La vérité ?

Un résident de 72 ans est retrouvé sur le sol, dans le sang, les selles, l’urine. La famille porte plainte à juste titre et un signalement est fait à l’ARS (Voix du Nord 26/06).

Les faits :

  • Le patient est retrouvé à terre : à quelle heure ? On ne sait pas ! On parle de 7h30 ou de 9h30.
  • Le médecin de garde a été appelé : à quelle heure ? On ne sait pas ! Ce serait pourtant facilement vérifiable les appels étant tracés
  • Le médecin ne s’est pas déplacé : pourquoi ?
  • L’équipe de nuit était en sous effectifs, suite à un arrêt maladie pourtant déclaré 5 jours auparavant et non remplacé : Pourquoi ?
  • Aucune alarme n’a été déclenchée.
  • Le patient a fait plus de dix chutes du même type dans le mois qui précède, il n’était pourtant équipé d’aucun dispositif d’alerte antichute. Pourquoi ?

Partant du vieux principe qu’il est plus commode de charger des lampistes plutôt que d’afficher la vérité susceptible de mettre en cause directement la direction et ses méthodes de management, la direction (on n’est jamais mieux servi que par soi même) s’est montrée prompte, comme à son habitude, à désigner des coupables, rejetant toute la faute sur 2 aides-soignantes en CDD. Elles seront sanctionnées et bien entendu leurs contrats ne seront pas reconduits.

Le témoignage de l’une des deux aides-soignantes n’a pas changé depuis le début : « Elle est passée à 5h30 dans la chambre du patient, en faisant son tour de surveillance et tout était normal, le résident était dans son lit ».

Cette version pose forcément problème à la direction, car, elle rejette la responsabilité sur l’organisation de l’hôpital. Dès lors, c’est courage et chape de plomb, allumage de contres feux et carpaccio de lampistes, jusqu’à leur promettre de les aider à retrouver du boulot en échange d’une démission (Comme ça, pas d’indemnité de perte d’emploi, pas de procédure contradictoire, fermez le ban, y’a rien à voir, affaire réglée !).

 

 

Des questions ?

Nous espérons que les bonnes questions pourront être posées par les enquêteurs :

  • Pourquoi les résidents multi récidivistes de la chute ne sont pas équipés d’un système d’alerte anti-chute alors que la plupart des personnes âgées vivant chez elles le sont ?
  • Pourquoi laisse-t-on une résidence en sous effectif, alors même que l’institution était prévenue de cet arrêt depuis 5 jours ?
  • Combien de cas identiques sont tus parce que les familles ne sont pas au courant ou ne déposent pas plainte ?

Pour la CGT, il est impératif d’arrêter l’omerta et d’engager un véritable plan sur nos EHPAD en mettant en adéquation le personnel aux besoins de nos résidents.

Plus de bouc émissaire, une action immédiate par le renfort des effectifs, la résorption de l’emploi précaire.

Le tract la vérité en format PDF

Comité Technique d’établissement du 26 juin et 11 juillet 2018

CRRE : remise en cause des soins donnés aux patients, malgré la position du CHSCT et du CTE, c’est un passage en force de la direction.

Le coma budgétaire frappe le centre Guy Talpaert au désespoir des personnels, des patients et de leurs familles.

Résidences : une nouvelle suppression de postes chez les agents polyvalents. Pour la directrice des résidences, les aide-soignants feront le taf, « elles ont le temps !?! ». En revanche, Madame va embaucher un mini-cadre à ses côtés pour faire le sien ! La pénurie est seulement côté patient, pas côté directeurs !

Aucun vote ni du CTE ni du CHSCT.
Expérimentation décidée par la direction et retour vers les instances en décembre.

En attendant que la charge de travail augmente encore pour les soignants, les mesures disciplinaires pleuvent pour masquer le manque de personnel et la maltraitance institutionnelle qui en résulte.

