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COVID-19 : INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL n°2

APPLAUDISSONS  les médecins, les infirmières, les aides-soignantes, au front dans la crise… Mais n’oublions pas  techniques et administratifs qui travaillent dans l’ombre. Les personnels de blanchisserie, de cuisine, du biomédical, administratifs, les chauffeurs, les agents d’accueil, les ouvriers, les techniciens, les agents de sécurité, du standard, les vaguemestres, les secrétaires médicales, les internes, élèves, stagiaires, la réserve sanitaire… N’oublions pas non plus, l’encadrement, des cadres de proximité aux directeurs qui ont été forcés de passer d’une logique de gestion économique à une gestion de logique de soins… La force de l’hôpital public, c’est nous tous, nous n’existons pas les uns sans les autres. N’oublions pas plus les travailleurs de la sous-traitance, ces invisibles, les agents du bio nettoyage, exploités, qui nettoient nos locaux et d’autres salariés de prestataires privés. Préparons ensemble l’après, même si, face à l’autisme prévisible du gouvernement, l’après se revendiquera dans la rue. Merci à tous

TOUT VA BIEN ?

Pas de blanc-seing à la direction dans la gestion de la crise suite à des années de disette engendrées par les gouvernements successifs, mais nous saluons ces réponses au file de l’eau à nos interpellations quotidiennes, 7 jours sur 7 sur les problèmes que vous rencontrez. 20 tests par jour pour les agents mais aussi pénurie sur les EPI. Elle concerne maintenant les sur-blouses et les lunettes, mais aussi des médicaments. La direction fait au mieux comme elle le peut entre les recommandations contradictoires du gouvernement, pénurie et besoins des services, elle est sur la corde raide.

Aujourd’hui la direction demande aux agents de réutiliser les sur-blouses par plusieurs agents. IL FAUT TROUVER D’AUTRES SOLUTIONS car CELA FAIT COURIR UN RISQUE SUPPLEMENTAIRE AUX AGENTS DES SERVICES DE SOINS.

TOUT VA BIEN 2 ? ALERTE aux AGENTS ATTEINTS DU COVID

La DIRECTION refuse actuellement de déclarer systématiquement ses agents atteints du COVID 19 en ACCIDENT DE SERVICE (c’est l’Accident du travail dans la fonction publique) comme le demande la CGT.

C’est INACCEPTABLE !!!! POURQUOI ? La reconnaissance de maladie professionnelle sera un véritable parcours du combattant. La promesse de reconnaissance en Maladie Professionnelle n’est,  actuellement, ni plus ni moins que de la poudre aux yeux pour endormir les futurs sacrifiés à la cause nationale.Tout indique que la reconnaissance en Maladie Professionnelle se fera au compte goute. Le ministère considère, par exemple,  qu’un agent de réa ou d’unité covid qui est, ou serait atteint, du covid ne sera pas reconnu ipso facto en maladie professionnelle. Ce sera  à l’agent d’apporter les preuves qu’il a contracté le virus à l’Hôpital. Autant vous dire que ce sera le parcours du combattant. 

Pour preuves : 2 extraits des recommandations du ministère :

– « l’agent qui souhaite faire reconnaitre l’imputabilité au service d’une contamination COVID-19 est invité à démontrer, selon la procédure appliquée dans son établissement, le lien entre son activité et la positivité virale. L’exposition potentielle du salarié au sein d’un service de réanimation ou accueillant des patients positifs ne suffit pas, à elle seule, à reconnaitre l’imputabilité au service ».

– « Au surplus, le caractère infectieux et fortement transmissible du COVID-19, limite les possibilités pratiques de déterminer l’origine de la contamination ».

Et dans un cynisme achevé :

« dans tous les cas, l’impératif de protection des salariés s’impose à l’employeur, notamment la nécessité de mettre à disposition des agents exposés à un risque, les dispositifs de protection nécessaires à la continuité de leur activité »

C’est le pompon, ils osent tout ! Le gouvernement et le ministère ont été incapables de gérer les socks d’EPI et ce sont les hôpitaux et les agents qui sont dans la merde. Le gouvernement et le ministère nient les faits et mentent pour se justifier.

LA CGT EST TRES CLAIRE, la direction ne veut pas prendre ses responsabilités, PRENEZ LES Vôtres !

