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Bientraitance

Depuis la restructuration à marche forcée de la gériatrie, rien ne vas plus !
Après une enquête administrative de l’ARS dont les conclusions restent secrètes,
notre directrice à eu une idée super, il ne manque pas de personnel, il manque de
bientraitance les amis…

bientraitance

Communiqué de presse de Guillaume Delbar – Maire de Roubaix

com press delbar maire RX 14-4-14

Le dialogue avec la direction doit être rétabli

J’ai rencontré ce matin l’intersyndicale CGT Sud du Centre Hospitalier de Roubaix. En
tant que Maire, je préside le Conseil de surveillance du CH, et suite à la séance de ce matin
je ne peux que déplorer une absence totale de dialogue de la part de la Direction de
l’établissement.
Après avoir écouté attentivement le discours et les témoignages du personnel soignant,
toujours dévoué, je souhaite que le dialogue social reprenne dans les plus brefs délais….

La cgt chez le maire – 14 avril 2014

chezlemaire140414

Roubaix: nouvel accrochage entre la direction de l’hôpital et les syndicats

 

Personnels et direction générale de l’hôpital de Roubaix sont allés au clash ce matin au cours d’une réunion. Les premiers, représentés par les syndicats FO, CGT et SUD siégeant aux comités technique d’établissement (CTE) et d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSTC), dénoncent la future restructuration du service de médecine interne.

Dans un communiqué, la direction note que les effectifs sont inchangés. Marie-Christine Paul estime que la situation reste « gérable ». Selon la direction, il s’agit d’une « adaptation de l’organisation » à la stratégie de l’hôpital qui souhaite développer le nombre de chambre individuelle. Avec pour effet immédiat la diminution du nombre de lits dans certaines ailes.

Le service de médecine interne compte aujourd’hui 30 lits. Demain, sur le papier, il sera partagé en deux ailes de 23 et 17 lits. La seconde aile serait commune à un autre service de l’hôpital. Et le nombre d’infirmières et d’aides-soignants en médecine interne resterait inchangé. « On passerait d’une infirmière pour dix-sept lits contre une infirmière pour dix lits avant », s’insurge Jacques Adamski, secrétaire adjoint du CTE. Pas si gérable que ça selon plusieurs représentants du personnel. « C’est dangereux pour nos patients », ajoute-t-il.

Reçus en mairie

Ce matin, ils ont exposé leurs arguments à la directrice générale. Mais « elle ne nous écoute pas », déplorent plusieurs d’entre eux. Alors, les syndicalistes se sont déplacés à la mairie pour interpeller le maire Guillaume Delbar, futur président du conseil de surveillance de l’établissement. Il sera officiellement nommé lors du prochain conseil de surveillance, le 15 mai.

Le maire les a reçus « sans préavis ». Une réunion discrète, sans la présence de la presse qui a dû patienter à l’extérieur. Guillaume Delbar s’est montré « très à l’écoute » selon les agents hospitaliers reçus. Que faut-il retenir de cette rencontre ? D’abord, le soutien apporté par le maire au personnel présent. Et aussi, sa volonté de renouer le dialogue social. Enfin, un entretien prévu demain entre Guillaume Delbaret Marie-Christine Paul. Entretien planifié avant le mouvement des agents hospitaliers mais dont le contenu évoluera peut-être.

Cerise sur le gâteau, le nouveau maire a fait savoir dans un communiqué qu’il passerait une journée entière en immersion à l’hôpital. Avant l’été.

Source: la voix du nord

Fêtes locales

Objet : Demande d’attribution des 2 jours chômés (fêtes locales) pour l’année 2014.

Madame le Directeur,

Le passage aux 35 heures n’a pas été une opération philanthropique. La diminution du temps de travail n’a pas été gratuite pour les salariés puisqu’elle a été l’occasion d’un grand bon de productivité, y compris dans les hôpitaux.