Situation des cuisines : Alors qu’aucun des départs en retraite n’a été remplacé, le direction reporte encore le point en septembre. On aurait des difficultés à embaucher ???
La CGT demande :

  • le passage immédiat sous statut de tous les contractuels de plus d’un an

  • la mise en place de concours sur titre TH/TSH pour les responsables de secteur

Enquête QVT :
V
ous êtes beaucoup à nous demander le résultat. La direction a essayé de classer, les résultats n’allant pas dans le « bon » sens. Le rapport met un exergue un profond sentiment d’injustice. Ce sentiment, on le ressent partout suite aux concours où le gagnant est désigné avant le concours, même (et surtout) dans l’encadrement. La CGT a demandé au CTE de voter une motion pour que les résultats soient présentés par le cabinet Lançon et l’ouverture de pistes de travail.

Cardiologie : Gros problèmes de fonctionnement face au problème de démographie médicale. Un accord est pris entre Roubaix-Tourcoing-Wattrelos pour maintenir la cardio sur le versant Nord-est. Jusque quand ? La mise en place du GHT va nous étouffer !

PMI : suppression des assistantes sociales de la maternité par le département. Arrêtons le jeu de massacre du « on y est pour rien ». La CGT demande, l’embauche immédiate de 3 assistantes sociales par l’hôpital et le montage d’une demande de financement exceptionnel à l’ARS à cet effet.

GHT : gros problèmes sur les achats, gels des développements informatique, hausse des coûts dans les deux secteurs due au fonctionnement du GHT. La CGT demande un arrêt pur et simple de ces décisions mal réfléchies.

Arrêt pur et simple du GHT !

Concours : le gros couac sur le concours AMA, personnel de Roubaix non informé, devrait être rectifié (nouveau concours). La CGT demande à la direction l’organisation de concours adjoint des cadres, ainsi que TH et TSH (cuisines, services techniques, stérilisation)

Rencontres Inter-Pôles :

A la demande de la CGT, le CTE a voté une motion pour que les personnes ne pouvant pas participer (il faut aussi s’occuper des patients) puissent eux aussi bénéficier d’un jour de congé, par équité et pour permettre que ces rencontres soient sereines !

Le DRH ne semble pas s’y opposer, ce sera une juste compensation pour tous ceux qui acceptent de remplacer leurs collègues ce jour là !

le tract cte du 26 juin en format PDF

Olympiades : panem et circense

Pour le pain, nous n’y reviendrons pas, il n’est, théoriquement, plus gratuit au self depuis le début d’année.

Pour les jeux, après le séminaire cheval, stand up paddle, soirée dansante, offert, sur le temps de travail, à certains « managers » dans la baie de la Somme, la direction se propose d’offrir à la plèbe les jeux du cirque sur le temps de repos mérité (pas de rappels intempestifs pour venir bosser ces jours-là ?).

À ce jour, nous ne savons pas si les «imperatores» pourront décider de la mise à mort des «vernae» en tournant leur pouce vers le sol.

Alors que les Olympiades se déroulent chaque jour, dans chaque service, pour pallier le manque d’effectifs, pour pallier l’absence d’un nouveau collègue victime de burn-out, nos « gladiateurs des temps modernes » ont, selon la direction, validé cette organisation: « horodaté au vendredi 15, 18h, fin de la consultation . L’adhésion au principe de l’organisation d’une telle journée l’emporte par 120 voix ( soit 9% des votants ). Ce principe sera proposé au conseil de surveillance. (mail du lundi 18 juin 2018 11:14.) »

Nous apprécions, à sa valeur, ce grand moment de démocratie, la mise en place de ce sondage, réalisé sur un site allemand fiable et dont le résultat ne peut bien sûr pas être remis en cause. Tout de même 1341 votes, c’est quelque chose !

Et la réponse, en temps réel, alors que les agents attendent depuis 2 ans la publication des résultats de l’enquête QVT !

