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COVID 19 : INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL n°4

Equipe mobile gériatrique

L’arrêt des consultations gériatrique va poser problème pour les personnes âgées en attente de ces consultations. En reportant celles-ci, nous découvrirons des situations catastrophiques pour nos aînés… Il va falloir reprendre au plus vite, sans attendre l’après COVID.

Addictologie

La fermeture du service, elle aussi va très vite poser problème. En cette période, les problèmes d’addictologie vont évoluer de manière dramatique. Rouvrons là aussi au plus vite.

NOUVELLE ANNONCE GOUVERNEMENTALE :

Annonce du ministre de la santé à l’assemblée nationale : les soignants testés positifs au COVID seront reconnus en maladie professionnelle. C’est suite à la pression récurrente de la CGT que le ministre est revenu sur ses positions. Nous attendons maintenant la reconnaissance pour tous les personnels hospitaliers. `

Télétravail – Chômage technique

Vous êtes contraint de rester chez vous dans le cadre du COVID, on peut vous mettre en récup’ si vous accumulez un nombre d’heures supplémentaires conséquent. On ne peut pas vous mettre en RTT ou en congés.

ATTENTION : le gouvernement laisse courir des bruits sur la possibilité de récupérer des  RTT, des congés, dès la crise passée. Refusons : nous ne sommes pas responsables de l’impréparation totale de notre gouvernement !

MASQUES DOTATION LILLE

Le CH ROUBAIX a bénéficié d’une dotation de masques de la part du CHU de Lille. Ces masques, lavables, ne doivent pas être utilisés par les soignants en risque de contact avec un patient COVID, ils ne sont pas homologués, seuls les masques FFP2 sont protecteurs. On nous a fait état de problèmes de respiration avec ces masques. Remontez nous les problèmes.

SELF

Nous remercions tous les médecins et internes qui respectent les gestes barrières et ne se présentent pas au self en tenue de travail. Nous espérons qu’une épidémie de civisme permettra aux personnels des cuisines de ne plus se faire insulter. Nous espérons que la direction prendra les mesures nécessaires pour régler le problème.

Logistique :

En cette période de confinement, la centrale d’achat montre ses limites. Il faudra en tenir compte et retrouver les circuits courts.

Nos morts se sauvent

Sur les remontées de la direction, nous sommes passés 23 décès recensés COVID le 20 avril à 18 décès le 21. La méthode de recensement aurait changé. Est-ce une volonté du gouvernement de plagier la Chine en minimisant les chiffres. « Chef, les morts, ils ont glissé, chef… »

Cas de Covid dans le personnel

51 agents positifs selon la CGT, 45 cas selon la direction le 22 avril 2020. Nous vous remercions de continuer à remonter tout cas dont vous auriez connaissance.

COVID 19: INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL n°3

Dans cette période difficile, vos militants CGT
interviennent régulièrement grâce
aux remontées du terrain.
N’hésitez pas, en ces temps difficiles, à nous remonter les
infos. Nous intervenons en temps réel pour remonter
tous les problèmes à la Direction.

Effet arrêt maladie COVID-19 :
Pas de jours de carence
Effet sur la prime ? En attente des positions de l’état…
Demande de la CGT pour que la surprime, décidée en local,
ne soit pas impactée.

Paye, heures supplémentaires, différentes primes et
temps de travail :

