Archives de catégorie : Tracts

Emploi, Salaire, Pénibilité

Une étude récente de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques dépendant du ministère du Travail) indique que :


 « Les salariés de la fonction publique hospitalière sont, globalement, les plus exposés aux risques psychosociaux. Ainsi, 35,3% d’entre eux disent être en situation de tension au travail (forte demande psychologique et faible latitude décisionnelle), contre 27,2% des salariés du privé, 23,4% des agents territoriaux et 22% des fonctionnaires d’Etat. Par ailleurs, 18,5% du personnel hospitalier est victime de “comportements hostiles”, contre un peu plus de 17% des fonctionnaires d’Etat et territoriaux et 15,5% des salariés du privé.
Enfin, plus de la moitié (57,7%) des agents hospitaliers souffrent d’un manque de reconnaissance, contre 49,3% des salariés du privé et 47,6% des agents territoriaux… ».

Le 14 février, pour le maintien de la catégorie active (pénibilité) pour l’emploi, pour pouvoir assurer pleinement les missions de l’Hôpital public, pour gagner de bonnes conditions de travail et la reconnaissance à travers une augmentation de nos salaires.

Pour une retraite à 60 ans et 55 ans à taux plein pour la catégorie active (pénibilité) utilisons notre droit de grève et de manifestation à ARRAS le 14 février.

L’hôpital public traverse une crise sans précédent.

Face à un gouvernement sourd, plus de 1 000 médecins hospitaliers ont démissionné collectivement  face au refus d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, d’ouvrir des négociations sur le budget et les salaires.

Ils rappellent leur déception face au plan d’urgence, annoncé par le gouvernement le 20 novembre : « Selon nous, le volet national de ce plan devrait comprendre trois mesures essentielles : une revalorisation significative des salaires, en plus des diverses primes annoncées. »

Ils revendiquent aussi un Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) 2020 n’imposant pas de nouvelles économies aux hôpitaux. « Pour ce faire, il manque 600 millions, en plus des 200 millions prévus par le nouveau plan hôpital du gouvernement (en effet sur les 300 millions annoncés, 100 millions sont attribués aux Ehpad qui en ont bien besoin) », écrivent-ils dans leur courrier.

Enfin, ils demandent « une révision profonde du mode de financement » et de gouvernance.

Cette action intervient dans la continuité de la lutte menée depuis des mois par les personnels hospitaliers, par des manifestations et des grèves (grève des urgences, du codage, c’est-à-dire la non-transmission des informations permettant à la direction de « facturer » à la Sécurité sociale les actes effectués).

Vendredi 14 février grève dans les hôpitaux

« à l’appel des syndicats, associations et du Collectif inter-hôpitaux »

MANIFESTATION Régionale à ARRAS

à 14H30 entrée principale Hôpital d’ARRAS

« La régression sociale ça ne se négocie pas, ça se combat ! » 

Roubaix: à l’hôpital, le dialogue social connaît un vent nouveau (voix du nord 22 janvier)

Les vœux de l’hôpital ont certes montré une évolution dans le dialogue social et la CGT des hospitaliers de Roubaix n’a pas honte de soutenir cette nouvelle position de dialogue, enfin, renouvelée.


Doit-on y voir une béatitude des anges de la CGT devant Saint Morin ?


Non, vous le savez, notre CGT, votre CGT, c’est maintenant depuis plus de 25 ans  LE syndicat majoritaire de l’hôpital , LE syndicat sans concession, LE syndicat qui, pour permettre l’unité des personnels, a su travailler à l’unité syndicale, à l’unité des personnels de toutes les catégories Médecins, cadres, infirmiers, aides-soignants, ASH, ouvriers, agents administratifs.

Pendant plus de 25 ans nous avons su insuffler le chaud et le froid, la joie et la colère, le simple désir du travailler ensemble.


Coluche disait : « La dictature c’est « ferme ta gueule » ; la démocratie c’est « cause toujours ».  Pendant 25 ans, les directions successives ont alterné entre démocratie et dictature, sans que la CGT ne se perde.


La situation nationale des hôpitaux est catastrophique, le gouvernement incapable de gérer la crise essaie d’éteindre les foyers à coup de subventions et nous pouvons nous flatter d’avoir participé, par notre ténacité, à l’évolution et la reconnaissance de notre hôpital. Cette reconnaissance, c’est 1,3 millions de subventions qui, certes sont inespérées, mais restent insuffisantes.


Une minorité d’entre vous nous jugent excessifs :

Non ! C’est la pression budgétaire qui l’est.


Certains ricanent : « mais où est la cgt ? mais que fait LE syndicat ?»… On leur répond, en 2019, elle a été aux côtés des urgences, de la maternité, de la radiologie, du manque d’infirmiers pour l’ouverture de l’aile hivernale… de tous les personnels en souffrance… Les services qui ont bougé, les agents qui ont poussé notre porte savent que l’action syndicale n’est pas vaine. On fait avec l’investissement de chacun. C’est pas assez ? « OK, là-dessus on est d’accord, vient nous rejoindre, tu es bienvenu ».

