
Choisissons entre les solutions de nos dirigeants ou les besoins immédiats de l’hôpital public

L’hôpital de Roubaix, c’est votre hôpital, votre droit à la santé. Quand vous vous présentez aux urgences, ce n’est pas comme certains politiques voudraient le dire, par confort.
Hors l’hôpital est en pleine crise :
Le 14 novembre, le gouvernement va présenter le budget de l’hôpital public à l’assemblée en réduisant encore les dépenses de 800 millions d’euros. Les actions annoncées sur les urgences seront financées sans supplément budgétaire en 2020. On va déshabiller les services pour habiller les urgences.
Le personnel médical et non médical vous appelle à dire stop !
Exigeons le budget nécessaire au fonctionnement de l’hôpital public !
Arrêtons les fermetures d’hôpitaux, de services, de lits !
LE 14 novembre, venez soutenir votre hôpital pendant qu’il existe encore :
L’Hôpital est en grand danger, d’année en année la situation se détériore pour aboutir aujourd’hui à une crise historique qui remet en cause le principe même de l’égalité au droit à la Santé pour tous.
La population doit savoir, si elle n’y a pas déjà été confrontée, que l’hôpital est malade d’un manque de moyens criant, tel qu’il n’est même plus en capacité de répondre au droit fondamental à la santé (établi par l’OMSl l’Organisation Mondiale de la Santé) qui dit notamment :
« Le droit à la santé pour tous signifie que chacun devrait avoir accès aux services de santé dont il a besoin, au moment où il en a besoin et là où il en a besoin, sans être confronté à des difficultés financières.
Personne ne devrait tomber malade ou mourir du seul fait qu’il est pauvre ou qu’il ne peut pas accéder aux services de santé dont il a besoin. ».
La France est pourtant la 6ème économie mondiale. Cherchez l’erreur !
Ni les usagers (patients et familles), ni le personnel ne s’y retrouvent.
Pour les patients c’est :
Vous n’êtes plus sûr aujourd’hui d’être soignés à temps (les pompiers sont également à l’agonie).
Pour les personnels c’est :
0ctobre 2019, Syndicat : la CGT des Hospitaliers, poste 72913 Merci de ne pas jeter ce tract sur la voie publique.
Le gouvernement a choisi son camp !
Il stigmatise les 5 milliards d’euros de déficit de la sécurité sociale (qui est le financeur de l’Hôpital) et qui garantit les droits de 65 millions de citoyens et se félicite des 50 milliards de dividendes (2019) reversés aux quelques milliers d’actionnaires du CAC 40.
Quant aux 5 milliards de déficit de la sécu, ce gouvernement en est le principal responsable. Sa gestion du chômage, sa politique de bas salaire, la paupérisation galopante de la population, les cadeaux aux entreprises (principalement à celles du CAC 40) au profit des actionnaires.
Choisissez le votre :
Soit celui du gouvernement : Celui d’une médecine au rabais et à 2 vitesses. Dés lors, nous vous remercions de nous avoir lu et vous pouvez arrêter là votre lecture.
Soit en prenant acte de la situation réelle et en agissant pour que ça change et que la Santé et l’Hôpital Public redeviennent de véritables priorités Nationales.
C’est votre santé et celle de vos proches qui est en jeu, il est urgent d’agir.
Ensemble exigeons :
La fermeture de la maternité Dron a créé un effet choc auprès des populations du versant Nord-Est. Depuis longtemps des alertes avaient été lancées sur le manque de gynéco-obstétriciens à Tourcoing. Lors du déclenchement de leur grève en juillet, les sages-femmes de Roubaix avaient aussi déclaré leur inquiétude sur la situation et les risques encourus si cette maternité fermait après les interruptions régulières des urgences de Dron.
Pour sauver la mise, on va essayer de nous faire croire que c’est simplement un problème d’entente entre médecins alors que c’est tout le système de santé qui s’effondre, faute de soins. Comble de l’ironie, la maternité qui ferme, c’est celle de la ville du ministre du budget (Monsieur Darmanin).
Parturientes désemparées, personnels affolés, directions dépassées, on essaie comme on peut de faire face à ce tsunami.
C’est une catastrophe sanitaire
dans un système de santé affaibli
par des années de restrictions budgétaires
Certes, grâce au professionnalisme des équipes de soins, tout sera fait pour ne pas transformer cette crise majeure en Bérézina, en croisant les doigts, en se répétant « jusqu’ici, ça va », comme pour se rassurer, en craignant que de nouveaux arrêts pour burn-out ne viennent contrarier les décisions prises en « cellule de crise ».
La
maternité Beaumont va avoir un soutien de Tourcoing nous dit-on,
mais le personnel a dénoncé le fait que ce soutien ne soit même
pas à la hauteur des demandes faites lors du dépôt de préavis de
grève maternité ! L’arrivée des futures-mamans de Tourcoing
va porter notre maternité à l’équivalent d’une maternité de
4 000 à 4 500 naissances/an, le renfort correspond à une
maternité de plus de 3 000.