Vous êtes positifs au COVID 19 ou symptomatique, pas d’hésitation ? Que vous ayez un arrêt de travail ou non, DECLAREZ-VOUS en ACCIDENT DE SERVICE (formulaire DRH sur intranet) à remettre à Monsieur le Directeur du personnel du Centre Hospitalier par courrier en accusé de réception ou remis en DRH (demandez la copie de votre déclaration comportant le tampon « DRH reçu le »).

Dans votre déclaration indiquez clairement les circonstances, contact avec malade(s) et /ou collègue(s) déclaré(s) COVID, y compris si ce n’était pas connu au moment de l’exposition. Indiquez vos  horaires, votre planning et n’oubliez surtout pas de décrire les conditions de travail. Manquiez-vous (collègues et/ou patients d’EPI), de masques ?  gants ? lunettes ? sha ? de sur-blouses… ? Les procédures étaient-elles adéquates et applicables ?

Des collègues sont témoins ? Demandez-leur de témoigner sur votre déclaration. 

La Déclaration d’Accident de Service, n’empêchera pas l’éventuelle reconnaissance de la Maladie Professionnelle. C’est le moyen le plus sûr actuellement pour acté votre contamination au travail et de préparer votre dossier en cas de séquelles dues à la contamination au COVID.

COVID 19 : INFOS AU PERSONNEL DE L’HOPITAL

QUE FAIRE ?

Vous êtes atteint du covid ou en avez les symptômes et suspectez de l’avoir contracté au travail ?

Nous vous conseillons dans premier temps de faire la déclaration sur le registre au niveau de la rotonde de VP et une déclaration de rapport circonstancié d’ACCIDENT DU TRAVAIL (AT) (formulaire sur intranet onglet DRH / vous recherchez / un formulaire de la DRH / Rapport circonstancié Accident du Travail.

Pour l’instant il n’y a aucune information sur la reconnaissance de la MALADIE PROFESSIONNELLE  (maladie contractée en service) annoncée ici et là.

Les 2 procédures sont distinctes.

D’ici à ce que les choses s’éclaircissent pour la maladie pro il est urgent de ne pas attendre et de déclarer un AT.

TRANSPARENCE ?

La cgt demande depuis trois semaines à être informée chaque jour des chiffres covid à l’Hôpital, des évolutions des organisations, des stocks d’EPI et de leurs utilisations.

Depuis 10 jours nous demandons à obtenir quotidiennement le nombre d’agents absents dû au covid (personnes à risque, symptomatiques covid et testés positifs au covid).

Les informations sur les malades nous sont transmises quasiment quotidiennement mais de manière parcellaire. Par exemple les derniers chiffres du nombre de décès covid à l’Hôpital remonte à dimanche 29 mars.

Concernant l’impact sur les agents les données sont encore plus maigres, nous n’avons que le chiffre que des agents absents toutes raisons confondues.

Aucune information ne nous est donnée sur le nombre d’agents symptomatiques covid pas plus que sur les agents testés positifs covid.

La direction prétend n’avoir pas d’information sur ces 2 sujets, alors que des informations nous remontent du terrain et qu’aujourd’hui  5 collègues ont déclaré la maladie. La CGT informe pour sa part la direction dès qu’elle a connaissance d’un nouveau cas.

Comment protéger efficacement la santé des agents sans organiser le dépistage à minima des collègues qui ont été en contact direct avec un collègue atteint du covid ?

Certes il a pour le moment pénurie de tests (22 tests par jour à l’Hôpital de Roubaix pour le moment) mais il faut arrêter de jouer avec le feu en attendant que les tests arrivent en masse.

L’absence de test pour les agents est  irresponsable et extrêmement dangereuse !

EPI ?

La pénurie d’EPI semble se résoudre en partie.

Il n’en est pas moins vrai que le manque de masques FFP2/FFP3  continue alors qu’ils sont les seuls à être efficaces face au covid. La diffusion à l’Hôpital en est toujours trop restreinte.

