Les atermoiements de la direction de l’Hôpital de Roubaix, l’inaction des tutelles et le renoncement des élus politiques vis à vis de la santé de leurs concitoyens et de l’Hôpital Public ne font que renforcer la détermination des agents de nos 3 résidences de Gériatrie. Le personnel s’organise pour vous mettre, la direction, l’ARS, les élus et gouvernement devant ses responsabilités. L’hôpital doit sortir de son fonctionnement actuel qui ne garantit ni la sécurité ni la continuité des soins. Nos responsables ne pourront pas indéfiniment se cacher derrière leur petit doigt face à la maltraitance institutionnelle organisée vis à vis des résidents et du personnel. Il est tout simplement impossible de continuer comme ça et les familles de résidents font le même constat : Il manque trop de personnel pour que les résidences soient réellement des lieux de vie. La déshumanisation des résidences les inquiète et ils voient très vite que la qualité de la prise en charge de leurs parents est très éloignée de l’image véhiculée dans les plaquettes publicitaires de l’Hôpital. Les personnes âgées ne sont pas admises dans une structure de gériatrie hospitalière par hasard. Ce sont des personnes en très grande dépendance, avec tout ce que cela recouvre. Ce sont des personnes en état de faiblesse et ils ont droit à la dignité et ce n’est plus le cas,

OUVREZ LES YEUX !

Le tract complet tract 1 CSurveillance 23 mars CGT DES HOSPITALIERS DE ROUBAIX

AGIR pour ne plus Subir !

Grève et Rassemblement Jeudi 23 MARS à 8h30

TOUS AU CONSEIL de SURVEILLANCE 

De 16h à 17h30 une délégation composée de 10 agents des 3 résidences et la CGT ont rencontré M. Couvreur DRH et Madame Passavant, Directrice des Résidences. Nous avons dénoncé une nouvelle fois : – Le manque de personnel et ses conséquences pour les agents et les résidents. – Le manque de remplacements. Nous avons exigé le renforcement immédiat du pool de remplacement. La direction s’est engagée à nous répondre rapidement sur ce point.

Les autres revendications que nous avons abordées : – Le droit de grève et les tableaux d’assignations toujours pas respectés. – Le respect des règles statutaires : horaires, respect du planning, 1 dimanche sur 2, 3 semaines de congés d’été… – Le respect des qualifications et l’arrêt des dépassements de tâches. – La stagiairisation immédiate des CDD sur postes vacants comme le prévoit le statut. – Le plan de mise stagiarisation des CDD sur poste de remplacement (2 ans de CDD, 2 ans de précarité c’est trop). N’attendons pas 40 jours de plus pour agir ! POUR GAGNER soyons MOBILISES ! Pour nos conditions de travail, notre santé, notre sécurité professionnelle ! Pour le bienêtre et la sécurité des résidents ! Pour sortir de la précarité !

RASSEMBLEMENT du PERSONNEL de GERIATRIE : TOUS, Lundi 6 mars de 13h à 15h à la Résidence Isabeau de Roubaix.

le tract complet gériatrie nego 3-3 + RIR 6-3

action gériatrie au vert pré le 20 février 2017

ans les suites de la journée de grève du 8 novembre où la mobilisation des agents et des salarié-e-s a été́ importante, la grève reste le seul moyen aujourd’hui pour pouvoir exprimer la souffrance et l’exaspération des personnels des établissements de Santé et de l’Action Sociale au gouvernement.
Les fédérations CGT /FO/ SUD Santé et Action Sociale appellent les agents et les salarié-e-s de nos secteurs d’activité́ à poursuivre et à amplifier l’organisation de la journée nationale de grève et de mobilisation prévue le 7 mars 2017. Elle se traduira par des mobilisations et des manifestations à Paris et en territoires. Nos organisations combattent les choix des politiques publiques actuelles, notamment en matière de Santé du gouvernement qui a comme seul leitmotiv de faire des économies. Ces mesures dégradent les missions et les conditions de travail, la qualité́ de vie des travailleurs ainsi que la prise en charge de la population. Nous exigeons l’abrogation de la Loi Santé, ainsi que le maintien de l’ensemble des lits, des services, des établissements et des emplois.

le tract appel 7 mars

La cérémonie des vœux 2017 était pour le moins inhabituelle. Hors les médaillés, hors les longs discours, le point central était une volonté affichée du Maire pour un retour au dialogue, suite au préavis de grève déposé par la CGT sur les EHPAD/USLD, mais aussi sur les nombreux problèmes existants et qui attendent depuis longtemps une issue :
– Organisation des urgences.
– Avenir du service de neurologie.
– Violence aux blocs opératoires.
– Avenir des agents administratifs et techniques
dans le cadre de la nouvelle maternité.
– Droits des agents sans cesse bafoués, congés,
repos, dimanche…
– Heures supplémentaires à gogo.
– Sous-effectifs.
– Santé des agents.
La liste est longue et s’allonge régulièrement…
La seule réponse : « les partenaires sociaux sont reçus quand ils veulent ».

Reçus oui, mais pour quoi ?
Nous avons besoin d’être entendus sur nos propositions concrètes et non seulement écoutés.
Nous avons besoin d’instances qui vivent et non de chambres d’enregistrement.
Les questions concernant l’hôpital doivent pouvoir être réglées à l’hôpital et non au tribunal administratif.
Le Maire, Président du Conseil de Surveillance, déclare dans son discours : « je souhaite que 2017 soit celle d’un nouveau départ pour l’hôpital de Roubaix ».
Soit, mais cela veut tout dire et rien dire. Quel départ ?
L’hôpital vient de subir de plein fouet le départ du chef de service neurologie. Il faut espérer que le nouveau départ ne sera pas du même acabit.
Dans l’attente, un lourd travail doit être fait sur les risques psycho-sociaux, sur la violence au travail. Il est temps de s’emparer de ces dossiers sans se cacher derrière des pseudos-enquêtes administratives dont le seul but est de jouer la montre.
De l’ASH au chirurgien, nous sommes tous agents hospitaliers et nous sommes tous soumis au même règlement intérieur. Tous les faits de violence doivent être appréhendés avec le même regard, sans complaisance quand le fautif est dans une situation privilégiée. Bien au contraire, au plus haut de la hiérarchie on se doit d’être exemplaire.
Il faut se décider, enfin, à ouvrir le dossier sur l’absentéisme même si les conclusions peuvent gêner.
Le bien-être au travail passe par le respect de toutes les catégories de personnel, à commencer par l’encadrement.
Arrêtons les messages de division, arrêtons les messages antisyndicaux. On ne peut pas prétendre que « le dialogue est permanent » et envoyer régulièrement des messages aux cadres cherchant à dénigrer les organisations représentatives du personnel.

le tract post voeux 17