Le déplacement des 9 lits de gynécologie (devenus 11 lits) va libérer 9 chambres, mais nous ne savons pas encore si ce nombre sera suffisant pour faire face. Certes, il restera la réorientation vers d’autres maternités dont nous ne pouvons pas encore savoir si elles supporteront le choc. Pourquoi ne pas essayer les lits superposés ?
L’agence régionale est muette, comme si elle voulait cacher ses erreurs de diagnostic faites après le signalement du problème par le chef de service de la maternité Dron. Déjà, des rumeurs sont lancées attaquant l’ensemble de la communauté médicale. On ferme les urgences de Dron : « les médecins sont partis pour un problème d’entente entre médecins ». On ferme la maternité : « encore un problème entre médecins »… en espérant que la rumeur sera relayée sur les réseaux sociaux et continuera à aveugler personnel et usagers.
L’hôpital souffre mais des soins sont encore possibles !
Interpellons nos députés pour qu’ils se positionnent pour la suppression de la taxe sur les salaires qui étouffe nos hôpitaux. Nous n’avons pas besoin de mesurettes, mais d’un plan Marshall.
La mission ministérielle sur les urgences était dans nos murs pour « écouter le malaise » (version officielle). Pour éteindre l’incendie, ils n’ont rien trouvé de mieux que de souffler sur les braises.
Le personnel des urgences et une représentation limitée des organisations syndicales étaient attendus en coup de vent de 9H55 à 10h40. Les urgences gynéco-obstétriques en grève depuis deux mois n’étaient pas invitées, malgré la demande de la CGT ! Ce temps était déjà limité pour aborder les problèmes, ça n’a pas été un coup de vent mais carrément « Dorian » qui était dans les murs, nous en sommes encore totalement décoiffés !
La mission a écouté les médecins, infirmiers, aides-soignants pendant 15 minutes avant de conclure en 10 minutes par un discours déjà rôdé et sans aucune proposition.
La seule chose relevée c’est « la vidéo surveillance, c’est une bonne idée. »
D’un côté le personnel dénonce le manque de moyens, d’un autre on nous répond : « vos problèmes c’est l’organisation ».
Aucune réponse sur la demande de suppression de la taxe sur les salaires qui permettrait de répondre aux revendications légitimes de tous les personnels.*
Le rapport est déjà écrit, avant même de nous écouter !
ATTENTION : à force de pavoiser et de s’accrocher à une majorité sourde et aveugle, le gouvernement pourrait la rater la marche.
Cette visite, ce déni d’écoute, ne pourront que renforcer la détermination des personnels des urgences adultes, enfant et gynéco-obstétrique et le renvoi des problèmes sur les autres services, « c’est le problème des EHPAD », « c’est le problème des services d’aval » ne fera que les mettre eux aussi dans le mouvement.
La loi de financement de la sécurité sociale, va passer à l’assemblée dans les semaines qui viennent, des députés se sont engagés à déposer un amendement pour supprimer la taxe sur les salaires dans les hôpitaux (ce qui donnerait un souffle de 4 milliards pour notre fonctionnement)§.
Notre organisation vous donnera le nom de tous les députés qui voteront contre cet amendement.
Arrêtez d’étrangler l’hôpital public ! Plus de paroles, des actes !
* La taxe sur les salaires est une taxe perçue sur les hôpitaux, un impôt sur l’impôt en quelque sorte. Les mairies n’y sont pas soumises
La cgt des hospitaliers de Roubaix poste 72913 – 5 septembre 2019
La majorité du personnels soignant de la maternité de Beaumont est en grève depuis le 6 juillet 2019. Faute de réponse concrète aux revendications légitimes, le personnel a choisi de s’adresser à la presse, aux parturientes et à tous les usagers de la maternité ce vendredi 9 août 2019, entre 12h et 13h devant la maternité.
Nous sommes en GRÈVE et avons choisi de nous mobiliser aujourd’hui pour VOUS, patients, et NOUS, soignants, afin de défendre une qualité de prise en charge en toute sécurité.
Nous demandons :
– Une augmentation des effectifs du personnel soignant devant la hausse d’activité.
Depuis le déménagement de votre maternité :
+12% d’activité aux urgences gynéco-obstétricales
+9% d’activité en salle de naissance
– Plus de sécurité
* pour éviter toute forme d’agression envers le personnel
* permettre aux soignants de se consacrer aux soins
* réduire votre temps d’attente aux urgences
– Un agent administratif pour mieux vous accueillir, vous orienter et vous informer
Un soignant pour soigner,
Pour privilégier l’accompagnement dans votre grossesse, projet d’accouchement et allaitement
Pour une maternité de QUALITE dédiée à la BIENVEILLANCE et aux SOINS
Les urgences malades,
le symptôme de l’Hôpital public en déclin.