Lors de la négociation locale sur la mise en place des 35 heures en 2002, nous avions conservé 2 jours chômés sur 3 (fêtes locales). La suppression d’un jour chômé était compensée par l’instauration nouvelle du jour de fractionnement en plus des 25 jours de CA et des 2 jours hors saison.

Eu égard à l’esprit de la loi et à l’augmentation de la productivité de 10% engendrée par le passage aux 35 heures, il était inconcevable d’enlever d’un côté ce que la loi donnait de l’autre.

Depuis, chaque année le personnel est contraint à des gains de productivité. Soit, parce que les effectifs diminuent, que l’activité progresse ou que l’Hôpital développe de nouvelles activités.

Ces dernières années, ces trois phénomènes ont conduit à une très forte dégradation de nos conditions de travail.

Cette dégradation ininterrompue entraine malheureusement une augmentation de l’absentéisme alors même que dans un premier temps la réduction du temps de travail avait permis de le réduire plusieurs années durant. Ce taux d’absentéisme est d’ailleurs le meilleur baromètre pour évaluer les effets de l’augmentation de la productivité, la dégradation des conditions de travail et les effets néfastes de l’allongement de la durée de travail (réformes des retraites) sur la santé des salariés alors qu’il y a tant de chômeurs dans notre agglomération.

Vous n’êtes pas sans connaitre le prix des sacrifices des personnels pour arriver à l’équilibre financier exigé par l’état. Vous en avez d’ailleurs félicité, par lettre, le personnel dans les vœux que vous avez adressés à l’ensemble du personnel début 2014.

Dans ce courrier vous déclarez : « Le Centre Hospitalier … a confirmé en 2013 le résultat … fixé par l’Etat : garantir son équilibre financierJe tiens à saluer et à remercier à ce titre, tous les acteurs du Centre Hospitalier qui ont contribué, chacun à leur poste, à ce résultat. ».

Plus loin vous écrivez encore : « Je tiens à saluer le travail ainsi réalisé au quotidien par chacun d’entre vous, dans cette exigence partagée de satisfaire les besoins des patients qui se confient à nous.

Cela requiert l’humilité, l’ouverture à l’autre, et l’aptitude à travailler en équipe, qui caractérisent les professionnels que vous êtes Sachez que les patients expriment de diverses manières leur satisfaction et leur gratitude, et nous encouragent ainsi à poursuivre la mission la plus gratifiante que je connaisse : soigner. ».

Enfin vous terminez par : « Remplie de cette confiance en l’avenir, je souhaite à chacun d’entre vous et à vos proches, une année 2014 pleine de bonheur et de satisfactions. ».

Au-delà des mots, pour que vos remerciements et vos vœux aillent au-delà de l’exercice convenu et de l’invitation à encore plus de sacrifices, nous vous demandons l’octroi en 2014 des deux jours chômés prévus dans l’accord local signé par l’ensemble des partenaires sociaux en 2002. En Considérant l’historique de l’Hôpital de Roubaix, l’investissement grandissant de son personnel, et en reprenant à la lettre les arguments développés dans vos vœux, cela ne serait que justice pour tous les acteurs de l’institution.

Sans tergiversation ni exégèse du protocole signé en 2002, cette simple mesure donnera une véritable portée et du sens à votre lettre de janvier 2014.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

demande 2 j fétes locales

Vœux à l’hôpital de Roubaix: les syndicats dénoncent encore les conditions de travail (nord-éclair 24/01/2014)

La cérémonie des vœux au personnel de l’hôpital Victor-Provo s’est encore déroulée sous tension. En cause : les dégradations des conditions de travail soulevées par les représentants syndicaux.

voeuxnordeclair

C’est une tradition chaque année. Jeudi soir, à l’heure des vœux au personnel de l’hôpital Victor-Provo, les syndicats de l’établissement se sont réunis pour une manifestation d’avant-cérémonie. Quelque 150 salariés, d’après les représentants des organismes, ont mis à mal les discours de la direction.

