Le hussard sur le toit
Notre nouveau Directeur des Ressources Humaines et de la Dialectique a su embrasser, dès son arrivée les dossiers brûlants.
Permettre à nos collègues en arrêt longue durée une reprise de travail méritée ? Que nenni, il préfère les payer à rester chez eux, il n’y aurait, selon lui pas de travail à l’Hôpital de Roubaix.
Faire cesser immédiatement tous les problèmes générant de l’absentéisme ? Que nenni, continuons les « procédures dégradées ».
Voici ses priorités :
La Première minute de Monsieur Cyclopède, la reprise en main des cadres :
« Dans notre communication aux agents, il faut bien que nous bannissions l’expression « congé enfant malade » pour préférer l’expression « autorisation d’absence ». « L’autorisation » a un caractère exceptionnel et doit être autorisée (par définition) par l’encadrement, contrairement au « congé » qui est systématique et de droit pour les agents. ».
Voilà la première pierre jetée dans la cour de la dialectique, décodons :
« L’autorisation doit être autorisée (par définition) », c’est beau, clair (comme du jus de citron), net, précis.
« Le « congé » est systématique et de droit pour les agents ».
Vous ne suivez plus ?
C’est un bouleversement total du guide du temps de travail, dorénavant, plus besoin de demander une autorisation pour vos congés annuels, c’est un droit et ils sont systématiquement accordés et au diable les refus pour nécessité de service, c’était avant. En revanche, mettons en place un tableau prévisionnel des maladies de nos chérubins pour éviter tout dysfonctionnement dans nos services.
Étonnant non ?.
La deuxième minute de Monsieur Cyclopède, le téléphone portable :
« L’utilisation du téléphone portable n’est pas autorisée, hormis en de cas de force majeure, après information préalable et autorisation de l’encadrement. Les téléphones portables doivent rester dans les vestiaires. » « Pendant la pause réglementaire de 20 minutes … l’utilisation du téléphone portable personnel est tolérée ».
Voilà la seconde pierre jetée dans la cour de la dialectique, décodons :
Avant, il ne vous serait probablement pas venu à l’idée d’utiliser votre téléphone portable dans le bloc opératoire, maintenant, en cas de force majeure (on vous appelle pour vous dire que votre belle-mère vient de décéder par exemple), vous prévenez votre cadre, vous lui demandez l’autorisation de décrocher, vous vous précipitez au vestiaire et là vous apprenez la mauvaise nouvelle. Si vous travaillez en altitude, pendant votre pause de 20 minutes, n’oubliez pas, deux allers-retours 5ème étage-sous-sol et vous pourrez profiter de votre portable toléré.
Étonnant non ?
Seule inquiétude : cette consigne s’applique-t-elle à nos directeurs préférés ou vont-ils pouvoir continuer à nous abreuver de leurs messages « envoyé de mon IPhone » ?
La troisième minute de Monsieur Cyclopède :
Dans un courrier aux brancardiers, Monsieur Cyclopède leur indique que le doublement des brancardages entre le bâtiment Lagache et Victor Provo ne change en rien leur charge de travail et qu’il ne va pas encombrer l’ordre du jour du CHSCT avec si peu. D’ailleurs, comme il le dit : « il est et restera des plus vigilants quant aux conditions de travail des personnels. ». Plus besoin d’instances, Monsieur Cyclopède est le cerbère de vos conditions de travail.
Étonnant non ?
Et si on lui faisait faire un brancardage chronométré des soins palliatifs jusque Victor Provo ?
Ces trois minutes nous ont été brillamment offertes par notre nouveau Directeur des Ressources Humaines et de la Dialectique.
A bientôt pour la remise spéciale et publique du prix du citron de l’oligarque le plus prometteur.
Le 28 avril rassemblement dans la cour de Barbieux de 13 h à 14 heures.
A QUAND le RESPECT !
