L’Hôpital est en grand danger, d’année en année la situation se détériore pour
aboutir aujourd’hui à une crise historique qui remet en cause le principe même
de l’égalité au droit à la Santé pour tous.
La population doit savoir, si elle n’y a pas déjà été confrontée,
que l’hôpital est malade d’un manque de moyens criant, tel qu’il n’est même
plus en capacité de répondre au droit fondamental à la santé (établi par l’OMSl l’Organisation Mondiale
de la Santé) qui dit notamment :
« Le droit à la santé pour tous signifie que chacun devrait avoir
accès aux services de santé dont il a besoin, au moment où il en a besoin et là
où il en a besoin, sans être confronté à des difficultés financières.
Personne
ne devrait tomber malade ou mourir du seul fait qu’il est pauvre ou qu’il ne
peut pas accéder aux services de santé dont il a besoin. ».
La France est pourtant la 6ème économie mondiale.
Cherchez l’erreur !
- Fermetures de Lits d’Hôpitaux.
- Diminution drastique de la durée.
d’Hospitalisation.
- Fermetures de services.
- Fermetures d’Hôpitaux.
- Manque récurent de personnel et de moyens.
- Privatisations.
- Méthodes de gestion pourries axées de plus en
plus sur les économies et de moins en moins sur les soins.
Ni les usagers (patients et familles), ni le personnel ne s’y
retrouvent.
Pour les patients c’est :
- Une qualité des soins qui se détériore à la
vitesse du TGV et un reste à charge qui augmente.
- Des délais de prise en charge qui s’allongent,
des services hospitaliers qui s’éloignent, des urgences bondées, des femmes qui
accouchent dans des ambulances. Des conditions de prise en charge qui se
déshumanisent. Tous cela entrainant des risques de pertes de chances.
Vous n’êtes plus sûr aujourd’hui d’être soignés à temps (les pompiers
sont également à l’agonie).
Pour les personnels
c’est :
- Une insécurité de travail et une
individualisation des tâches au mépris du collectif et des équipes.
- Des conditions de travail dégradées,
déshumanisées et épuisantes.
- Le chantage aux équipes et aux agents (rappels
intempestifs, chantage à l’emploi, aux congés…), la précarité, la mobilité
forcée. Nous subissons une pression malsaine permanente.
- Une vie de famille fortement impactée et
dégradée par la pression subie jour après jour.
- Une incapacité, moralement destructrice, à ne
plus pouvoir bien assurer ses missions auprès du malade.
- Des salaires aux rabais et une non
reconnaissance du travail, de la pénibilité et de la qualification à tous les
niveaux d’emploi.
0ctobre 2019,
Syndicat : la CGT des Hospitaliers, poste 72913 Merci
de ne pas jeter ce tract sur la voie publique.
Le gouvernement a choisi son camp !
Il stigmatise les 5 milliards
d’euros de déficit de la sécurité sociale (qui est le financeur de l’Hôpital) et
qui garantit les droits de 65 millions de citoyens et se félicite des 50
milliards de dividendes (2019) reversés aux quelques milliers d’actionnaires du
CAC 40.
Quant aux 5 milliards de déficit
de la sécu, ce gouvernement en est le principal responsable. Sa gestion du
chômage, sa politique de bas salaire, la paupérisation galopante de la
population, les cadeaux aux entreprises (principalement à celles du CAC 40) au
profit des actionnaires.
Choisissez le votre :
Soit
celui du gouvernement : Celui d’une médecine au rabais et à 2 vitesses. Dés
lors, nous vous remercions de nous avoir lu et vous pouvez arrêter là votre
lecture.
Soit
en prenant acte de la situation réelle et en agissant pour que ça change et que
la Santé et l’Hôpital Public redeviennent de véritables priorités Nationales.
C’est votre
santé et celle de vos proches qui est en jeu, il est urgent d’agir.
Ensemble
exigeons :
- L’arrêt immédiat des fermetures de lits,
de services et d’hôpitaux.
- De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et
l’égalité de prise en charge pour la population sur tout le territoire.
- Le Renforcement significatif des moyens
financiers par la revalorisation de l’ONDAM d’au moins 5% et donc une
modification de la loi de financement de la sécurité sociale.
- Le recrutement de professionnels
supplémentaires, un plan de formation pluridisciplinaire.
- L’arrêt des privatisations.
- Revalorisation générale des salaires et reconnaissance des qualifications des professionnelles.