Chapeau bas !

La CGT, sûre du sérieux des méthodes choisies par la direction a décidé de prendre les mêmes outils (le site allemand https://strawpoll.de) et d’y réaliser, elle aussi un sondage qui ne pourra pas être, lui non plus contesté.

Une question « Voulez-vous virer l’équipe de direction du CH Roubaix », posée le 19 juin à 21:17 dans un sondage clôturé, horodaté le 21 juin à 21:26 dont nous vous présentons les résultats :

OUI 99.74 % (3029 votes) – NON 0.26 % (8 votes)

Ce sondage, de grande qualité et dont les résultats, à l’instar de ceux de la direction sur les « olympiades » ne peuvent pas être remis en cause, est directement accessible à l’adresse suivante : https://strawpoll.de/d92ar88 vous pourrez vérifier par vous-même qu’il n’y a aucun trucage.

Vos élus CGT mettront ce point à l’ordre du jour du Conseil de Surveillance du 28 juin, afin que le principe de sa mise en œuvre y soit exposé.

Le tract : Panem et circenses

Macron déclare la guerre à la Fonction Publique !

Cela fait des années que les Services Publics sont laminés par des réformes et des budgets  qui n’ont fait que détériorer leur fonctionnement et réduire leur capacité à mener à bien
leurs missions auprès de la population.

Aujourd’hui, le gouvernement Macron change de braquet et veut porter l’estocade sociale.
L’ennemi véritable de Macron, c’est le peuple, qu’il dépouille de ses droits et de ses biens :
augmentation CSG, réduction de l’ISF, ordonnances travail, SNCF, Fonction Publique (État
Territoriale et Hospitalière) Formation, protection sociale et retraite…

Attaque sur nos instances
– Menace de suppression des CHSCT : pourtant cette instance a pour mission de protéger la santé des agents et leurs conditions de travail. Le gouvernement va
même jusqu’à la suppression de la possibilité de recourir à l’expertise, qui permet de mettre en avant tous les dysfonctionnements. Cette instance gène la politique d’économie à tout prix, il faut la réduire au silence.
– Des Commissions Administratives Paritaires Locales gravement amputées de leurs prérogatives. C’en est fini du droit de regard des élus du personnel sur les
politiques d’avancements, de promotions, titularisations. Les CAP ne seraient convoquées qu’en cas de recours des agents, c’est la porte ouverte à tous les abus, aux passes droit, aux promotions à la tête du client.
La méthode est simple : fractionner les annonces en frappant vite, tout azimut et le
plus fort possible pour assommer la population sous l’avalanche des mauvais coups.

Nouvelle cible du gouvernement : les services publics avec toujours la même méthode,
frapper vite et fort. Enjeux : casser tout ce qui gêne à la mise en place du démantèlement, du morcellement et de la privatisation des services publics.

Avant de s’attaquer aux droits des agents de la fonction publique, à son statut, le
gouvernement s’attaque à ce qui permet aux salariés du public de s’organiser, de se
défendre, de revendiquer, et de contester abus et injustices.

La conséquence de la refonte des instances représentatives du personnel aboutira à une réduction drastique des moyens syndicaux et donc notre capacité à vous informer, à vous accompagner dans vos démarches et à vous défendre. Leur but unique étant de museler le personnel pour anéantir toutes velléités de contestation, de revendications individuelles et collectives

Ne nous laissons pas manipuler ni prendre de vitesse, il est temps de s’organiser et d’agir
ensemble. Les services publics ne sont pas une idée rétrograde au contraire, ils sont la
propriété du peuple, ils garantissent la réponse aux besoins fondamentaux quel que
soit la condition de l’individu, ils réduisent les inégalités et sont garants de la
redistribution sociale, ils maillent les territoires et sont au service de la population
et pas des intérêts d’actionnaires voraces.