Tandis que la bourse prospère (Bernard Arnault vient de passer troisième fortune mondiale avec plus de 100 Milliards de dollars), la vie recule : nous manquons de moyens suffisants pour une prise en charge correcte aux urgences et dans les lits d’aval.
La ministre fait un geste pour l’été. Chouette on va ressortir nos déguisements de noël ! Elle « offre » 70 millions d’euros, qui viendront bien sûr en déduction du plan d’économie de 1,2 milliard faits sur les hôpitaux : Résultat net, on perdra SEULEMENT 1,130 milliard.
Sur Roubaix :
Le maire vient au chevet des urgences (Voix du Nord 2 juillet) tout en continuant bien sûr à se mettre en marche derrière le parti qui assassine l’hôpital.
Les Urgences en grève depuis le 12 juin (tract CGT du 12 juin à retrouver sur notre site), elles ont été rejointes par les urgences maternité (le 28 juin) puis toute la maternité à compter du 6 juillet. Les effets se font sentir ! Dès à présent, assignés en service minimum, les personnels n’ont plus le temps de s’occuper des opérations administratives, consacrant tout leur temps aux patients. Aux urgences le personnel est à bout et la corde qui les lie à leur envie de prendre le mieux possible nos patients en charge pourrait casser, malheureusement.
Si localement des revendications ont été obtenues, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir notamment sur les problèmes de sécurité. Nationalement, Madame Buzin continue de se cacher derrière la canicule plutôt que de gérer la crise des service d’urgences et des Hôpitaux.
Ce préavis reconductible est déposé pour tous les services . Déjà certains services envisagent d’embrayer sur le mouvement, refusant les soins au rabais.
Si tel est le cas de votre service, rédigez ensemble votre cahier de revendications et contactez-nous pour le déposer en direction. Ce mouvement est et restera le votre !
N’oubliez pas de signer la pétition des urgences, leur combat est celui de tous !
* TAXE sur les Salaires.
Les hôpitaux publics, en tant qu’employeurs, sont assujettis à la « taxe sur les salaires » qui représentent une charge supplémentaire entre 10 à 12% des dépenses du personnel soit environ 4,25% de l’ensemble des ressources hospitalières. Cette taxe est profondément injuste et improductive. Comment justifier cet impôt qui ponctionne la masse salariale des personnels hospitaliers alors que les collectivités territoriales et les administrations publiques sont exonérées de la taxe sur les salaires ? On ne peut fiscaliser une ressource relevant de l’impôt. Ainsi la CSG, prélevée à la source est affectée à l’Assurance Maladie. La suppression progressive de la taxe sur les salaires est de nature à résorber les déficits des hôpitaux publics. 40 milliards offerts au patronat (CICE) pour lui permettre de licencier chez Carrefour, Auchan, Conforama, Sanofi, BNP, Société Générale, 4 milliards piqués dans la caisse des hôpitaux à l’exemple de la taxe sur les salaires *.
Juillet 2019, la cgt des hospitaliers de Roubaix, poste 72913.
Les personnels des urgences de Roubaix n’en peuvent plus, c’est le burn-out général. Dans un souci d’offrir à la population les soins qu’elle mérite et face à une ministre de la santé qui fait la sourde oreille, les personnels ont décidé de rejoindre la grève illimitée décidée par le collectif national inter urgences (syndicats AMUF, CGT, FO, SUD, non syndiqués). Ils rejoignent ainsi les 95 services en grève.
Les personnels des urgences et du SMUR de Roubaix (médecins, cadres de santé, infirmiers, aide-soignants, ASH, secrétaires médicales, agents administratifs) sont en pleine crise. Depuis des années, on leur demande de faire plus avec moins d’effectifs.
Les actes de violence extrême auxquels ils ont été confrontés ces derniers jours ne font que renforcer le malaise.
Le vécu quotidien ne cesse d’accroître la pénibilité de la prise en charge de patients de plus en plus lourds.
La fermeture récurrente de lits dans les services contraint les urgences à garder de plus en plus longtemps les patients. Les urgences sont devenues la cocotte-minute de l’hôpital.
L’absentéisme y a atteint un niveau critique.
Les fermetures périodiques de la ligne SMUR de Tourcoing et ses urgences pédiatriques par manque d’effectif médical fait reposer sur Roubaix tous les déplacements sur le versant Nord-Est.
STOP
Les personnels grévistes demandent :
Le mouvement prend effet ce jour sur le préavis national. Les personnels demandent à être reçus en urgence par le Directeur pour avancer sur les revendications locales.
La cgt des hospitaliers de Roubaix – mercredi 12 juin 2019
le tract en format pdf