Un souffle nouveau anime les hospitaliers. Il a amené les médecins, les cadres, à passer de l’observation à l’implication, nous l’espérions, nous le saluons.

Les années passées ont été des années de résistance, 2020 et les années qui suivent seront des années de conquête.

Nous avons su faire bouger les lignes. Un formidable travail en CHSCT en 2019 a abouti à un plan de lutte contre les discriminations.

En 2020, nous accentuerons notre travail de lutte contre l’absentéisme par le bien-être au travail en permettant aux équipes de se reconstituer autour d’objectifs dont les cadres pourront être des éléments moteurs, dès lors qu’on les aura soulagés des tâches administratives indues et des réunions qui les empêchent d’être conscients de la souffrance de leurs équipes. Avec le retour à l’emploi, le renforcement des pools de remplacement, c’est notre conception pour un meilleur présentéisme.

Il reste, des nuages dans le ciel de Saint Morin, des décisions arbitraires qui relèvent de l’ancien régime. Nous pouvons prier Éole de les souffler, ou nous engager, ensemble à les balayer.


La CGT des hospitaliers, c’est nous, c’est surtout VOUS
Sans vous, nous ne sommes rien, rejoignez-nous !
Médecin, cadres, infirmier, aides-soignants, ASH, techniques, administratifs,
 avez-vous pensé à vous syndiquer à la CGT
 ?
Le 14 février grève dans les hôpitaux

Assemblée dans le hall de Provo à 12h30

Puis départ en commun pour la manif régionale

à 14h30 entrée principale CH ARRAS

L’article de la Voix du nord et la vidéo de la manifestation du personnel de l’imagerie https://www.lavoixdunord.fr/698703/article/2020-01-22/roubaix-l-hopital-le-dialogue-social-connait-un-vent-nouveau

POUR TOI, à QUAND la RETRAITE ?

STOP aux RECULS SOCIAUX OUI à la RETRAITE à 60 ans !

OUI à la RETRAITE à 55 anspour la catégorie active (pénibilité)

COMBIEN ?

Pas de hasard pour ma retraite, je veux savoir quand et avec combien je partirai ? La VALEUR du point sera fixée et modifiée régulièrement par le gouvernement en fonction de la conjoncture économique et/ou de l’espérance de vie. Donc calculer le montant de sa retraite à l’avance sera impossible !

ALEAS DE LA VIE ?

Aujourd’hui, des périodes liées aux aléas de la vie ou d’inactivité subies entrent dans le calcul des retraites. Demain, avec la contreréforme Macron de retraite par points, ces périodes ne compteront plus. On passe ainsi de droits acquis et dus à tous, à des aides sociales pouvant être plafonnées ou soumises à conditions de ressources.

Base du calcul retraite ?

Pour les Hospitaliers, la retraite sera calculée sur l’intégralité de la carrière et non plus sur les 6 derniers mois. C’est à dire que les mauvaises années entreront dans le calcul. Cela provoquera une baisse immédiate et importante de nos pensions de retraite

Pénibilité ?

La catégorie active (dénomination juridique de la reconnaissance de la pénibilité dans la fonction publique hospitalière) permet de pouvoir bénéficier d’un départ anticipé à la retraite dès l’âge de 57 ans, au lieu de 62 ans à l’heure actuelle. Avec la retraite par points, c’est la disparition purement et simplement de la catégorie active. Cela va augmenter de fait la durée d’activité de 5 ans aujourd’hui, 7 ans demain et plus encore après-demain.

Jeudi 6 février journée d’action et de grève GRANDE MANIFESTATION

à LILLE 14H30 Porte de Paris Lille

Nous vous souhaitons une bonne année 2020… Et plus de pognon pour assurer une meilleure santé aux populations du versant nord-est

La situation actuelle est inédite : un conflit des gilets jaunes qui s’éternise faute d’avoir été écouté, une grève dans les hôpitaux qui perdure et se généralise, une réforme des retraites dans laquelle chaque français(e)  sait qu’il sera perdant  au profit des fonds de pensions américains et assureurs  français.

Aucune description de photo disponible.

Les vœux du Président du conseil de surveillance  seront l’occasion de faire une rétrospective, peut-être même des projets pour l’année entamée. Voici, pour nous, le point sur la situation des hôpitaux, et particulièrement de notre hôpital.

