Pique-Nique revendicatif 25 juin 2014

Pique-nique revendicatif le 25 juin 2014, source nord-éclair

À peine élu à la présidence du conseil de surveillance du centre hospitaliser de Roubaix, le maire Guillaume Delbar a été confronté aux revendications de la CGT hospitaliers.
À peine élu président du conseil de surveillance de l’hôpital, le maire s’est donné mission d’aider à rétablir « un dialogue social de qualité ».

La concertation est bien malade à l’hôpital de Roubaix depuis plusieurs années. C’est un dialogue de sourds entre la direction et le personnel qui sort souvent des rangs pour se faire entendre. Hier midi, c’est avec un pique-nique revendicatif dans la cour de Barbieux, qu’entre deux sandwiches, la CGT Hospitaliers et du personnel de l’hôpital de Wattrelos ont présenté leurs doléances au maire Guillaume Delbar. Élu le jour même à la présidence du conseil de surveillance de l’hôpital, celui-ci a accepté volontiers « de démarrer ce nouveau mandat avec un échange non programmé ». Dans le tract distribué, la CGT Hospitaliers mentionnait opportunément une promesse du candidat : « Le dialogue avec la direction doit être rétabli. » Hier, même si, une fois aux affaires, il reconnaît les contraintes budgétaires, il ne varie pas de position : « Un dialogue social de qualité doit être rétabli, dans le respect et l’écoute. Et au niveau de l’agglomération, avec Tourcoing et Wattrelos pour le problème des urgences, je souhaite relancer la communauté hospitalière, pas réunie depuis deux ans. J’ai toujours dit que je voulais une présidence qui s’implique. Alors le 3 juillet entre 16 h et 23 h, je serais en immersion dans les services pour échanger. »
En attendant ce Vis ma vie hospitalier, deux pétitions lui ont été remises, pour un deuxième jour de fête locale et la reconnaissance des secrétaires médicales. Sans compter les revendications traditionnelles : remplacement du personnel en arrêt aux urgences, résorption des emplois précaires, évolution du temps de travail aux cuisines… Un premier menu copieux pour Guillaume Delbar.

Source (Nord-Eclair)
 

Tract pique-nique revendicatif 25 juin 2014

tract 25 juin 2014
« Le dialogue avec la direction doit être rétabli (G. Delbar)»
Voila plusieurs années que le dialogue est unilatéralement rompu. Madame la Directrice depuis qu’elle est chez nous est à l’écoute… de Madame la Directrice.
Les protocoles d’accords, les engagements sont des mots qui lui sont totalement inconnus.
Pour preuve : accord sur les fêtes locales de 2002, cet accord prévoit l’octroi de 2 jours de fête locale en cas de baisse de l’absentéisme pour maladie simple. Cet accord, les dernières années Madame la Directrice s’en sert pour nous sucrer un jour. Cette année, l’absentéisme pour maladie simple a baissé, selon les règles appliquées jusqu’ici. Madame change donc les règles.
Nous ne sommes pas sur des critères de bonne gestion, la bonne gestion serait de renouer avec l’ensemble des équipes. C’est la gestion de la mère UBU.
Il en est de même sur les accords d’évolution des agents de catégorie C, écrits dans le projet social et dont nous attendons impatiemment la concrétisation.
Le projet d’évolution du temps de travail des cuisines, pour permettre aux agents d’avoir des RTT au même titre que les autres agents, est aussi en panne malgré les engagements de Madame la Directrice.
Les remplacements des absences aux urgences acceptées en CHSCT .
Déjà plusieurs centaines d’agents ont signé la pétition pour les deux jours de fête locale. Cette pétition sera remise au nouveau Président du conseil de surveillance.
La pétition des secrétaires médicales sur la reconnaissance de leur profession signée par 70% sera remise le même jour
EXIGEONS :
LE RESPECT DU PROTOCOLE DE 2002 SUR LES JOURS DE FÊTE LOCALE
LA REOUVERTURE DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES CONCOURS CATEGORIE C ET LE PLAN DE RESORPTION DES EMPLOIS PRECAIRES
L’EVOLUTION DES REGLES DU TEMPS DE TRAVAIL DES PERSONNELS DES CUISINES
LES REMPLACEMENTS DES PERSONNELS EN ARRÊT AUX URGENCES
LE RESPECT DES REGLES SUR LES SERVICES DE GERIATRIE
LA CGT VOUS INVITE A UN PIQUE-NIQUE REVENDICATIF LE MERCREDI 25 JUIN 2014 A 12H DANS LA COUR DE BARBIEUX. LES BOISSONS ET SANDWICHS VOUS SERONT OFFERTS PAR LA CGT, JOUR Où LE SERVICE DU SELF SERA PERTURBE PAR LE MOUVEMENT UNITAIRE DES PERSONNELS