Mercredi 20 avril, le personnel de nuit se rebiffe. Il refuse d’être mis en procédure dégradée pudiquement appelée « procédure d’entraide » par la direction. La direction qui ne prend même pas la peine de respecter les procédures qu’elle a mises en place. La procédure «d’entraide » des AS du Vert Pré stipule : • La Maquette de nuit : USLD, 2 AS pour 3 unités – EHPAD, 2 AS pour 3 unités (soit 4 AS pour 6 unités au total). • Pour les arrêts « au pied levé » de nuit : les 3 AS de nuit prennent en charge 2 unités. La direction passe outre et met de plus en plus souvent l’équipe de nuit en procédure dégradée pour dépanner sur d’autres sites. Ce que ne prévoit pas cette procédure décidée unilatéralement par la direction. Les 9 agents qui ont rencontré la direction avec la CGT, ont environ 900 heures supp cumulées. Un agent a à lui seul 300 heures supp et encore 12 CA de 2015 à prendre, mais on lui demande quand même de dépanner sur d’autres résidences ??? Reçus par la Direction (l’adjoint du DRH) le personnel et la CGT ont dénoncé le non-respect de la procédure de la direction et les conséquences sur les conditions de travail et la prise en charge des résidents. En attendant une réponse respectueuse de la sécurité, des conditions de travail des AS et de la prise en charge des résidents, le personnel avec la CGT maintient le mouvement et refuse de se mettre en procédure dégradée pour pallier l’absentéisme d’un autre site. Quel est l’intérêt de mettre en difficulté une équipe pour palier une autre situation dégradée !!! Au final ce sont 2 équipes et 2 sites en difficultés : UBUESQUE …
Le centre hospitalier de Roubaix sur la liste noire de l’absentéisme
Voix du nord
PUBLIÉ LE 22/04/2016
Pénibilité du travail, horaires difficiles, solidarité entre agents qui s’étiole, passage aux 35 heures : les syndicats de l’hôpital n’ont pas de mal à avancer des raisons expliquant l’absentéisme des agents hospitaliers. Mais ces motifs n’aident en rien à comprendre pourquoi à Roubaix, plus qu’ailleurs dans la région, les agents non médicaux se mettent plus souvent en arrêt.
Pour Jacques Adamski, de la CGT, il convient de chercher du côté d’une spécificité de l’établissement : « Il accueille 400 lits en gériatrie, soit autant que le CHRU de Lille. Or, c’est un secteur très difficile. » « Avec la réforme des Ehpad et des unités de soins longue durée fin 2014, près de 45 postes d’aides-soignantes y ont été supprimés progressivement, ajoute pour sa part Patrick Desmet, pour Sud Santé. C’est justement le domaine où l’absentéisme est le plus fort au sein de l’établissement. »
Coups de chaud et difficultés socio-économiques
Marie-Christine Paul, directrice de l’hôpital, se rallie à l’argument. Et en ajoute un autre : l’activité même de l’hôpital de Roubaix, irrégulière car fortement liée aux urgences. « On a des coups de chaud aux urgences, qui retentissent dans d’autres services, note-t-elle. Sur 24 heures, nous devons faire face à des variations de 25 % de la charge de travail. On essaie d’adapter les effectifs, mais ces variations pèsent sur la charge de travail. Le risque d’absentéisme est plus fort dans ce contexte. »
Le contexte socio-économique roubaisien, difficile, participerait aussi à l’absentéisme, avec une représentation importante de jeunes femmes à faible qualification, comme les agents de services hospitaliers. « Ces difficultés pèsent sur nos propres personnels », explique Marie-Christine Paul. Concrètement, les autorisations d’absence pour enfants malades, par exemple, sont importantes. « Certains personnels se retrouvent sans solution de garde pour les dimanches et nuits », ajoute la directrice.
Autre spécificité roubaisienne, selon les syndicats : le grand nombre de dossiers d’agents qui restent en arrêt maladie longue durée dans l’attente de retrouver un poste aménagé. Surtout, « l’absentéisme est un cercle vicieux. Le fait de ne pas remplacer les absents use encore plus ceux qui restent », illustre Jacques Adamski. « Les agents qui restent en poste en font forcément plus. Au final, ça donne des situations difficiles, qui peuvent aller jusqu’au burn-out », note M. Duez, le secrétaire de FO, qui compte sur l’arrivée d’un nouveau DRH en début de mois pour juguler le phénomène.
Roubaix: passer par le sous sol avec les patients des soins palliatifs, un refus de la part des brancardiers de l’hôpital
La Voix du Nord
Roubaix: passer par le sous sol avec les patients des soins palliatifs, un refus de la part des brancardiers de l’hôpital
En grève ce lundi, en début d’après-midi, une majorité des brancardiers de l’hôpital dénonce le passage par une galerie «lugubre» que l’on impose désormais aux patients en fin de vie qui intègrent l’unité spécialisée de l’hôpital.
« C’est un couloir technique, on n’a pas à faire passer des patients pas là… » D’une phrase, Djamel Boudjema résume ce qui, ce lundi, a motivé l’appel de la CGT au débrayage, suivi par une large majorité des brancardiers de l’hôpital de Roubaix.