Nous sommes intervenus à plusieurs reprises déjà pour alerter sur le manque de protections, notamment en gériatrie ou le personnel  des EHPAD/ USLD n’a été doté de  masques chirurgicaux (agent/poste) qu’à partir du mercredi  25 mars alors que depuis l’interdiction des visites extérieures, le personnel est potentiellement  le principal vecteur de la maladie auprès des personnes âgées dépendantes qui est le public le plus fragile face au covid.

Nous sommes également intervenus pour que les vestiaires du personnel soient équipés de lingettes et de gel hydro alcoolique afin que le personnel puisse éviter de transporter le virus chez eux. Ce problème est normalement résolu depuis notre intervention le 24 mars. sa part

CACOPHONIE ?

La gestion des recommandations/prescriptions… émanant de la direction est aléatoire selon les services. Cela entraine des incompréhensions chez les agents ?

Plus grave, la gestion des plannings et des horaires  est dans certains secteurs, ubuesque et ajoute du stress, de la fatigue mentale et physique et des inquiétudes qui  s’avèrent délétères pour les agents. En exemple citons la réanimation ou les tensions sont nombreuses.

La Direction est prévenue et elle doit réagir et protéger les équipes et les agents de tout zèle inapproprié,  au risque d’avoir des équipes à bout quand le pic de l’épidémie sera là et qu’on  en sera à compter nos forces.

Si vous en avez la possibilité n’hésitez pas à remplir des fiches d’évènement indésirable en cochant la case « accident du travail ».

Vous  voulez  nous alerter sur votre situation ou celle de votre équipe, nous faire remonter des informations du terrain, vous avez besoin d’aide nous sommes là :

‘ Poste 72913,

Permanences tous les matins du Lundi au Vendredi au local cgt

Par mail : cgt@ch-roubaix.fr

Sur notre site : https://cgtchrx.fr/

Municipales : ni LREM ni Le PEN

  • Ni LREM (et ses satellites des LR au PS )
  • NI LE RN (et son satellite, les patriotes)
  • MAIS VOTEZ !

La situation politique au moment des municipales est compliquée : Macron est totalement grillé et ceux qui bénéficient de son soutien le font de manière masquée.

En quelques années il a mis tous les français dans la rue, il n’a pas su régler les problèmes des hôpitaux, il n’a pas su régler les demandes des crises sociales, après avoir entamé la casse de tous les services publics, il s’engage à réduire le niveau des retraites de l’ensemble des français. Le nivellement se fait par le bas.

Nos retraites d’agents hospitaliers seront touchées en premier lieu et très rapidement avec, dès les premières mesures, le passage à 64 ans pour tous, y compris pour les aides-soignants et infirmiers de catégorie B et tous les agents en catégorie active qui auraient pu espérer de partir à 57 ans. Soit 7 ans supplémentaires à travailler !

L’hôpital va mal, Macron s’en fout. Ses éléments de discours, à l’approche des municipales, ne vont que vers des appels affichés vers l’électorat d’extrême droite. En parlant de « séparatisme » sur Roubaix et Maubeuge, il lance la campagne dans l’abject.

Par contre il ne faut pas se tromper de réponse à notre colère :

L’extrême droite n’est pas la solution à la politique de droite du Macronisme.  Bien au contraire !

Plein de gens croient encore que voter pour le parti de Marine Le Pen c’est faire la nique à Macron.

Ils pensent que rejouer le match Macron / Le Pen du 2ème tour des présidentielles de 2017 peut changer la donne !  C’est FAUX ! Leur monde est un danger pour notre futur. Ce n’est pas celui que nous souhaitons pour nous et nos enfants. C’est juste un choix de société !

Pour plaire à un électorat populaire, le RN de Le Pen a un baratin destiné à séduire (vieux réflexe de l’extrême droite : « le populisme »). Mais par son histoire en France et dans le monde, l’extrême droite a toujours défendu les riches, le patronat, le capitalisme au détriment des libertés.

Donc pour des raisons purement électorales le RN fait les yeux doux au « bas-peuple ». Cela fonctionne bien sur les réseaux sociaux comme sur Facebook  ou la naïveté-politique  mélangée à la colère légitime font que hélas, n’importe qui, « like » n’importe quoi, le croit… et le partage. Les trolls du RN l’ont bien compris et en profitent sous toutes formes.

Les élections municipales sont le moyen d’envoyer MACRON et LE PEN dans les cordes.

