La cérémonie des vœux 2017 était pour le moins inhabituelle. Hors les médaillés, hors les longs discours, le point central était une volonté affichée du Maire pour un retour au dialogue, suite au préavis de grève déposé par la CGT sur les EHPAD/USLD, mais aussi sur les nombreux problèmes existants et qui attendent depuis longtemps une issue :
– Organisation des urgences.
– Avenir du service de neurologie.
– Violence aux blocs opératoires.
– Avenir des agents administratifs et techniques
dans le cadre de la nouvelle maternité.
– Droits des agents sans cesse bafoués, congés,
repos, dimanche…
– Heures supplémentaires à gogo.
– Sous-effectifs.
– Santé des agents.
La liste est longue et s’allonge régulièrement…
La seule réponse : « les partenaires sociaux sont reçus quand ils veulent ».

Reçus oui, mais pour quoi ?
Nous avons besoin d’être entendus sur nos propositions concrètes et non seulement écoutés.
Nous avons besoin d’instances qui vivent et non de chambres d’enregistrement.
Les questions concernant l’hôpital doivent pouvoir être réglées à l’hôpital et non au tribunal administratif.
Le Maire, Président du Conseil de Surveillance, déclare dans son discours : « je souhaite que 2017 soit celle d’un nouveau départ pour l’hôpital de Roubaix ».
Soit, mais cela veut tout dire et rien dire. Quel départ ?
L’hôpital vient de subir de plein fouet le départ du chef de service neurologie. Il faut espérer que le nouveau départ ne sera pas du même acabit.
Dans l’attente, un lourd travail doit être fait sur les risques psycho-sociaux, sur la violence au travail. Il est temps de s’emparer de ces dossiers sans se cacher derrière des pseudos-enquêtes administratives dont le seul but est de jouer la montre.
De l’ASH au chirurgien, nous sommes tous agents hospitaliers et nous sommes tous soumis au même règlement intérieur. Tous les faits de violence doivent être appréhendés avec le même regard, sans complaisance quand le fautif est dans une situation privilégiée. Bien au contraire, au plus haut de la hiérarchie on se doit d’être exemplaire.
Il faut se décider, enfin, à ouvrir le dossier sur l’absentéisme même si les conclusions peuvent gêner.
Le bien-être au travail passe par le respect de toutes les catégories de personnel, à commencer par l’encadrement.
Arrêtons les messages de division, arrêtons les messages antisyndicaux. On ne peut pas prétendre que « le dialogue est permanent » et envoyer régulièrement des messages aux cadres cherchant à dénigrer les organisations représentatives du personnel.

le tract post voeux 17