Attaques de notre statut – recours accru d’agents sous contrat avec
fléchage de missions entières où, par principe, le recrutement de fonctionnaires
serait banni pour laisser place aux contractuels et donc à la précarité. Ce qui se
dessine, c’est donc l’arrêt du recrutement statutaire dans des pans entiers de la
Fonction Publique. C’est la mise à mal d’un des principes fondateurs du statut.

Ensemble Public/Privé

Grève et manifestation à Lille Porte de Paris
Statut, Emplois, Droit du travail, Salaires, Conditions de Travail, Services Publics, Droits Fondamentaux :
Le 19 AVRIL 2018, TOUS dans la RUE !

le tract tract1 action 19-4-18

Des agents fatigués et inquiets interpellent le maire et la direction de l’hôpital (voix du nord 30/03/2018)

Une centaine de personnes étaient réunies ce vendredi matin derrière les syndicats pour développer face au maire une longue liste d’inquiétudes et de revendications. Photo François Flourens

Elle vient du Togo. Elle n’a pas de papiers, pas de logement. Et c’est à l’hôpital de Roubaix qu’elle a accouché cet hiver d’un enfant d’à peine un kilo. «  On est face à des mamans en grande difficulté. Comment on fait ?  » Comment on fait sans les assistantes sociales du département qui n’exercent plus à Beaumont, reportant leurs missions sur le personnel de la maternité ?

C’est une des très nombreuses questions qui ont été soumises ce vendredi matin à Marie-Christine Paul, la directrice de l’hôpital, mais aussi à Guillaume Delbar, maire et président du conseil de surveillance, par une centaine d’agents de l’hôpital, appelés à la grève par les syndicats CGT et Sud. «  Il reste cinq maternités sur vingt dans le département où il y a des assistantes sociales. Il y a une question d’équité territoriale  », a admis Karima Zouggagh, élue roubaisienne mais aussi du département, qui a relayé une interpellation au président du conseil départemental. «  Nous avions cinq assistantes sociales ; vous avez écrit pour en réclamer au moins deux. On sait comment ça se passe, ils n’en donneront qu’une  », ont déploré Frédéric De Rycker (CGT) et Patrick Desmedt (Sud).

l’article en entier article voix du nord

Accélération inédite de la casse de notre hôpital !

Pour Agnès Buzyn,,, ministre de la santé, 30% des dépenses de l’assurance maladie ne sont pas pertinentes. Et dans les tuyaux du gouvernement, la casse du statut des fonctionnaires, la suppression de 120 000 postes.

La mise en place d’un système de santé tourné vers contre le patient

Sur les événements en cours :

• Réanimation, Urgences, Pédiatrie, Vaguemestres, Magasin Central, Transport/Déchets, Pédiatrie, Ehpad-USLD, Cuisines, Maternité : problème d’effectifs, de charge de travail, situations de crise. Il y a aussi la cardio, la neuro, la pneumo, le court séjour gériatrique, les Blocs opératoires et tant d’autres services en souffrance…

• CRRE changement des maquettes, remise en cause du financement du Centre Guy Talpaert.

• Service social : le Département supprime 5 assistantes sociales petite enfance, gros problèmes dans la nouvelle maternité, on demande à nos assistantes sociales de compenser au détriment du suivi social des autres services.

• Plus aucun remplacement des arrêts longue durée.

• CDD pendant souvent plus de deux ans engendrant précarité et abus en tous genres.

Voici, un aperçu des points évoqués en CHSCT qui nous font tirer l’alarme depuis plusieurs mois.