Utilisez votre bulletin, dès le premier tour.

Votez et faites voter

Jeudi 20 février 2020 RETRAIT DU PROJET DE CONTRE REFORME DES RETRAITES

61 % de la population demande le retrait de la réforme.
Pourtant, ON NOUS ENFUME !
La retraite Macron c’est :
• La fin de la solidarité nationale.
• Une décote de la pension de 5% par an pour un départ avant 64 ans puis 65 ans.
• La fin de la reconnaissance de la pénibilité.
• Une baisse des pensions de 20 à 25 % à terme.
• Un cadeau de 300 milliards aux fonds de pension rapaces tel que BLACKROCK .
Pour la CGT la retraite c’est :
E 60 ans à taux plein
E 55 ans à taux plein pour les travaux pénibles (catégorie active).
E Smic et retraite mini à 1800€ brut.
E Cotisation selon ses moyens et retraite selon ses besoins.
E Prise en compte des années d’études et de la précarité dans la retraite.
Comment ? :
Ø Egalité salaires Femmes/Hommes.
Ø Emplois, notamment des jeunes.
Ø Remise en causes des exonérations de cotisation sociale patronale (45 milliards d’€).
Ø Taxer les revenus financiers (30 milliards d’€)
Ø Augmentation des cotisations sociale à hauteur de 0,2 à 0,4 %, soit une
augmentation moyenne de 1,60 € par mois pour les travailleurs et 2,40 € pour les
employeurs.
Jeudi 20 février 2020
RETRAIT DU PROJET DE CONTRE REFORME DES RETRAITES
Journée de Grève et de Manifestation Nationale
Intersyndicale et interprofessionnelle
MANIFESTATION REGIONALE
14h30 Porte de Paris à LILLE

L’hôpital est malade Madame la Ministre s’endort sur le dossier

Alors que la colère s’est développée dans tous les hôpitaux, alors que plus de 1000 médecins ont démissionné de leurs fonctions administrative, Madame la Ministre joue la montre. Elle n’a pas le temps avant mi-mars !

Le financement des hôpitaux n’a pas été revu à la hausse comme demandé par toutes les organisations représentatives du personnel, les syndicats de médecins, les associations de représentants des usagers.

L’hôpital public est en train de craquer et Madame la ministre répond par quelques petites primes pour diviser le personnel.

Cette situation aggrave les problèmes plutôt que de les résoudre. Le choix d’un salaire décent sera lié à ces primes : faites votre calcul.

  • Une prime de 100 euros pour les urgences, annoncée à grand renfort médiatique… Dès son application, on se rend compte que nombre d’agents assurant ces urgences sont exclus.
  • Une prime EHPAD de 100 euros, liée à la suppression d’une prime de 90 euros dont certains agents bénéficiaient déjà.

Plutôt que de soigner l’hôpital, on essaie de diviser les agents.

  • Sur Roubaix, tout le monde sait dans quelles conditions il a fallu assumer le fermeture de la maternité de Tourcoing.
  • Tout le monde sait aussi dans quelle conditions s’est faite l’ouverture de l’aile hivernale en dépouillant d’autres services.
  • Urgences, Maternité, Imagerie : de nombreux services se sont mis en grève pour tirer l’alerte.
  • Rien que la semaine dernière, nos militants sont intervenus auprès du Président du CHSCT pour 3 services prêts à craquer (chirurgie vasculaire, oncologie, traumatologie).
  • L’encadrement est en souffrance et passe un temps infini à pallier l’absentéisme.
  • Les médecins n’arrivent plus à avoir le personnel nécessaire à l’exécution de leurs prescriptions

Çà craque de partout, le gouvernement s’en fout !

Les revendications intersyndicales peuvent être mises en place tout de suite, il faut arrêter de nous balader.

Le 14 février journée d’action intersyndicale avec appel à manifester à Paris.