La paye sera payée normalement les mois à venir. L’hôpital n’a
aucun problème de trésorerie.
La prime grand-âge sera payée en avril, les critères du décret
sont malheureusement limités et créeront une division au sein
des personnels faisant le même travail, les AVS, ASH en sont
les grands oubliés malgré les interventions récurrentes de la
CGT, locale et nationale.
Heures supplémentaires :
Nous avons rappelé que tout agent ayant été amené à
dépasser les 44 heures sur 7 jours glissants doit être payé en
heures sup’ défiscalisées.
Temps de travail :
Le directeur nous a confirmé que les équipes étant passées
aux 12 heures dans le cadre du plan blanc retrouveront leurs
horaires habituels à l’arrêt de celui-ci.
Les 12 heures, c’est mauvais pour la santé !
Logistique :
Problèmes de surblouses remontés :
Tous les hôpitaux font face à une pénurie, nous avons
néanmoins reçus des commandes, des dotations, même si la
qualité est parfois déplorable. Bref, on est surblousés !
Médicaments : certains, comme l’hypnovel sont en rupture
nationale.
Self : Vos délégués en CHSCT sont intervenus immédiatement
face aux problèmes générés par la fermeture du self dit
« internat ». Les problèmes sont en voie de règlement. Nous
saluons nos collègues des cuisines qui mettent tout en place,
notamment pour varier les menus en nous proposant
régulièrement du chaud.
Vestiaires élèves sur VP : Nous avons alerté 2 fois la Direction
sur le bricolage actuel, ça doit être réglé rapidement nous a t ’il
été répondu le 16/4.

Tests COVID-19 :
Suite aux nombreuses interventions de la CGT, une procédure
de test pour nos agents a enfin été mise en place (20
tests/jour). Procédure :
 Recensement auprès de la direction des soins.
 Passage en médecine du travail qui doit organiser les
tests du personnel.
 *Informer la CGT qui effectue son propre recensement.
Nous avons la preuve que le gouvernement fera tout pour
limiter les mesures prises pour les « soldats blessés au front ».
De vos remontées exhaustives dépendra nos actions pour la
reconnaissance de la maladie professionnelle.
Reconnaissance aujourd’hui très hypothétique !
Conseils de la CGT :

  • Utiliser systématiquement la procédure COVID via
    la Médecine du travail.
  • Faites tout aussi systématiquement une déclaration
    d’ACCIDENT DE SERVICE avec rapport circonstancié. C’est à ce
    jour, la seule façon d’acter efficacement votre infection
    COVID (Testée ou Symptomatique).
    A l’heure du bilan, ça pèsera dans la balance !
    Retour progressif des consultations
    et de l’hospitalisation programmée :
    La crise ne doit pas nous faire oublier notre cœur de métier,
    les consultations et hospitalisations programmées reprennent
    progressivement. Le retour à la normale prendra du temps.
    ANNONCE GOUVERNEMENTALE :
    Une fois de plus, le gouvernement annonce une prime de 500
    à 1500 euros, dont les contours ne sont pas clairs. Une fois de
    plus, selon les textes sortis, peu d’entre nous en bénéficieront.
    Revendiquons ensemble : la revalorisation de tous les salaires
    et non des primes clairsemées qui engendrent la division du
    personnel.
    Les CDD, CDI, élèves infirmiers et AS
    ne sont pas de la chair à canon :

    Nous demandons qu’en sortie de crise, un large plan de
    stagiairisation soit mis en place pour tous les personnels sous
    contrat, qu’un plan d’embauche pour les élèves soit mis en
    place dès l’obtention de leur diplôme.
    C’est la meilleure façon de les remercier, dès la fin de la crise
    pour leur investissement.

Lettre ouverte au Président de la République

Monsieur le président, notre colère vous emportera.

En guerre ! En guerre ! En guerre !

Répété en boucle comme un mantra, voilà que nous sommes en guerre !

Un ennemi sournois nous aurait pris par surprise et nous nous devons de défendre le pays !

Pour vous, Monsieur le Président, nous sommes en guerre.

Il est donc normal que tous nous fassions unité derrière vous.

Ce qui revient à ne plus réfléchir, ne plus mettre en cause, ne plus contester. Cela relèverait de la haute trahison.

Nous sommes en guerre donc il est normal que nos soldats de première ligne tombent.

Ces anonymes, hier méprisés et frappés, mais aujourd’hui érigés au rang de héros sacrificiels de la nation.

Nous sommes en guerre donc il est normal que chaque français donne de son temps et de son argent pour soutenir « l’effort de guerre » sans chercher à comprendre comment nous avons pu en arriver là ni pourquoi l’état ne remplit pas son rôle.

En guerre ! En guerre ! En guerre !

Mensonges que tout cela. Nous n’acceptons pas cette propagande.

Nous ne sommes pas en guerre contre un ennemi.