  • Grève des urgences : la grève a commencé en mai 2019 dans les hôpitaux de Paris ; elle s’est généralisée dans toute la France. A Roubaix, elle a débuté début juin et les problèmes sont toujours là. Madame Buzyn n’a pas su prendre la mesure des inquiétudes des personnels. En instituant une prime ciblée de 100 euros elle a voulu éteindre l’incendie avec un verre d’eau et a déclenché un mécontentement chez tous les personnels aussi amenés à traiter les urgences mais non concernés par la prime (personnels d’urgence obstétrique, de radiologie,…). Le budget alloué aux hôpitaux en 2020 va à nouveau nous plonger dans la crise.
  • Grève des sages-femmes et du personnel de la maternité : dès le mois de juillet, le collectif national sages-femmes a rejoint le mouvement. A Roubaix, plusieurs actions des personnels ont alerté sur les problèmes d’effectifs. La fermeture de Tourcoing n’a fait qu’accentuer la situation.
  •  Personnels de radiologie : le collectif national manipulateurs radio porte haut et fort les revendications salariales, le refus d’une fonction publique au rabais.
  • Démission collective des médecins de leur fonction administratives : du jamais vu, plus de 1000 médecins hospitaliers ont fait part de leur décision à Madame Buzyn. Ce mouvement de large ampleur touche aussi notre hôpital.
  • Un rassemblement inédit : le 14 novembre, plus de 200 hospitaliers de Roubaix, dont 60 médecins ont répondu au large appel des médecins et des organisations syndicales  pour sauver l’hôpital.
  • Des problèmes de recrutement jamais rencontrés jusqu’ alors : pour la première année, faute d’effectifs, l’aile hivernale n’a pas pu ouvrir à temps. L’hôpital public n’est plus attractif,  les hôpitaux belges payent leur infirmiers 3 à 400 euros de plus, tout en leur offrant de meilleures conditions de travail.

La crise est ouverte :  le gouvernement va-t-il s’engager  à soigner l’hôpital en 2020

ou continuer à le saigner comme en 2019 ?

L’inaction du gouvernement en 2019 laisse présager de la situation en 2020. Monsieur Macron, voyant la défaite annoncée des candidats investis ou soutenus par LREM aux municipales : « Je n’en tirerai pas de conséquence automatique sur le plan national ». Circulez, il n’y a rien a voir !

2019 – 2020 : tous en marche contre les projets du gouvernement pour permettre

à nos enfants de bénéficier des mêmes conquis sociaux que nous !

  • Manifestation Lille :              jeudi 23 janvier 18h30 – porte de Paris
  •                                                    Vendredi 24 janvier 14h30 porte de Paris 

Hôpital, Effectifs, Salaires, Retraites

Mobilisons Nous !

N’ATTENDONS PAS D’AVOIR 64 ANS !!!

Vendredi 13 décembre à 16H00 :En soutien d’une initiative de défense de l’hôpital public, RDV devant Victor Provo pour réaliser une chaîne humaine

Mardi 17 décembre :

SANTE/HOPITAL, RETRAITE, EMPLOI, SALAIRE.

Manifestation régionale à LILLE à 14H30 porte de PARIS.

OU

Grande Manifestation Nationale à Paris

Contactez-nous pour vous rendre à Paris (72913) !!!

Départ du CHU de Lille, station de métro « Calmette » à 8H30.

  • Pour défendre votre droit à être soigné dignement et à avoir une prise en charge de qualité.
  • Pour stopper la fermeture des lits, des services et des structures.
  • Pour obtenir des effectifs à la hauteur des besoins afin que les personnels puissent prendre soin des patients avec qualité et dans la dignité.
  • Pour une prise en compte budgétaire de la paupérisation de la population et de ses conséquences notre hôpital (dernier, et souvent seul, recours des Roubaisiens).
  • Pour la reconnaissance de tous les personnels. Cela passe par la prise en compte de la pénibilité (dans la rémunération et la retraite), et la hausse des salaires (indice gelé + inflation = perte de salaire ! Le point d’indice doit augmenter de 20% !!!).

Jeudi 19 Décembre à 8H30 :

Rassemblement du personnel

au Conseil de Surveillance de l’Hôpital de Roubaix.

Centre médical Barbieux devant la direction générale.

Nous devons faire le maximum pour dénoncer nos conditions de travail déplorables et le manque de reconnaissance que nous subissons tous !

TOUS LES SERVICES (médicaux, paramédicaux, techniques, administratifs) sont concernés !

A ROUBAIX aussi il y a du grain à moudre !

Adresse aux usagers : Sauvons l’hôpital

L’hôpital de Roubaix, c’est votre hôpital, votre droit à la santé. Quand vous vous présentez aux urgences, ce n’est pas comme certains politiques voudraient le dire, par confort.

Hors l’hôpital est en pleine crise :

  • Fermeture de la maternité de Tourcoing
  • Fermeture régulière des urgences de Tourcoing
  • Grève pour manque d’effectifs aux urgences de Roubaix
  • Grève pour manque d’effectifs à la maternité Beaumont de Roubaix

Le 14 novembre, le gouvernement va présenter le budget de l’hôpital public à l’assemblée en réduisant encore les dépenses de 800 millions d’euros. Les actions annoncées sur les urgences seront financées sans supplément budgétaire en 2020. On va déshabiller les services pour habiller les urgences.

Le personnel médical et non médical vous appelle à dire stop !

Exigeons le budget nécessaire au fonctionnement de l’hôpital public !

Arrêtons les fermetures d’hôpitaux, de services, de lits !

LE 14 novembre, venez soutenir votre hôpital pendant qu’il existe encore :

  • à 12h45, à l’appel des médecins hospitaliers et des organisations syndicales dans le hall de Victor Provo
  • à 14h00 Manifestation régionale devant Victor Prov