La gériatrie n’est pas une zone de non droit pour les salariés

La CGT travaille à l’amélioration des conditions de travail des agents, au bien-être du résident
et au devenir dvenir du service public. Pour ce faire, notre syndicat est prêt à utiliser toute la palette légale à sa disposition.

En syndicat responsable, nous avons alerté le 26 mai le Directeur sur les conséquences de la mauvaise organisation de la formation de « bientraitance » sensée diminuer les risques psychosociaux au Vert Pré (lettre ci-dessous)

« Madame le Directeur,

La formation « bientraitance » décidée dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux en gériatrie pose des problèmes d’organisation depuis sa mise en place.
On impose notamment aux agents les sessions de formation sans se préoccuper de leurs disponibilités et des conséquences dans le fonctionnement des services.

Dernier exemple en date :
Au v8006, c’est à dire dans un secteur lourd d’USLD, une aide soignante se retrouve seule demain mardi 27 mai de 13h30 à 17h00 parce que sa collègue suit cette formation sans être remplacée.

Cette formation qui avait pour but de redonner du sens au travail et de la cohésion aux équipes de travail ne cesse de perturber le fonctionnement des services et de créer des problèmes aux agents, ce qui est quand même un comble.

Je vous demande après le secrétaire du CTE de revoir les conditions dans lesquelles cette formation est proposée aux agents et de veiller à ce que les remplacements nécessaires soient effectués afin que les agents et les résidents ne pâtissent de la « bientraitance ». »

Le directeur a répondu favorablement à notre demande le 28 mai, ce qui est une simple mesure de bon sens

Ouvrir le tract pour avoir la totalité

 

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Pétition fêtes locales

jours fete locale bis

Fêtes locales : l’arnaque
Voila plusieurs années que la direction refuse de nous octroyer les deux jours de fêtes locales au motif que l’absentéisme est en augmentation : soit.
En 2012 dans le cadre du protocole de passage au 35 heures, afin de pérenniser les jours de fêtes locales, un avenant avait été signé en ce sens, liant ces deux jours à l’évolution de l’absentéisme, ne tenant compte que de l’absentéisme pour maladie simple. Il va de soi qu’il n’est pas possible de faire baisser les maladies de longue durée, surtout quand on recule la date d’accès à la retraite.
Cette année, l’absentéisme est en baisse (4.71% en 2012, 4,56% en 2013) donc nous devons avoir les 2 jours.
Sans même recevoir les partenaires sociaux à ce sujet, sans même répondre au courrier de la CGT, la direction sort la note de service 2014-14 stipulant « l’absentéisme pour maladie a évolué de 7,62 à 7,79 entre 2013 et 2014 » et que pour cette raison nous n’aurons qu’un jour.
C’est fort, on connait déjà l’absentéisme de 2014 alors que l’on est fin mai !
Madame Irma lit un peu trop dans le marc de café !
Pourtant début janvier nous avions la pommade : « Le Centre Hospitalier … a confirmé en 2013 le résultat … fixé par l’Etat : garantir son équilibre financier… Je tiens à saluer et à remercier à ce titre, tous les acteurs du Centre Hospitalier qui ont contribué, chacun à leur poste, à ce résultat. ».
Plus loin : « Je tiens à saluer le travail ainsi réalisé au quotidien par chacun d’entre vous, dans cette exigence partagée de satisfaire les besoins des patients qui se confient à nous.
Cela requiert l’humilité, l’ouverture à l’autre, et l’aptitude à travailler en équipe, qui caractérisent les professionnels que vous êtes Sachez que les patients expriment de diverses manières leur satisfaction et leur gratitude, et nous encouragent ainsi à poursuivre la mission la plus gratifiante que je connaisse : soigner. »
Comment accepter après ces flatteries d’être arnaqué ?
Nous demandons comme d’habitude le respect de l’accord, reposant uniquement sur l’absentéisme pour maladie simple, et de ne pas changer les règles en cours de partie.
Pour cela nous vous demandons de signer et de faire signer la pétition au verso et de la remettre à un délégué CGT ou de la renvoyer au local CGT le plus rapidement possible. Cette pétition sera remise au nouveau Président du conseil de surveillance le mercredi 25 juin à 12H (l’élection du président aura lieu à 9h).