Personne ne nous a envahi ou attaqué.

Nous menons un combat contre une maladie, comme nous le faisons en permanence.

Et dans des conditions de dénuement malheureusement habituelles, qui font honte à la France et qui, désormais, ont des conséquences funestes au-delà du supportable.

C’est contre la maladie que nous menons un combat.

Mais en faisant cela, dans ces conditions, nous nous apercevons qu’il va falloir que nous entrions réellement

en guerre…..contre votre politique.

Car désormais, la réalité de vos choix (et de ceux de vos prédécesseurs) se révèle dans son cynisme et sa laideur les plus crus.

Ces choix qui nous coûtent aujourd’hui tant de vies humaines.

Cette politique de l’inconscience qui a détruit notre capacité de réponse en nous privant de nos stocks stratégiques pour économiser quelques millions d’euros au nom d’une austérité érigée en dogme.

Cette politique de l’appât du gain qui a anéanti le financement des hôpitaux à coup d’exonération de cotisations sociales, pour le bénéfice d’une minorité déjà bien dotée.

Cette politique de la brutalité qui a réprimé violemment ceux qui ont manifesté pour dire leurs souffrances et les inquiétudes face à l’état de notre système de santé.

Cette politique de l’abandon qui a laissé nos anciens, malgré toutes les alertes de ces dernières années, dans des EHPAD sous-dotés en personnel, en matériel et qui maintenant paient en vie humaines, et au prix fort, cette crise.

Mais pire que tout, cette politique du mensonge qui est devenue la règle.

Vous avez voulu nous faire croire que cette pandémie était imprévisible alors que les épidémies passées et une multitude de rapport sont la preuve que cela n’était qu’une question de temps avant que nous soyons frappés.

Vous avez abusé de la confiance des soignants et des français en assurant que les masques étaient inutiles alors qu’ils sont un des piliers de la réponse de tant de pays asiatiques à la crise.

Vous nous avez menti à propos du dépistage de masse, le déclarant inutile alors qu’il est impossible de définir une stratégie si nous ne pouvons évaluer précisément la situation.

Vous nous avez trompé en voulant nous faire croire que les soignants libéraux étaient équipés alors qu’ils n’avaient rien.

Qu’il n’y a aucune pénurie alors que tous, du plus petit cabinet médical au plus grand CHU, nous hurlons notre désarroi devant nos réserves vides et nos tenues de protection faites de sacs poubelles.

Toutes ces manipulations pour masquer l’impréparation, l’incompétence et le mépris pour ceux qui ne sont rien.

Peu importe le sort de la population tant que les puissants sont à l’abri !

Mais ceux qui ne sont rien prennent enfin conscience qu’ils sont tout.

Les premiers de cordées ne sont plus là.

Et restent ceux qui font face : soignants, agriculteurs, artisans, manutentionnaires, routiers, livreurs, caissières, conducteurs de trains, employés du gaz ou de l’électricité, employés du bâtiment…et tant d’autres.

Sous-payés, mésestimés ou vilipendés mais toujours là quand la « start up nation » prend l’eau de toute part et que ses adeptes ont déserté la place.

Tous ces anonymes qui fournissent matériels, nourritures, encouragements et qui remplacent un état absent du terrain de cette crise sanitaire mais toujours disposé, à coup de 49.3 ou de consignes données aux ARS, à aller plus loin dans la même politique mortifère qui nous amène aujourd’hui à compter nos morts par milliers.

Et tout cela nourrit notre colère.

Une colère qui n’a d’égal que notre détermination actuelle à soigner, à préserver la vie, à tenir notre pays à bout de bras.

Mais il y aura un après.

Nous ne reviendrons pas sagement à la situation « d’avant ».

Il y aura des explications à donner et des comptes à rendre.

Quand cela sera fini, nous laisserons éclater notre colère.

Et, Monsieur le Président, elle vous emportera.

Fait à Roubaix, le 16 avril 2020.