Un outil de démantèlement des hôpitaux locaux la mise en place du G10 (groupement hospitalier de territoires métropole Flandre intérieure). Les documents remis dans les instances prouvent la mise en œuvre accélérée des mutualisations et l’ampleur des restructurations :

• Acté : mise en place d’une cellule de gestion des appels d’offres sur le CHU, fin de l’autonomie des établissements

• Acté : mise en place d’une équipe commune en charge des systèmes d’informations dès le second semestre 2018

• Acté : mise en place d’applications informatiques sur le GHT (remise en cause des installations en cours)

• Acté : mise en place d’une équipe commune sur les secteurs logistiques suivant : laboratoire, Pharmacie, Biomédical

• Acté : mise en place d’une équipe commune de support (interventions informatiques bien sûr mais aussi probablement services techniques, transports, magasins, …). On comprend mieux pourquoi pour l’instant on laisse pourrir les situations.

• Acté : mise en place d’un service unique de cardiologie sur le GHT

• Acté : une direction des affaires médicales, un service formation, un IFSI pour la GHT

• Acté : mise en place d’équipes médicales et paramédicales par secteur d’activité. Demain votre service ira de Roubaix à Hazebrouck et l’on pourra vous demander d’aller dépanner dans votre spécialité dans l’un des dix hôpitaux

« Je suis serein, ça ne se fera pas »… nous direz-vous. Pensez-vous vraiment que l’on va réduire les budgets de 30 % sans que vous en soyez victime ?

Si vous vous posez-des questions, venez entendre les réponses des politiques et des tutelles au Conseil de Surveillance du 30 mars 2018 à 8H30, Cour de Barbieux.

Venez sur votre temps de repos ou déclarez vous grévistes auprès de votre cadre (nous vous conseillons de le faire au plus tard mercredi pour marquer le coup).

Si vous n’êtes pas assigné, vous pouvez venir, même si vous êtes victime de pression au dernier moment.

Vendredi 30 mars à 8H30 Tous au Conseil de Surveillance, dans la cour de Barbieux

le tract en version pdf tract 30 mars 2018

L’Hôpital Public, Notre bien COMMUN. J’aime mon Hôpital, je le défends !

Mobilisation Générale jeudi 22 mars,

Journée de grève nationale dans la Fonction Publique

Manifestations intersyndicales partout en France

 

  • NON aux 122 000 suppressions de postes dans la fonction publique annoncées par le gouvernement.
  • NON à l’abandon des Services Publics de proximité.

> NON au décret qui permet le licenciement des fonctionnaires.

> NON à l’emploi massif de contractuels à l’Hôpital.

> NON à la casse annoncée du Statut de la Fonction Publique.

> NON à la journée de carence.

> NON à l’étranglement budgétaire des Hôpitaux et des EHPAD.

> NON à la baisse des tarifs Hospitaliers.

> NON à la casse des services de l’Hôpital de Roubaix : Gériatrie, Réa/Soins Continus, CRRE, Pédiatrie, Urgences, Vaguemestre, Service Social, Neuro, Magasin, Admissions, secrétariats médicaux, Transport/déchet, Cuisines…

> NON à la dégradation de nos conditions de travail.

> NON au chantage à l’emploi (CDD/CDI/Stagiaire).

> NON à la mise en danger des patients et des professionnels.

OUI, le service public est une richesse pour la population, il doit vivre et se développer et ne pas être abandonné aux appétits d’intérêts privés.

MANIFESTION

Jeudi 22 Mars 2018 – 14H30

Porte de Paris – LILLE

 

Toutes et Tous POUR notre

FONCTION PUBLIQUE !

le PDF 22 mars 2018

Ménage’UP, il est temps !

2018, in a toudis nin d’bras et in n’sais nin chi in aura des chocolats,

et in’d’a qui crottent que ch’tin robot qui va tout chinger !

Le robot : 2 millions d’euros (pour 4 bras), soit l’équivalent de 100 postes d’aide-soignants. Certes, dans leur logique, ils ne feraient pas une inauguration : « l’hôpital embauche 100 aide-soignants ».

Les cadres enfin épanouis et heureux ? Mais comme à l’armée : tais-toi et « en marche », je ne veux pas voir une tête qui dépasse sinon… dehors ! L’un d’entre eux vient d’en faire l’expérience et on le remplace par un faisant-fonction cadre-sup’ sans publication à la bourse des mutations.

