Une incendie au bloc que l’on n’arrive pas à éteindre, une grève qui dure depuis plus d’un mois, un danger grave et imminent fait en CHSCT, deux alertes de la médecine du travail sur un risque grave de violence… Et pendant ce temps-là, droite dans ses bottes la direction continue à souffler sur les braises. Un de nos camarades, membre du CHSCT depuis plusieurs années, lanceur d’alerte dans le cadre du dossier des violences d’un chirurgien encore en cours d’enquête, fait l’objet d’un procès stalinien. On va jusqu’à lui refuser l’assistance de certains défenseurs… Les bons défenseurs doivent-ils être choisis par le DRH ? Au vu de ce refus, Laurent ne se présentera pas en entretien disciplinaire, il a proposé un report pour lui permettre d’être défendu. Notre camarade a reçu un courrier de la DRH, daté du 6 novembre lui reprochant des faits qui se seraient passés le 7 novembre.(cf images) La cadre supérieure affirme avoir été agressée en présence de quatre témoins. Problème : ceux-ci prétendent le contraire. Pour notre organisation Madame est une menteuse ! Madame la cadre supérieure, bénéficiaire d’une nomination expresse, traverse de graves difficultés professionnelles qui la poussent à faire n’importe quoi. Dans son intérêt, il faudrait probablement lui trouver un poste plus adapté à ses compétences. Il en va de sa santé. Il faut redonner la confiance au bloc en remettant tout le monde au travail. Le bloc opératoire a une activité en chute libre. Les chirurgiens, et on les comprend, sont sur les nerfs, obligés de reporter des interventions pour un conflit dont la direction refuse de sortir.
La CGT demande que tout soit fait pour sortir du problème. I
Il faut savoir trancher le nœud gordien.
RAPPEL : manifestation au conseil de surveillance le 20 décembre à 8h30
Le tract en entier au format pdf Un procès stalinien
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