COVID-19 : INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL n°2

APPLAUDISSONS  les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, au front dans la crise… Mais n’oublions pas  techniques et administratifs qui travaillent dans l’ombre. Les personnels de blanchisserie, de cuisine, du biomédical, administratifs, les chauffeurs, les agents d’accueil, les ouvriers, les techniciens, les agents de sécurité, du standard, les vaguemestres, les secrétaires médicales, les internes, élèves, stagiaires, la réserve sanitaire… N’oublions pas non plus, l’encadrement, des cadres de proximité aux directeurs qui ont été forcés de passer d’une logique de gestion économique à une gestion de logique de soins… La force de l’hôpital public, c’est nous tous, nous n’existons pas les uns sans les autres. N’oublions pas plus les travailleurs de la sous-traitance, ces invisibles, les agents du bio nettoyage, exploités, qui nettoient nos locaux et d’autres salariés de prestataires privés. Préparons ensemble l’après, même si, face à l’autisme prévisible du gouvernement, l’après se revendiquera dans la rue. Merci à tous

TOUT VA BIEN ?

Pas de blanc-seing à la direction dans la gestion de la crise suite à des années de disette engendrées par les gouvernements successifs, mais nous saluons ces réponses au file de l’eau à nos interpellations quotidiennes, 7 jours sur 7 sur les problèmes que vous rencontrez. 20 tests par jour pour les agents mais aussi pénurie sur les EPI. Elle concerne maintenant les sur-blouses et les lunettes, mais aussi des médicaments. La direction fait au mieux comme elle le peut entre les recommandations contradictoires du gouvernement, pénurie et besoins des services, elle est sur la corde raide.

Aujourd’hui la direction demande aux agents de réutiliser les sur-blouses par plusieurs agents. IL FAUT TROUVER D’AUTRES SOLUTIONS car CELA FAIT COURIR UN RISQUE SUPPLEMENTAIRE AUX AGENTS DES SERVICES DE SOINS.

TOUT VA BIEN 2 ? ALERTE aux AGENTS ATTEINTS DU COVID

La DIRECTION refuse actuellement de déclarer systématiquement ses agents atteints du COVID 19 en ACCIDENT DE SERVICE (c’est l’Accident du travail dans la fonction publique) comme le demande la CGT.

C’est INACCEPTABLE !!!! POURQUOI ? La reconnaissance de maladie professionnelle sera un véritable parcours du combattant. La promesse de reconnaissance en Maladie Professionnelle n’est,  actuellement, ni plus ni moins que de la poudre aux yeux pour endormir les futurs sacrifiés à la cause nationale.Tout indique que la reconnaissance en Maladie Professionnelle se fera au compte goute. Le ministère considère, par exemple,  qu’un agent de réa ou d’unité covid qui est, ou serait atteint, du covid ne sera pas reconnu ipso facto en maladie professionnelle. Ce sera  à l’agent d’apporter les preuves qu’il a contracté le virus à l’Hôpital. Autant vous dire que ce sera le parcours du combattant. 

Pour preuves : 2 extraits des recommandations du ministère :

– « l’agent qui souhaite faire reconnaitre l’imputabilité au service d’une contamination COVID-19 est invité à démontrer, selon la procédure appliquée dans son établissement, le lien entre son activité et la positivité virale. L’exposition potentielle du salarié au sein d’un service de réanimation ou accueillant des patients positifs ne suffit pas, à elle seule, à reconnaitre l’imputabilité au service ».

– « Au surplus, le caractère infectieux et fortement transmissible du COVID-19, limite les possibilités pratiques de déterminer l’origine de la contamination ».

Et dans un cynisme achevé :

« dans tous les cas, l’impératif de protection des salariés s’impose à l’employeur, notamment la nécessité de mettre à disposition des agents exposés à un risque, les dispositifs de protection nécessaires à la continuité de leur activité »

C’est le pompon, ils osent tout ! Le gouvernement et le ministère ont été incapables de gérer les socks d’EPI et ce sont les hôpitaux et les agents qui sont dans la merde. Le gouvernement et le ministère nient les faits et mentent pour se justifier.

LA CGT EST TRES CLAIRE, la direction ne veut pas prendre ses responsabilités, PRENEZ LES Vôtres !