La réanimation, de beaux locaux, ah oui….mais les roubaisiens ont besoin de quoi…d’abord de personnels en nombre, formés et motivés…aujourd’hui la souffrance du personnel est extrême car cela a été oublié…

Un dialogue social toujours en berne, une étude sur la qualité de vie au travail jetée aux oubliettes, un « projet social » en recul, des promesses pour les agents en CDD très vite oubliées.

La gériatrie réorganisée avec des moyens financiers en baisse venant du département et des fonds attendus pour les USLD toujours en attente.

Et ‘t’in pinse quo ti z’ote de tous chés gins qui font à leur’mote et qui flaminquent comm’ des rosbifs ?

Ti té rincé et té in trin de t’laicher abatte !

Mi j’vo bin qu’i mintent comm’ des aracheux ed’ dint et qu’in d’a qu’in ont plein l’bouc in les arvétant’

Et si l’on mettait le patient au centre de l’hôpital ?

Ce qu’attendent les patients et ce que nous voulons faire, c’est soigner, ce qui nous est demandé c’est de produire des soins de faire rentrer de l’argent.
Un jeune arrive, il a les deux pieds fracturés, on produit du plâtre et on le remet dans sa voiture à 4 heures du matin. A-t-il un lieu pour dormir ? Peut-il se lever pour aller aux toilettes ? A-t-il eu des antalgiques ? Cela ne nous regarde pas … Du chiffre, du chiffre, encore du chiffre !


En disant STOP, sommes-nous révolutionnaires? Non, simplement futurs patients et aujourd’hui des personnels désabusés, floués dans nos valeurs.

La prise de conscience arrive et les médecins replacent le patient au cœur du système de santé. La tribune signée par 1000 médecins, dont 21 médecins de l’hôpital de Roubaix http://www.liberation.fr/france/2018/01/15/nous-medecins-hospitaliers-et-cadres-de-sante_1622636

nous rassure sur la prise en compte des besoins de la population, sur la volonté de défendre notre système de santé.

La pétition initiée par les Docteurs Prudhomme (CGT) et Pelloux (AMUF) , « Dignité des personnes âgées, des moyens pour nos EHPAD ! », qui a déjà recueillie plus de 270.000 signatures, nous confirme sur cet engagement. N’hésitez pas à la signer https://www.change.org/p/dignité-des-personnes-âgées-des-moyens-pour-nos-ehpad

Il est temps de remettre le cadre comme animateur d’une équipe de soins, autour du médecin.

Il est temps de reprendre ensemble notre destin et d’imposer aux hiérarques une vision qualitative plutôt qu’une vision économique.

le tract

Voix du Nord 19/10/2017: Conditions de travail, droit de grève, précarité: les syndicats du centre hospitalier ne lâchent rien

L’intersyndicale SUD-CGT-FO du centre hospitalier Victor-Provo a appelé à manifester ce jeudi matin en marge du conseil de surveillance. Ses revendications, déjà exprimées à maintes reprises, ont de nouveau été exposées à la direction.

Entre la direction du CH Provo et les syndicats, on a l’impression d’un léger déjà-vu. À chaque réunion du conseil de surveillance, l’intersyndicale SUD-CGT-FO mobilise ses troupes pour répéter ses revendications et dénoncer l’absence de dialogue social.

 

En premier lieu, il est question de l’embauche des agents. Ce qu’on appelle « le projet social », voté et signé par la direction et les trois organisations syndicales, prévoit que les agents postés sur des emplois vacants soient titularisés après un délai maximum de deux ans. Or la direction propose des CDI. Exit donc le statut de fonctionnaire. Ce qui est considéré comme le Graal dans le privé est qualifié par les syndicats de l’hôpital de « régression sociale ». La direction y voit au contraire un moyen de lutter contre le travail précaire.

suite de l’article

MANIFESTATION AU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU 19 OCTOBRE 2017 À 8H30

A l’occasion du Conseil de surveillance du jeudi 19 octobre nous appelons
les personnels à se mobiliser et faire entendre leurs mécontentements.