Manifestation régionale au CH d’Arras à 14h30

Rassemblement dans le hall de tout le personnel médical et non médical

dans le hall de Victor Provo à 12h30

Emploi, Salaire, Pénibilité

Une étude récente de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques dépendant du ministère du Travail) indique que :


 « Les salariés de la fonction publique hospitalière sont, globalement, les plus exposés aux risques psychosociaux. Ainsi, 35,3% d’entre eux disent être en situation de tension au travail (forte demande psychologique et faible latitude décisionnelle), contre 27,2% des salariés du privé, 23,4% des agents territoriaux et 22% des fonctionnaires d’Etat. Par ailleurs, 18,5% du personnel hospitalier est victime de “comportements hostiles”, contre un peu plus de 17% des fonctionnaires d’Etat et territoriaux et 15,5% des salariés du privé.
Enfin, plus de la moitié (57,7%) des agents hospitaliers souffrent d’un manque de reconnaissance, contre 49,3% des salariés du privé et 47,6% des agents territoriaux… ».

Le 14 février, pour le maintien de la catégorie active (pénibilité) pour l’emploi, pour pouvoir assurer pleinement les missions de l’Hôpital public, pour gagner de bonnes conditions de travail et la reconnaissance à travers une augmentation de nos salaires.

Pour une retraite à 60 ans et 55 ans à taux plein pour la catégorie active (pénibilité) utilisons notre droit de grève et de manifestation à ARRAS le 14 février.

L’hôpital public traverse une crise sans précédent.

Face à un gouvernement sourd, plus de 1 000 médecins hospitaliers ont démissionné collectivement  face au refus d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, d’ouvrir des négociations sur le budget et les salaires.

Ils rappellent leur déception face au plan d’urgence, annoncé par le gouvernement le 20 novembre : « Selon nous, le volet national de ce plan devrait comprendre trois mesures essentielles : une revalorisation significative des salaires, en plus des diverses primes annoncées. »

Ils revendiquent aussi un Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) 2020 n’imposant pas de nouvelles économies aux hôpitaux. « Pour ce faire, il manque 600 millions, en plus des 200 millions prévus par le nouveau plan hôpital du gouvernement (en effet sur les 300 millions annoncés, 100 millions sont attribués aux Ehpad qui en ont bien besoin) », écrivent-ils dans leur courrier.

Enfin, ils demandent « une révision profonde du mode de financement » et de gouvernance.

Cette action intervient dans la continuité de la lutte menée depuis des mois par les personnels hospitaliers, par des manifestations et des grèves (grève des urgences, du codage, c’est-à-dire la non-transmission des informations permettant à la direction de « facturer » à la Sécurité sociale les actes effectués).

Vendredi 14 février grève dans les hôpitaux

« à l’appel des syndicats, associations et du Collectif inter-hôpitaux »

MANIFESTATION Régionale à ARRAS

à 14H30 entrée principale Hôpital d’ARRAS

« La régression sociale ça ne se négocie pas, ça se combat ! » 

Roubaix: à l’hôpital, le dialogue social connaît un vent nouveau (voix du nord 22 janvier)

Les vœux de l’hôpital ont certes montré une évolution dans le dialogue social et la CGT des hospitaliers de Roubaix n’a pas honte de soutenir cette nouvelle position de dialogue, enfin, renouvelée.


Doit-on y voir une béatitude des anges de la CGT devant Saint Morin ?


Non, vous le savez, notre CGT, votre CGT, c’est maintenant depuis plus de 25 ans  LE syndicat majoritaire de l’hôpital , LE syndicat sans concession, LE syndicat qui, pour permettre l’unité des personnels, a su travailler à l’unité syndicale, à l’unité des personnels de toutes les catégories Médecins, cadres, infirmiers, aides-soignants, ASH, ouvriers, agents administratifs.

Pendant plus de 25 ans nous avons su insuffler le chaud et le froid, la joie et la colère, le simple désir du travailler ensemble.


Coluche disait : « La dictature c’est « ferme ta gueule » ; la démocratie c’est « cause toujours ».  Pendant 25 ans, les directions successives ont alterné entre démocratie et dictature, sans que la CGT ne se perde.


La situation nationale des hôpitaux est catastrophique, le gouvernement incapable de gérer la crise essaie d’éteindre les foyers à coup de subventions et nous pouvons nous flatter d’avoir participé, par notre ténacité, à l’évolution et la reconnaissance de notre hôpital. Cette reconnaissance, c’est 1,3 millions de subventions qui, certes sont inespérées, mais restent insuffisantes.