Vous êtes positifs au COVID 19 ou symptomatique, pas d’hésitation ? Que vous ayez un arrêt de travail ou non, DECLAREZ-VOUS en ACCIDENT DE SERVICE (formulaire DRH sur intranet) à remettre à Monsieur le Directeur du personnel du Centre Hospitalier par courrier en accusé de réception ou remis en DRH (demandez la copie de votre déclaration comportant le tampon « DRH reçu le »).

Dans votre déclaration indiquez clairement les circonstances, contact avec malade(s) et /ou collègue(s) déclaré(s) COVID, y compris si ce n’était pas connu au moment de l’exposition. Indiquez vos  horaires, votre planning et n’oubliez surtout pas de décrire les conditions de travail. Manquiez-vous (collègues et/ou patients d’EPI), de masques ?  gants ? lunettes ? sha ? de sur-blouses… ? Les procédures étaient-elles adéquates et applicables ?

Des collègues sont témoins ? Demandez-leur de témoigner sur votre déclaration. 

La Déclaration d’Accident de Service, n’empêchera pas l’éventuelle reconnaissance de la Maladie Professionnelle. C’est le moyen le plus sûr actuellement pour acté votre contamination au travail et de préparer votre dossier en cas de séquelles dues à la contamination au COVID.

COVID 19 : INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL

QUE FAIRE ?

Vous êtes atteint du covid ou en avez les symptômes et suspectez de l’avoir contracté au travail ?

Nous vous conseillons dans premier temps de faire la déclaration sur le registre au niveau de la rotonde de VP et une déclaration de rapport circonstancié d’ACCIDENT DU TRAVAIL (AT) (formulaire sur intranet onglet DRH / vous recherchez / un formulaire de la DRH / Rapport circonstancié Accident du Travail.

Pour l’instant il n’y a aucune information sur la reconnaissance de la MALADIE PROFESSIONNELLE  (maladie contractée en service) annoncée ici et là.

Les 2 procédures sont distinctes.

D’ici à ce que les choses s’éclaircissent pour la maladie pro il est urgent de ne pas attendre et de déclarer un AT.

TRANSPARENCE ?

La cgt demande depuis trois semaines à être informée chaque jour des chiffres covid à l’Hôpital, des évolutions des organisations, des stocks d’EPI et de leurs utilisations.

Depuis 10 jours nous demandons à obtenir quotidiennement le nombre d’agents absents dû au covid (personnes à risque, symptomatiques covid et testés positifs au covid).

Les informations sur les malades nous sont transmises quasiment quotidiennement mais de manière parcellaire. Par exemple les derniers chiffres du nombre de décès covid à l’Hôpital remonte à dimanche 29 mars.

Concernant l’impact sur les agents les données sont encore plus maigres, nous n’avons que le chiffre que des agents absents toutes raisons confondues.

Aucune information ne nous est donnée sur le nombre d’agents symptomatiques covid pas plus que sur les agents testés positifs covid.

La direction prétend n’avoir pas d’information sur ces 2 sujets, alors que des informations nous remontent du terrain et qu’aujourd’hui  5 collègues ont déclaré la maladie. La CGT informe pour sa part la direction dès qu’elle a connaissance d’un nouveau cas.

Comment protéger efficacement la santé des agents sans organiser le dépistage à minima des collègues qui ont été en contact direct avec un collègue atteint du covid ?

Certes il a pour le moment pénurie de tests (22 tests par jour à l’Hôpital de Roubaix pour le moment) mais il faut arrêter de jouer avec le feu en attendant que les tests arrivent en masse.

L’absence de test pour les agents est  irresponsable et extrêmement dangereuse !

EPI ?

La pénurie d’EPI semble se résoudre en partie.

Il n’en est pas moins vrai que le manque de masques FFP2/FFP3  continue alors qu’ils sont les seuls à être efficaces face au covid. La diffusion à l’Hôpital en est toujours trop restreinte.