190 patients par an
Depuis une demande de décembre, réitérée la semaine dernière, il est enjoint aux médecins de ne plus prescrire de transfert par ambulance des patients devant rejoindre les soins palliatifs : 190 personnes par an. La solution, dénonce la CGT, n’a pas été soumise aux instances représentatives. Elle consiste à traverser le sous-sol de l’hôpital Provo, rejoindre le passage en souterrain de l’aile Barbieux pour arriver à l’hôpital Lagache. « Le trajet peut faire jusqu’à 500 mètres », indiquent-ils, déplorant surtout le caractère lugubre du lieu par lequel transitent des patients en fin de vie. « C’est encombré, il y a des fuites, de mauvaises odeurs. Il y a des boîtes contre les souris… La direction a mis un faux plafond, repeint pour cacher la misère mais ça cloque déjà », décrit Frédéric De Rycker, délégué CGT à l’hôpital. Sans compter le sol en mauvais état, les différences de niveaux, les courants d’air… Les agents des soins palliatifs, relayant la parole de familles, vont jusqu’à qualifier cette galerie en sous-sol de « couloir de la mort ». Le responsable syndical le souligne : « Il y a encore des médecins qui ont le courage de dire non à la direction. » Mais le personnel parle, lui, de menaces. Et s’offusque que l’on traite les patients des soins palliatifs comme des malades comme les autres.
« Dans l’intérêt des patients »
Dans un courrier du directeur des ressources humaines et la directrice des soins, il est rappelé aux brancardiers que, compte tenu des travaux entrepris, « les sous-sols peuvent être empruntés sans difficultés ». En outre, sans évoquer l’économie réalisée par la prise en charge par les brancardiers de ce transfert interne, il est souligné que cette façon de déplacer les patients a été décidée « dans l’intérêt des patients. Le transfert en ambulance implique nombre de désagréments : manutention du patient pour le positionner sur le brancard souvent inconfortable, sortie à l’extérieur avec les risques induits pour les patients fragilisés, transport en ambulance et ses secousses pour des patients souvent fébriles et douloureux, de nouveau manutention pour replacer le patient dans un lit… » Le personnel brancardier dénonce, lui, une charge de travail supplémentaire pour un service déjà en sous-effectif.
PAR MARC GROSCLAUDE
UN 31 MARS TROIS FOIS PLUS FORT QUE LE 9 MARS 50 000 manifestants dans le Nord-Pas-de-CalaisMANIFESTATION REGIONALE UNITAIRE A LILLE : 20 000 DUNKERQUE : 2200 MAUBEUGE : 4000 CAMBRAI : 800 DOUAI : 1500 VALENCIENNES : 4000 Plus d’éléments vous seront communiqués dés demain. Faites remonter à l’UD les taux de grévistes. Poursuivons les AG et débats sur les lieux de travail dans le cadre des suites qui seront données et en lien avec les revendications locales (emploi, salaires, conditions de travail…). Les modalités seront connues très rapidement : prochaine réunion unitaire le 1 er
MANIFESTATION REGIONALE UNITAIRE A LILLE : 20 000
DUNKERQUE : 2200
MAUBEUGE : 4000
CAMBRAI : 800
DOUAI : 1500
VALENCIENNES : 4000
Plus d’éléments vous seront communiqués dés demain.
Faites remonter à l’UD les taux de grévistes.
Poursuivons les AG et débats sur les lieux de travail dans le cadre des suites qui seront données et en lien avec les revendications locales (emploi, salaires, conditions de travail…).
Les modalités seront connues très rapidement : prochaine réunion unitaire le 1 er
https://youtu.be/gFNAQCsxj0w
http://www.cgtnord.fr/2016/03/un-31-mars-trois-fois-plus-fort-que-le-9-mars-50-000-manifestants-dans-le-nord-pas-de-calais.html
MANIFESTATION CONTRE LA LOI TRAVAIL À LILLE LE 31 MARS 2016 À 14h30 porte de Paris
Loi travail : Rassemblement et manifestation le Jeudi 17 Mars 2016 à 14h Place de la République
Les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens : CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, annoncent, dans le Nord, plus de 10 000 manifestants le 9 mars, la jeunesse comme les salariés se sont mobilisés fortement contre ce projet de loi du travail.
Le courant de sympathie que recueillent les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et établissements, avec des taux de grévistes importants à la SNCF, marquent la volonté et l’espoir d’inverser la logique d’une soumission programmée à la loi du marché, à la libéralisation du travail et de la société sous toutes ses formes.