«  On le fera tant qu’il y aura des dysfonctionnements qui mettent en péril le bien-être des salariés et la pérennité de l’hôpital  », lance Farida Doghmane, secrétaire médicale, titulaire CHSCT, à l’unisson avec Jacques Adamski, secrétaire adjoint CGT. La cause du problème reste la même : les restrictions budgétaires imposées depuis plusieurs années par la direction, et qui viendraient dégrader les conditions de travail. Certains arguant qu’elles empêcheraient les salariés de fournir un travail correct. D’autres allant même jusqu’à dénoncer une mise en danger des patients. C’est le cas de cette infirmière du syndicat SUD, qui a «  déjà vu le service gériatrie tourner avec une infirmière pour 70patients  ». D’une manière générale, les représentants des salariés veulent une plus grande prise en compte «  de l’humain et du patient  » dans la gestion de l’établissement.

Les secrétaires médicales en péril

Plus récemment, c’est le service des secrétaires médicales qui aurait subi les restructurations tant redoutées. Vendredi dernier, «  quatre jours avant le déménagement du service dans de nouveaux locaux  », la direction aurait demandé à ses agents de se former à l’admission des patients sur le système informatique. Une tâche supplémentaire, qui incombe à une autre catégorie du personnel. Cette directive de dernière minute aurait surpris les salariés jusqu’à leur faire perdre leurs moyens lundi, au moment de l’appliquer. « C’était intenable car ils n’avaient pas eu le temps de maîtriser le logiciel et les erreurs sont arrivées, les patients à l’accueil se sont amoncelés, les secrétaires médicales étaient en pleurs, les patients de plus en plus nombreux à l’accueil et n’en pouvaient plus d’attendre. Ils ont même fini par se battre.  » Sans compter les formateurs derrière les salariés qui devaient, selon le secrétaire CGT, surveiller leurs gestes et vraisemblablement expliquer aux secrétaires les points qui les bloquaient «  sans qu’ils ne puissent toucher le clavier  ». Autant de stress et de ras-le-bol qui ont poussé les syndicats à menacer la direction d’une plainte pour danger au travail. «  Heureusement le mardi à 14 heures, de peur qu’on ne passe à l’action, la directrice a tout de suite fait marche arrière. Là, on est tranquille, mais nous restons extrêmement vigilants.  »

Des efforts ?

De son côté René Vandierendonck, le président du comité de surveillance de l’hôpital, a assuré être conscient des problèmes. Après avoir souhaité ses bons vœux au personnel, il a affirmé à quel point «  il y a des progrès à faire en termes de relations sociales dans l’établissement  ». Toutefois, il a salué «  le courage de la direction qui, dans un contexte de finances très serrées, arrive à redresser l’activité

». Il a aussi tenu à mettre en avant l’augmentation cette année des effectifs avec «  vingt équivalents temps pleins supplémentaires  ». Mais lorsqu’on lui rappelle les risques qui existent en termes de perte d’emploi, il admet que ce sont «  des préoccupations légitimes. »Non sans une pointe d’ironie, et alors qu’il quitte le conseil de surveillance cette année, il a conclu : «  J’aurais été déçu de ne pas voir d’agitation syndicale cette année, à l’heure où je viens de formuler mes derniers vœux au personnel…  »

http://www.nordeclair.fr/info-locale/voeux-a-l-hopital-de-roubaix-les-syndicats-denoncent-ia50b12891n350348

Vœux de la CGT des Hospitaliers de Roubaix

Les mesures du gouvernement annoncent que l’année 2014 se fera sous le signe de l’austérité.


L’austérité est le prétexte de la régression sociale et de l’autoritarisme débridé !

Pour 2014, la CGT souhaite que chacun puisse s’épanouir et être reconnu à sa juste valeur dans son travail au sein de l’hôpital.

L’objectif de la CGT est de mettre fin à la violence institutionnelle et nous sommes déterminés à lutter contre toutes les formes de répression.

Nous inscrivons 2014 dans la nécessaire reconquête sociale !

Les Vœux cgt au personnel