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises déjà pour alerter sur le manque de protections, notamment en gériatrie ou le personnel  des EHPAD/ USLD n’a été doté de  masques chirurgicaux (agent/poste) qu’à partir du mercredi  25 mars alors que depuis l’interdiction des visites extérieures, le personnel est potentiellement  le principal vecteur de la maladie auprès des personnes âgées dépendantes qui est le public le plus fragile face au covid.

Nous sommes également intervenus pour que les vestiaires du personnel soient équipés de lingettes et de gel hydro alcoolique afin que le personnel puisse éviter de transporter le virus chez eux. Ce problème est normalement résolu depuis notre intervention le 24 mars. sa part

CACOPHONIE ?

La gestion des recommandations/prescriptions… émanant de la direction est aléatoire selon les services. Cela entraine des incompréhensions chez les agents ?

Plus grave, la gestion des plannings et des horaires  est dans certains secteurs, ubuesque et ajoute du stress, de la fatigue mentale et physique et des inquiétudes qui  s’avèrent délétères pour les agents. En exemple citons la réanimation ou les tensions sont nombreuses.

La Direction est prévenue et elle doit réagir et protéger les équipes et les agents de tout zèle inapproprié,  au risque d’avoir des équipes à bout quand le pic de l’épidémie sera là et qu’on  en sera à compter nos forces.

Si vous en avez la possibilité n’hésitez pas à remplir des fiches d’évènement indésirable en cochant la case « accident du travail ».

Vous  voulez  nous alerter sur votre situation ou celle de votre équipe, nous faire remonter des informations du terrain, vous avez besoin d’aide nous sommes là :

‘ Poste 72913,

Permanences tous les matins du Lundi au Vendredi au local cgt

Par mail : cgt@ch-roubaix.fr

Sur notre site : https://cgtchrx.fr/

Municipales : ni LREM ni Le PEN

  • Ni LREM (et ses satellites des LR au PS )
  • NI LE RN (et son satellite, les patriotes)
  • MAIS VOTEZ !

La situation politique au moment des municipales est compliquée : Macron est totalement grillé et ceux qui bénéficient de son soutien le font de manière masquée.

En quelques années il a mis tous les français dans la rue, il n’a pas su régler les problèmes des hôpitaux, il n’a pas su régler les demandes des crises sociales, après avoir entamé la casse de tous les services publics, il s’engage à réduire le niveau des retraites de l’ensemble des français. Le nivellement se fait par le bas.

Nos retraites d’agents hospitaliers seront touchées en premier lieu et très rapidement avec, dès les premières mesures, le passage à 64 ans pour tous, y compris pour les aides-soignants et infirmiers de catégorie B et tous les agents en catégorie active qui auraient pu espérer de partir à 57 ans. Soit 7 ans supplémentaires à travailler !

L’hôpital va mal, Macron s’en fout. Ses éléments de discours, à l’approche des municipales, ne vont que vers des appels affichés vers l’électorat d’extrême droite. En parlant de « séparatisme » sur Roubaix et Maubeuge, il lance la campagne dans l’abject.

Par contre il ne faut pas se tromper de réponse à notre colère :

L’extrême droite n’est pas la solution à la politique de droite du Macronisme.  Bien au contraire !

Plein de gens croient encore que voter pour le parti de Marine Le Pen c’est faire la nique à Macron.

Ils pensent que rejouer le match Macron / Le Pen du 2ème tour des présidentielles de 2017 peut changer la donne !  C’est FAUX ! Leur monde est un danger pour notre futur. Ce n’est pas celui que nous souhaitons pour nous et nos enfants. C’est juste un choix de société !

Pour plaire à un électorat populaire, le RN de Le Pen a un baratin destiné à séduire (vieux réflexe de l’extrême droite : « le populisme »). Mais par son histoire en France et dans le monde, l’extrême droite a toujours défendu les riches, le patronat, le capitalisme au détriment des libertés.

Donc pour des raisons purement électorales le RN fait les yeux doux au « bas-peuple ». Cela fonctionne bien sur les réseaux sociaux comme sur Facebook  ou la naïveté-politique  mélangée à la colère légitime font que hélas, n’importe qui, « like » n’importe quoi, le croit… et le partage. Les trolls du RN l’ont bien compris et en profitent sous toutes formes.