Cette journée de mobilisation a été révélatrice du ras le bol du monde du travail et de la jeunesse face à l’arrogance du patronat et du gouvernement !
Pour la CGT, cette journée n’est qu’une première étape. D’ores et déjà, elle prépare une journée de grèves et de manifestations massives pour le 31 mars.
Toutefois l’Union Départementale CGT du Nord appelle ses syndicats du Nord à organiser des assemblées générales de salariés afin de débattre concernant ce projet de loi et appelle d’ores et déjà à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 17 mars.
La CGT travaille à l’unité des salariés et des étudiants.
La CGT revendique le retrait du projet de loi et l’ouverture de véritables négociations sur la réduction du temps de travail, la sécurité sociale professionnelle, l’augmentation des salaires, des emplois qualifiés et de qualités !
Les acquis sociaux sont l’œuvre des salariés, aussi la CGT les appellent à prendre leurs affaires en main et de ne pas les laisser dans celles des financiers.
Seule la mobilisation des salariés et de la jeunesse permettra de gagner une société du progrès social !
La loi travail nous concerne-t-elle ? La presse à gogos chercheant une fois de plus à discréditer les agents de l’état et des collectivités locales l’a affirmé haut et fort « nous ne sommes pas concernés ». Le code de la santé publique est certes dérogatoire au code du travail, néanmoins il s’aligne régulièrement sur ce dernier. Le passage de cette loi entrainera in facto pour nous la possibilité de faire des semaines jusque 60 heures, la mise en place des jours-forfaits (non récupération des heures supplémentaires) et autre réjouissances du même type.
La loi travail concerne-t-elle les jeunes ? Là aussi la presse et le gouvernement essaient de nous enfumer. Ce sont nos enfants qui connaissent le plus la précarité. Les entreprises pourront mettre en place des licenciements économiques sans avoir à les justifier, il faut s’attendre, si cette loi était votée à un transfert massif des emplois vers les pays de l’est où la main d’œuvre est moins chère. Par ailleurs les licenciements individuels seront simplifiés. Le chômage dépasse les 25 % chez les moins de 25 ans et on essaie de nous faire croire qu’en permettant au sein de chaque entreprise d’augmenter la durée du travail des actifs on aurait moins de chômeurs chez les jeunes…
TOUS CONCERNÉS
TOUS ENSEMBLE JUSQU’AU RETRAIT
DE LA LOI TRAVAIL
REFUSONS CE RETOUR AUX CONDITIONS DE TRAVAIL DE NOS ARRIERES GRANDS-PARENTS
TOUS ENSEMBLE AVEC NOS ENFANTS
LE 17 MARS À 14H00
PLACE DE LA REPUBLIQUE À LILLE
rendez-vous à 13h au niveau des locaux syndicaux
le tract loi travail 17
Loi Travail : non, merci !
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. Mobilisons-nous !
(merci au site http://loitravail.lol/)
Vous ne souhaitez-pas que vos enfants et petits enfants travaillent comme vos grand-parents et arrière-grands-parents,
le 9 mars, soyez à leur côté pour demander le retrait de la loi « El Khomri »
Rassemblement le mercredi 9 mars 2016 à 13H
Place de la république à Lille
Départ ensemble à 12H
Barbieux au niveau des locaux syndicaux
un préavis de grève a été déposé pour vous permettre d’aller manifester
Notre tract loi travail
Nord Éclair: la CGT prouve que sa remise de « prix citron » était prévue
La CGT répond à la lettre ouverte de la direction de l’hôpital de Roubaix. Elle démontre que sa remise de prix citron qui a tant déplu était prévue et qu’elle n’a pris personne par surprise.
Les quelques citrons remis par la CGT à la direction de l’hôpital lors de la cérémonie des vœux auront fait couler beaucoup d’encre. La méthode a été dénoncée par la directrice du centre hospitalier, Marie-Christine Paul, et la présidente de la commission médicale d’établissement, Anne Liesse, dans une lettre ouverte. Du coup, le syndicat répond à son tour publiquement. La CGT, en joignant les tracts qu’elle a diffusés avant la cérémonie, démontre surtout que le coup n’a pas été préparé en secret et que la direction savait à quoi s’attendre.
« Le jour où nos actions sur des problèmes internes plairont à nos élites bien pensantes, le personnel aura légitimement des questions à se poser sur nos valeurs syndicales », ajoute la CGT, manifestement remontée contre le maire de Roubaix qui avait, lui aussi, dénoncé la méthode…