN. J’aime mon Hôpital, je le défends !

Mobilisation Générale jeudi 22 mars,

Journée de grève nationale dans la Fonction Publique

Manifestations intersyndicales partout en France

 

  • NON aux 122 000 suppressions de postes dans la fonction publique annoncées par le gouvernement.
  • NON à l’abandon des Services Publics de proximité.

> NON au décret qui permet le licenciement des fonctionnaires.

> NON à l’emploi massif de contractuels à l’Hôpital.

> NON à la casse annoncée du Statut de la Fonction Publique.

> NON à la journée de carence.

> NON à l’étranglement budgétaire des Hôpitaux et des EHPAD.

> NON à la baisse des tarifs Hospitaliers.

> NON à la casse des services de l’Hôpital de Roubaix : Gériatrie, Réa/Soins Continus, CRRE, Pédiatrie, Urgences, Vaguemestre, Service Social, Neuro, Magasin, Admissions, secrétariats médicaux, Transport/déchet, Cuisines…

> NON à la dégradation de nos conditions de travail.

> NON au chantage à l’emploi (CDD/CDI/Stagiaire).

> NON à la mise en danger des patients et des professionnels.

OUI, le service public est une richesse pour la population, il doit vivre et se développer et ne pas être abandonné aux appétits d’intérêts privés.

MANIFESTION

Jeudi 22 Mars 2018 – 14H30

Porte de Paris – LILLE

 

Toutes et Tous POUR notre

FONCTION PUBLIQUE !

le PDF 22 mars 2018

Ménage’UP, il est temps !

2018, in a toudis nin d’bras et in n’sais nin chi in aura des chocolats,

et in’d’a qui crottent que ch’tin robot qui va tout chinger !

Le robot : 2 millions d’euros (pour 4 bras), soit l’équivalent de 100 postes d’aide-soignants. Certes, dans leur logique, ils ne feraient pas une inauguration : « l’hôpital embauche 100 aide-soignants ».

Les cadres enfin épanouis et heureux ? Mais comme à l’armée : tais-toi et « en marche », je ne veux pas voir une tête qui dépasse sinon… dehors ! L’un d’entre eux vient d’en faire l’expérience et on le remplace par un faisant-fonction cadre-sup’ sans publication à la bourse des mutations.

La réanimation, de beaux locaux, ah oui….mais les roubaisiens ont besoin de quoi…d’abord de personnels en nombre, formés et motivés…aujourd’hui la souffrance du personnel est extrême car cela a été oublié…

Un dialogue social toujours en berne, une étude sur la qualité de vie au travail jetée aux oubliettes, un « projet social » en recul, des promesses pour les agents en CDD très vite oubliées.

La gériatrie réorganisée avec des moyens financiers en baisse venant du département et des fonds attendus pour les USLD toujours en attente.

Et ‘t’in pinse quo ti z’ote de tous chés gins qui font à leur’mote et qui flaminquent comm’ des rosbifs ?

Ti té rincé et té in trin de t’laicher abatte !

Mi j’vo bin qu’i mintent comm’ des aracheux ed’ dint et qu’in d’a qu’in ont plein l’bouc in les arvétant’

Et si l’on mettait le patient au centre de l’hôpital ?

Ce qu’attendent les patients et ce que nous voulons faire, c’est soigner, ce qui nous est demandé c’est de produire des soins de faire rentrer de l’argent.
Un jeune arrive, il a les deux pieds fracturés, on produit du plâtre et on le remet dans sa voiture à 4 heures du matin. A-t-il un lieu pour dormir ? Peut-il se lever pour aller aux toilettes ? A-t-il eu des antalgiques ? Cela ne nous regarde pas … Du chiffre, du chiffre, encore du chiffre !


En disant STOP, sommes-nous révolutionnaires? Non, simplement futurs patients et aujourd’hui des personnels désabusés, floués dans nos valeurs.

La prise de conscience arrive et les médecins replacent le patient au cœur du système de santé. La tribune signée par 1000 médecins, dont 21 médecins de l’hôpital de Roubaix http://www.liberation.fr/france/2018/01/15/nous-medecins-hospitaliers-et-cadres-de-sante_1622636

nous rassure sur la prise en compte des besoins de la population, sur la volonté de défendre notre système de santé.

La pétition initiée par les Docteurs Prudhomme (CGT) et Pelloux (AMUF) , « Dignité des personnes âgées, des moyens pour nos EHPAD ! », qui a déjà recueillie plus de 270.000 signatures, nous confirme sur cet engagement. N’hésitez pas à la signer https://www.change.org/p/dignité-des-personnes-âgées-des-moyens-pour-nos-ehpad

Il est temps de remettre le cadre comme animateur d’une équipe de soins, autour du médecin.