Les élections municipales sont le moyen d’envoyer MACRON et LE PEN dans les cordes.

Utilisez votre bulletin, dès le premier tour.

Votez et faites voter

Jeudi 20 février 2020 RETRAIT DU PROJET DE CONTRE REFORME DES RETRAITES

61 % de la population demande le retrait de la réforme.
Pourtant, ON NOUS ENFUME !
La retraite Macron c’est :
• La fin de la solidarité nationale.
• Une décote de la pension de 5% par an pour un départ avant 64 ans puis 65 ans.
• La fin de la reconnaissance de la pénibilité.
• Une baisse des pensions de 20 à 25 % à terme.
• Un cadeau de 300 milliards aux fonds de pension rapaces tel que BLACKROCK .
Pour la CGT la retraite c’est :
E 60 ans à taux plein
E 55 ans à taux plein pour les travaux pénibles (catégorie active).
E Smic et retraite mini à 1800€ brut.
E Cotisation selon ses moyens et retraite selon ses besoins.
E Prise en compte des années d’études et de la précarité dans la retraite.
Comment ? :
Ø Egalité salaires Femmes/Hommes.
Ø Emplois, notamment des jeunes.
Ø Remise en causes des exonérations de cotisation sociale patronale (45 milliards d’€).
Ø Taxer les revenus financiers (30 milliards d’€)
Ø Augmentation des cotisations sociale à hauteur de 0,2 à 0,4 %, soit une
augmentation moyenne de 1,60 € par mois pour les travailleurs et 2,40 € pour les
employeurs.
Jeudi 20 février 2020
RETRAIT DU PROJET DE CONTRE REFORME DES RETRAITES
Journée de Grève et de Manifestation Nationale
Intersyndicale et interprofessionnelle
MANIFESTATION REGIONALE
14h30 Porte de Paris à LILLE

L’hôpital est malade Madame la Ministre s’endort sur le dossier

Alors que la colère s’est développée dans tous les hôpitaux, alors que plus de 1000 médecins ont démissionné de leurs fonctions administrative, Madame la Ministre joue la montre. Elle n’a pas le temps avant mi-mars !

Le financement des hôpitaux n’a pas été revu à la hausse comme demandé par toutes les organisations représentatives du personnel, les syndicats de médecins, les associations de représentants des usagers.

L’hôpital public est en train de craquer et Madame la ministre répond par quelques petites primes pour diviser le personnel.

Cette situation aggrave les problèmes plutôt que de les résoudre. Le choix d’un salaire décent sera lié à ces primes : faites votre calcul.

  • Une prime de 100 euros pour les urgences, annoncée à grand renfort médiatique… Dès son application, on se rend compte que nombre d’agents assurant ces urgences sont exclus.
  • Une prime EHPAD de 100 euros, liée à la suppression d’une prime de 90 euros dont certains agents bénéficiaient déjà.

Plutôt que de soigner l’hôpital, on essaie de diviser les agents.

  • Sur Roubaix, tout le monde sait dans quelles conditions il a fallu assumer le fermeture de la maternité de Tourcoing.
  • Tout le monde sait aussi dans quelle conditions s’est faite l’ouverture de l’aile hivernale en dépouillant d’autres services.
  • Urgences, Maternité, Imagerie : de nombreux services se sont mis en grève pour tirer l’alerte.
  • Rien que la semaine dernière, nos militants sont intervenus auprès du Président du CHSCT pour 3 services prêts à craquer (chirurgie vasculaire, oncologie, traumatologie).
  • L’encadrement est en souffrance et passe un temps infini à pallier l’absentéisme.
  • Les médecins n’arrivent plus à avoir le personnel nécessaire à l’exécution de leurs prescriptions

Çà craque de partout, le gouvernement s’en fout !

Les revendications intersyndicales peuvent être mises en place tout de suite, il faut arrêter de nous balader.

Le 14 février journée d’action intersyndicale avec appel à manifester à Paris.

Manifestation régionale au CH d’Arras à 14h30

Rassemblement dans le hall de tout le personnel médical et non médical

dans le hall de Victor Provo à 12h30