Les organisations syndicales CGT – SUD et FO de l’hôpital de Roubaix
dénoncent la politique de casse sociale de la direction :

  • Projet Social : désengagement de Madame PAUL. L e projet social actuellement en vigueur, signé par nos 3 organisations syndicales, validé par le Comité Technique d’Etablissement et par le Conseil de surveillance, prévoit de «garantir l’accès à la titularisation dans un délai maximum de deux ans (dans l’axe 5 page 15),», cela implique une stagiairisation après un délai maximum d’un an de CDD. Le «cadeau» de la directrice qui a décidé d’offrir un CDI (merci patron) en présentant cela comme une réduction de la précarité est bel et bien une régression sociale ! Les syndicats ont fait la proposition de se baser sur la règle appliquée au CHR de Lille : stagiairisation après 4 mois de CDD sur emploi vacant. Le directeur des ressources humaines s’était engagé à nous recevoir avant le 5 septembre pour examiner nos propositions. On attend toujours …
  • Inquiétudes sur le GHT : Avec la perte de la fonction achat à compter du 1 er janvier 2018. Quels seront les devenirs des personnels ? Quels impacts sur la DSL ? Bientôt selon la rumeur* ce sera le tour de la Formation, de l’IFSI, de la Qualité, de l’Informatique, de la Direction des soins.
  • Enquête Qualité de Vie au Travail (coût 100.000€) : Toujours pas de conclusions sur cette enquête réalisée fin 2016. La direction nous avait formulé une proposition de dupe : arrêter l’enquête mise en place afin de récupérer 50.000€, en traitant le sujet en interne. Nous lui avons adressé un refus unanime. Depuis c’est le silence radio.
  • Piétinement de toutes les alertes risques psycho-sociaux (RPS) : ex : toujours pasd’avancées concrètes sur le service informatique, la pharmacie, la maternité, la réanimation, les blocs….
  • Suspension de la commission formation par la direction : La direction avait modifié lesrègles concernant l’élaboration de la commission formation en se basant sur un coût maximum de 145€ par agent et par an. Cette situation avait provoqué le tollé des représentants des personnels. Depuis : nada, keutche, peau de zébu, welou !
  • Attaque sans précédent sur le droit de grève : Mise en application immédiate d’une note de service sur l’exercice du droit de grève. Celle-ci impose aux agents de se déclarer gréviste 48h à l’avance sous peine de menaces de sanctions disciplinaires en cas de non-respect. Il s’agit d’une note de service arbitraire totalement illégale qui n’a jamais été négociée ni avec les syndicats, ni présentée devant les instances réglementaires. Le directeur des ressources humaines se garde bien de ne pas appliquer l’ouverture de négociations lors du dépôt d’un préavis de grève. A croire que la loi ne s’applique pas au Centre Hospitalier de Roubaix.
  • Dégradations des conditions de travail dans de nombreux services : Les restructurations, les réorganisations et les déménagements ont été mal vécu par nombre d’entre vous. Malgré les alertes de vos représentants des personnels, la direction répète les mêmes erreurs. Résultats : augmentation du mal-être, épuisement professionnel, recrudescence des consultations auprès de la médecine préventive.

Pour dire haut et fort votre mécontentement, toutes et tous mobilisé(e)s à l’occasion du Conseil de Surveillance
Le Jeudi 19 octobre 2017
Rassemblement dans la cour de Barbieux à partir de 8h30
Un préavis intersyndical couvre cette journée, vous pouvez faire grève 1h – 2h, 4h ou la journée.
Les agents en repos sont également les bienvenus

tract et préavis 19 octobre 2017