Il est temps de reprendre ensemble notre destin et d’imposer aux hiérarques une vision qualitative plutôt qu’une vision économique.

le tract

Voix du Nord 19/10/2017: Conditions de travail, droit de grève, précarité: les syndicats du centre hospitalier ne lâchent rien

L’intersyndicale SUD-CGT-FO du centre hospitalier Victor-Provo a appelé à manifester ce jeudi matin en marge du conseil de surveillance. Ses revendications, déjà exprimées à maintes reprises, ont de nouveau été exposées à la direction.

Entre la direction du CH Provo et les syndicats, on a l’impression d’un léger déjà-vu. À chaque réunion du conseil de surveillance, l’intersyndicale SUD-CGT-FO mobilise ses troupes pour répéter ses revendications et dénoncer l’absence de dialogue social.

 

En premier lieu, il est question de l’embauche des agents. Ce qu’on appelle « le projet social », voté et signé par la direction et les trois organisations syndicales, prévoit que les agents postés sur des emplois vacants soient titularisés après un délai maximum de deux ans. Or la direction propose des CDI. Exit donc le statut de fonctionnaire. Ce qui est considéré comme le Graal dans le privé est qualifié par les syndicats de l’hôpital de « régression sociale ». La direction y voit au contraire un moyen de lutter contre le travail précaire.

suite de l’article

MANIFESTATION AU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU 19 OCTOBRE 2017 À 8H30

A l’occasion du Conseil de surveillance du jeudi 19 octobre nous appelons
les personnels à se mobiliser et faire entendre leurs mécontentements.

Les organisations syndicales CGT – SUD et FO de l’hôpital de Roubaix
dénoncent la politique de casse sociale de la direction :

  • Projet Social : désengagement de Madame PAUL. L e projet social actuellement en vigueur, signé par nos 3 organisations syndicales, validé par le Comité Technique d’Etablissement et par le Conseil de surveillance, prévoit de «garantir l’accès à la titularisation dans un délai maximum de deux ans (dans l’axe 5 page 15),», cela implique une stagiairisation après un délai maximum d’un an de CDD. Le «cadeau» de la directrice qui a décidé d’offrir un CDI (merci patron) en présentant cela comme une réduction de la précarité est bel et bien une régression sociale ! Les syndicats ont fait la proposition de se baser sur la règle appliquée au CHR de Lille : stagiairisation après 4 mois de CDD sur emploi vacant. Le directeur des ressources humaines s’était engagé à nous recevoir avant le 5 septembre pour examiner nos propositions. On attend toujours …
  • Inquiétudes sur le GHT : Avec la perte de la fonction achat à compter du 1 er janvier 2018. Quels seront les devenirs des personnels ? Quels impacts sur la DSL ? Bientôt selon la rumeur* ce sera le tour de la Formation, de l’IFSI, de la Qualité, de l’Informatique, de la Direction des soins.
  • Enquête Qualité de Vie au Travail (coût 100.000€) : Toujours pas de conclusions sur cette enquête réalisée fin 2016. La direction nous avait formulé une proposition de dupe : arrêter l’enquête mise en place afin de récupérer 50.000€, en traitant le sujet en interne. Nous lui avons adressé un refus unanime. Depuis c’est le silence radio.
  • Piétinement de toutes les alertes risques psycho-sociaux (RPS) : ex : toujours pasd’avancées concrètes sur le service informatique, la pharmacie, la maternité, la réanimation, les blocs….
  • Suspension de la commission formation par la direction : La direction avait modifié lesrègles concernant l’élaboration de la commission formation en se basant sur un coût maximum de 145€ par agent et par an. Cette situation avait provoqué le tollé des représentants des personnels. Depuis : nada, keutche, peau de zébu, welou !
  • Attaque sans précédent sur le droit de grève : Mise en application immédiate d’une note de service sur l’exercice du droit de grève. Celle-ci impose aux agents de se déclarer gréviste 48h à l’avance sous peine de menaces de sanctions disciplinaires en cas de non-respect. Il s’agit d’une note de service arbitraire totalement illégale qui n’a jamais été négociée ni avec les syndicats, ni présentée devant les instances réglementaires. Le directeur des ressources humaines se garde bien de ne pas appliquer l’ouverture de négociations lors du dépôt d’un préavis de grève. A croire que la loi ne s’applique pas au Centre Hospitalier de Roubaix.
  • Dégradations des conditions de travail dans de nombreux services : Les restructurations, les réorganisations et les déménagements ont été mal vécu par nombre d’entre vous. Malgré les alertes de vos représentants des personnels, la direction répète les mêmes erreurs. Résultats : augmentation du mal-être, épuisement professionnel, recrudescence des consultations auprès de la médecine préventive.

Pour dire haut et fort votre mécontentement, toutes et tous mobilisé(e)s à l’occasion du Conseil de Surveillance
Le Jeudi 19 octobre 2017
Rassemblement dans la cour de Barbieux à partir de 8h30
Un préavis intersyndical couvre cette journée, vous pouvez faire grève 1h – 2h, 4h ou la journée.
Les agents en repos sont également les bienvenus

tract et préavis 19 octobre 2017

Réponse du syndicat Manag’Up à notre tract la croisière s’amuse ainsi que notre réponse…

tract manag’up

réponse de la cgt à manag’up

Message de réponse à Madame le directeur à un mail adressé personnellement à l’un de nos élus à propos de notre tract « la croisière s’amuse ».