UN PROTOCOLE D’ACCORD SE RESPECTE MADAME ! VOUS NE POUVEZ PAS EN
FONCTION DE VOS ENVIES L’APPLIQUER OU NE PAS L’APPLIQUER.

Bientraitance

Depuis la restructuration à marche forcée de la gériatrie, rien ne vas plus !
Après une enquête administrative de l’ARS dont les conclusions restent secrètes,
notre directrice à eu une idée super, il ne manque pas de personnel, il manque de
bientraitance les amis…

bientraitance

Communiqué de presse de Guillaume Delbar – Maire de Roubaix

com press delbar maire RX 14-4-14

Le dialogue avec la direction doit être rétabli

J’ai rencontré ce matin l’intersyndicale CGT Sud du Centre Hospitalier de Roubaix. En
tant que Maire, je préside le Conseil de surveillance du CH, et suite à la séance de ce matin
je ne peux que déplorer une absence totale de dialogue de la part de la Direction de
l’établissement.
Après avoir écouté attentivement le discours et les témoignages du personnel soignant,
toujours dévoué, je souhaite que le dialogue social reprenne dans les plus brefs délais….

La cgt chez le maire – 14 avril 2014

chezlemaire140414

Roubaix: nouvel accrochage entre la direction de l’hôpital et les syndicats

 

Personnels et direction générale de l’hôpital de Roubaix sont allés au clash ce matin au cours d’une réunion. Les premiers, représentés par les syndicats FO, CGT et SUD siégeant aux comités technique d’établissement (CTE) et d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSTC), dénoncent la future restructuration du service de médecine interne.

Dans un communiqué, la direction note que les effectifs sont inchangés. Marie-Christine Paul estime que la situation reste « gérable ». Selon la direction, il s’agit d’une « adaptation de l’organisation » à la stratégie de l’hôpital qui souhaite développer le nombre de chambre individuelle. Avec pour effet immédiat la diminution du nombre de lits dans certaines ailes.

Le service de médecine interne compte aujourd’hui 30 lits. Demain, sur le papier, il sera partagé en deux ailes de 23 et 17 lits. La seconde aile serait commune à un autre service de l’hôpital. Et le nombre d’infirmières et d’aides-soignants en médecine interne resterait inchangé. « On passerait d’une infirmière pour dix-sept lits contre une infirmière pour dix lits avant », s’insurge Jacques Adamski, secrétaire adjoint du CTE. Pas si gérable que ça selon plusieurs représentants du personnel. « C’est dangereux pour nos patients », ajoute-t-il.

Reçus en mairie

Ce matin, ils ont exposé leurs arguments à la directrice générale. Mais « elle ne nous écoute pas », déplorent plusieurs d’entre eux. Alors, les syndicalistes se sont déplacés à la mairie pour interpeller le maire Guillaume Delbar, futur président du conseil de surveillance de l’établissement. Il sera officiellement nommé lors du prochain conseil de surveillance, le 15 mai.

Le maire les a reçus « sans préavis ». Une réunion discrète, sans la présence de la presse qui a dû patienter à l’extérieur. Guillaume Delbar s’est montré « très à l’écoute » selon les agents hospitaliers reçus. Que faut-il retenir de cette rencontre ? D’abord, le soutien apporté par le maire au personnel présent. Et aussi, sa volonté de renouer le dialogue social. Enfin, un entretien prévu demain entre Guillaume Delbaret Marie-Christine Paul. Entretien planifié avant le mouvement des agents hospitaliers mais dont le contenu évoluera peut-être.