Une minorité d’entre vous nous jugent excessifs :

Non ! C’est la pression budgétaire qui l’est.


Certains ricanent : « mais où est la cgt ? mais que fait LE syndicat ?»… On leur répond, en 2019, elle a été aux côtés des urgences, de la maternité, de la radiologie, du manque d’infirmiers pour l’ouverture de l’aile hivernale… de tous les personnels en souffrance… Les services qui ont bougé, les agents qui ont poussé notre porte savent que l’action syndicale n’est pas vaine. On fait avec l’investissement de chacun. C’est pas assez ? « OK, là-dessus on est d’accord, vient nous rejoindre, tu es bienvenu ».

Un souffle nouveau anime les hospitaliers. Il a amené les médecins, les cadres, à passer de l’observation à l’implication, nous l’espérions, nous le saluons.

Les années passées ont été des années de résistance, 2020 et les années qui suivent seront des années de conquête.

Nous avons su faire bouger les lignes. Un formidable travail en CHSCT en 2019 a abouti à un plan de lutte contre les discriminations.

En 2020, nous accentuerons notre travail de lutte contre l’absentéisme par le bien-être au travail en permettant aux équipes de se reconstituer autour d’objectifs dont les cadres pourront être des éléments moteurs, dès lors qu’on les aura soulagés des tâches administratives indues et des réunions qui les empêchent d’être conscients de la souffrance de leurs équipes. Avec le retour à l’emploi, le renforcement des pools de remplacement, c’est notre conception pour un meilleur présentéisme.

Il reste, des nuages dans le ciel de Saint Morin, des décisions arbitraires qui relèvent de l’ancien régime. Nous pouvons prier Éole de les souffler, ou nous engager, ensemble à les balayer.


La CGT des hospitaliers, c’est nous, c’est surtout VOUS
Sans vous, nous ne sommes rien, rejoignez-nous !
Médecin, cadres, infirmier, aides-soignants, ASH, techniques, administratifs,
 avez-vous pensé à vous syndiquer à la CGT
 ?
Le 14 février grève dans les hôpitaux

Assemblée dans le hall de Provo à 12h30

Puis départ en commun pour la manif régionale

à 14h30 entrée principale CH ARRAS

L’article de la Voix du nord et la vidéo de la manifestation du personnel de l’imagerie https://www.lavoixdunord.fr/698703/article/2020-01-22/roubaix-l-hopital-le-dialogue-social-connait-un-vent-nouveau

POUR TOI, à QUAND la RETRAITE ?

STOP aux RECULS SOCIAUX OUI à la RETRAITE à 60 ans !

OUI à la RETRAITE à 55 anspour la catégorie active (pénibilité)

COMBIEN ?

Pas de hasard pour ma retraite, je veux savoir quand et avec combien je partirai ? La VALEUR du point sera fixée et modifiée régulièrement par le gouvernement en fonction de la conjoncture économique et/ou de l’espérance de vie. Donc calculer le montant de sa retraite à l’avance sera impossible !

ALEAS DE LA VIE ?

Aujourd’hui, des périodes liées aux aléas de la vie ou d’inactivité subies entrent dans le calcul des retraites. Demain, avec la contreréforme Macron de retraite par points, ces périodes ne compteront plus. On passe ainsi de droits acquis et dus à tous, à des aides sociales pouvant être plafonnées ou soumises à conditions de ressources.

Base du calcul retraite ?

Pour les Hospitaliers, la retraite sera calculée sur l’intégralité de la carrière et non plus sur les 6 derniers mois. C’est à dire que les mauvaises années entreront dans le calcul. Cela provoquera une baisse immédiate et importante de nos pensions de retraite

Pénibilité ?

La catégorie active (dénomination juridique de la reconnaissance de la pénibilité dans la fonction publique hospitalière) permet de pouvoir bénéficier d’un départ anticipé à la retraite dès l’âge de 57 ans, au lieu de 62 ans à l’heure actuelle. Avec la retraite par points, c’est la disparition purement et simplement de la catégorie active. Cela va augmenter de fait la durée d’activité de 5 ans aujourd’hui, 7 ans demain et plus encore après-demain.

Jeudi 6 février journée d’action et de grève GRANDE MANIFESTATION

à LILLE 14H30 Porte de Paris Lille