Madame le Directeur,

Nous tenons à vous rappeler les convenances nécessaires à des relations sociales les plus correctes au sein d’un établissement.
En effet, dans votre mail incendiaire vous vous en prenez directement à l’un de nos administrateurs pour un tract écrit par notre organisation.
Nous pouvons, bien sûr comprendre que vous ne puissiez pas partager notre vision des choses sur les premières nécessité de l’hôpital, nécessités rappelées il y a quelques années par Pr Mathieu Detchessahar, du Laboratoire d’économie et de management Nantes-Atlantique (Lemna), à l’occasion du salon Hôpital Expo, à Paris 2012 : « Les cadres de proximité doivent retrouver du temps pour « réanimer » le dialogue avec leurs équipes et améliorer ainsi la qualité de vie au travail ». https://www.infirmiers.com/votre-carriere/cadre/importance-des-cadres-de-proximite-hopital.html
Vous préférez utiliser le temps et l’argent de l’hôpital au conditionnement de vos cadres, à les extraire un peu plus de leurs équipes.
Vous feignez la surprise à chaque nouvelle alerte RPS, alors même que vos méthodes en sont directement responsables.
Alors que vous aviez initié une démarche Qualité de Vie au Travail, que nous avons accompagnée, brusquement marche arrière toute, même les résultats ne sont pas publiés, malgré nos relances.
Madame le Directeur, nous ne pouvons que d’emblée dénigrer une démarche qui sépare encore un peu plus le cadre de proximité de son équipe.
Notre organisation est prête bien sûr à vous exposer les objectifs que nous recherchons. Bien être du cadre au travail au sein de son équipe, réorganisations consenties en dialogue avec le cadre de proximité et non imposées en sont des éléments clés.
Dans l’attente, nous vous demandons de cesser, immédiatement toute menace directe ou indirecte sur l’un de nos élus afin d’éviter d’envenimer la situation que vous avez créée au sein de notre hôpital.
Nous vous demandons, comme vous l’a déjà demandé le conseil de surveillance, d’initier une démarche, avec la médecine du travail, avec les partenaires sociaux pour faire cesser le burn-out dont les cadres sont, comme d’autres, victimes.
Nous sommes, bien sûr, à votre disposition si un jour, enfin, vous vous décidiez de prendre contact avec la réalité sociale de votre établissement.
Nous saluons le travail fait par un élève-directeur, impliqué, dans l’élaboration du prochain projet social qui prenait en compte tous les éléments nécessaires à la qualité de vie au travail et nous déplorons, qu’une fois ce dernier parti, vous jetiez son travail à la poubelle, allant jusqu’à dénoncer unilatéralement le projet social en cours, régulièrement voté par le conseil de surveillance.
Arrêtez, Madame le Directeur, d’attiser dans vos réunions, dans vos messages, les divisions. Nous avons besoin de cohésion au sein des équipes, au plus près des patients et non dans une tour d’ivoire.

Cordialement,

La CGT des Hospitaliers de Roubaix

 

Lettre ouverte : votre dénonciation du Projet Social

Madame le directeur,

Nous avons pris connaissance de votre courrier joint avec la fiche de paye,
adressé à l’ensemble du personnel.

Nous ne pouvons que constater que vous revenez sur vos engagements et votre
signature du projet social inscrit au projet d’établissement.

En effet, le projet social actuellement en cours signé par nos 3 organisations
syndicales et validé par le Comité Technique d’Etablissement et par le Conseil de
surveillance, prévoit (dans l’axe 5 page 15) de «garantir l’accès à la titularisation
dans un délai maximum de deux ans», ceci implique une stagiairisation après un
délai maximum d’un an de CDD.

Votre position « d’amélioration des conditions de travail et de réduction de la
précarité» est en fait une régression par rapport aux engagements que nous
avons signés conjointement.

Récemment, lors de nos échanges avec votre DRH, nous avons fait une
proposition réaliste et concrète correspondant à ce qui se fait dans le premier
établissement du GHT.

Votre DRH s’était engagé à nous recevoir avant le 5 septembre pour examiner
nos propositions.

Nous attendons encore !

Nous demandons que vous respectiez le Projet Social que vous avez signé et
que dans le cadre de la résorption de la précarité vous positionniez l’ensemble
des personnels ayant fait un an de contrat, en qualité de stagiaire. Si leur
stagiairisation nécessitait un concours régional, nous vous demandons la
publication des postes.

Dans cette attente veuillez agréer, Madame, nos salutations distinguées.

Les syndicats CGT – SUD et FO de l’hôpital de Roubaix

Intersyndicale 10 octobre lettre ouverte contractuels