Cerise sur le gâteau, le nouveau maire a fait savoir dans un communiqué qu’il passerait une journée entière en immersion à l’hôpital. Avant l’été.

Source: la voix du nord

Fêtes locales

Objet : Demande d’attribution des 2 jours chômés (fêtes locales) pour l’année 2014.

Madame le Directeur,

Le passage aux 35 heures n’a pas été une opération philanthropique. La diminution du temps de travail n’a pas été gratuite pour les salariés puisqu’elle a été l’occasion d’un grand bon de productivité, y compris dans les hôpitaux.

Lors de la négociation locale sur la mise en place des 35 heures en 2002, nous avions conservé 2 jours chômés sur 3 (fêtes locales). La suppression d’un jour chômé était compensée par l’instauration nouvelle du jour de fractionnement en plus des 25 jours de CA et des 2 jours hors saison.

Eu égard à l’esprit de la loi et à l’augmentation de la productivité de 10% engendrée par le passage aux 35 heures, il était inconcevable d’enlever d’un côté ce que la loi donnait de l’autre.

Depuis, chaque année le personnel est contraint à des gains de productivité. Soit, parce que les effectifs diminuent, que l’activité progresse ou que l’Hôpital développe de nouvelles activités.

Ces dernières années, ces trois phénomènes ont conduit à une très forte dégradation de nos conditions de travail.

Cette dégradation ininterrompue entraine malheureusement une augmentation de l’absentéisme alors même que dans un premier temps la réduction du temps de travail avait permis de le réduire plusieurs années durant. Ce taux d’absentéisme est d’ailleurs le meilleur baromètre pour évaluer les effets de l’augmentation de la productivité, la dégradation des conditions de travail et les effets néfastes de l’allongement de la durée de travail (réformes des retraites) sur la santé des salariés alors qu’il y a tant de chômeurs dans notre agglomération.

Vous n’êtes pas sans connaitre le prix des sacrifices des personnels pour arriver à l’équilibre financier exigé par l’état. Vous en avez d’ailleurs félicité, par lettre, le personnel dans les vœux que vous avez adressés à l’ensemble du personnel début 2014.

Dans ce courrier vous déclarez : « Le Centre Hospitalier … a confirmé en 2013 le résultat … fixé par l’Etat : garantir son équilibre financierJe tiens à saluer et à remercier à ce titre, tous les acteurs du Centre Hospitalier qui ont contribué, chacun à leur poste, à ce résultat. ».

Plus loin vous écrivez encore : « Je tiens à saluer le travail ainsi réalisé au quotidien par chacun d’entre vous, dans cette exigence partagée de satisfaire les besoins des patients qui se confient à nous.

Cela requiert l’humilité, l’ouverture à l’autre, et l’aptitude à travailler en équipe, qui caractérisent les professionnels que vous êtes Sachez que les patients expriment de diverses manières leur satisfaction et leur gratitude, et nous encouragent ainsi à poursuivre la mission la plus gratifiante que je connaisse : soigner. ».

Enfin vous terminez par : « Remplie de cette confiance en l’avenir, je souhaite à chacun d’entre vous et à vos proches, une année 2014 pleine de bonheur et de satisfactions. ».

Au-delà des mots, pour que vos remerciements et vos vœux aillent au-delà de l’exercice convenu et de l’invitation à encore plus de sacrifices, nous vous demandons l’octroi en 2014 des deux jours chômés prévus dans l’accord local signé par l’ensemble des partenaires sociaux en 2002. En Considérant l’historique de l’Hôpital de Roubaix, l’investissement grandissant de son personnel, et en reprenant à la lettre les arguments développés dans vos vœux, cela ne serait que justice pour tous les acteurs de l’institution.

Sans tergiversation ni exégèse du protocole signé en 2002, cette simple mesure donnera une véritable portée et du sens à votre lettre de janvier 2014.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

demande 2 j fétes locales